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Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Mais j'ai de l'ambition.

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Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #1 par 6gale13 » 12 Mar 2023 à 22:02

Bonjour,

J'initie ce fil à la suite des fréquents débats sur la référence au son réel des instruments et aussi entre mesure et écoute. Ca me semble être une bonne occasion de comprendre ce que nous recherchons à travers la hifi notamment en partageant nos références à la réalité. On aimerait bien être fidèle à ce qui  a été enregistré, mais souvent il faut passer par un système pour savoir justement ce qui est enregistré. Dans de rares cas les foromeurs entendent les instruments live puis l'enregistrement qui en est fait. Peut être pourrais-je me prononcer sur certaines captations... mais il faut être conscient qu'on entend alors largement autant les choix d'enregistrement que de restitution par son système. Ce fil propose de recenser des expériences empiriques d'écoute et de mettre en évidence leurs caractéristiques remarquables.

Auditorium du conservatoire d'Aix-en-Provence, Ralph Vaughan Williams, Songs of travel, Piano Steinway D - 274, Baryton
Rang 8, centré
. Comme c'est une salle que je fréquente souvent et qui reviendra si je poursuis l'idée de ces CR, en voici le lien http://bjf-regards.fr/conservatoire-aix-en-provence/  . C'est une salle moderne de 500 place comprenant un orgue de 30 jeux et dont la qualité de l'acoustique est souvent citée en exemple.
Pour revenir au concert, c'est bête à dire, mais c'est avant tout naturel : ce n'est pas "surlecutant", il n'y a pas de voile qui se lève, ce n'est pas impressionnant, sauf quelques forte du chanteur (et précédemment de la mezzo sur une autre oeuvre). Sur ce dernier point, l'écoute est globalement peu forte mais avec quelques passages de bravoure qui eux, sont très forts, et évidement sans saturation. La dynamique est très supérieure à ce qu'on a l'habitude d'entendre en reproduction sonore. Elle sert un propos musical. elle fait un peu tendre l'oreille dans les moments intimistes, ce qui invite le public à redoubler d'attention et elle le comble dans les forte par les capacités vocales du chanteur.
L'équilibre entre le piano (ouvert au minimum, avec la petite béquille) et le chanteur est très bon. Les deux sont pratiquement superposés en termes d'image puisque le chanteur se tient dans le creux de la queue du piano. L'image n'est pas ponctuelle, les deux sources sont assez fondues (on n'arrive pas vraiment à distinguer le placement de l'un par rapport à l'autre les yeux fermés). ¨Pourtant on entendu bien les petites inflexion, mais on ne partage par l'hyperdétail de l'intimité de la gorge du chanteur ou de la mécanique du piano.On sent bien l'air - l'espace - autour des sources musicales, et on "sent" la salle qui d'ailleurs regorge de petits bruits (ou de toux) qui permettent d'en mesurer les dimensions.

Purcell, cold chor, 1 clavecin, 27 chanteursn rang 10, centré. Comme toujours dans cette salle ce petit clavecin n'est pas très sonore. Néanmoins, comme il est placé sur le devant de la scène et que le choeur es plutôt dans le fond, il reste lisible. Les chanteurs sont disposés suivant une ligne légèrement courbe avec les sopranos à gauche et les basses à droite. Est-ce la disposition ou bien le fait que les voix intermédiaires sont toujours moins lisibles (et ont d'ailleurs souvent des fonctions de remplissage de l'harmonie) mais on a plus de lisibilité sur les voix extrêmes que sur les mezzo et tenor. En revanche le dégradé (aigu - grave) est très fluide. La encore c'est l'impression de fondu harmonique qui domine, même s'il n'est pas très difficile en faisant un effort de focalisation d'entendre les différentes voix, notamment les extrêmes, comme mentionné pus haut. Le morceau cité en exemple est plutôt intimiste. Sur d'autres, les forte sont bien présent mais pas tonitruants, l'effectif n'est d'ailleurs pas très nombreux. Toutefois les choeurs chantant forte sont de mon point de vu une des choses qui passe le plus mal en reproduction sonore. Bon, là, ce n'est pas le cas : ça fait le boulot et on sent l'effet de masse.

Petit résumé :
De l'air
Un effet fondu qui n'occulte pas pour autant les détails - sans que ceux-ci soient mis en relief avec vulgarité.
De la dynamique : des piano qui font tendre l'oreille et des forte qui remplissent l'espace sans crier.
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #2 par Nicodimdom » 13 Mar 2023 à 01:14

Je suis d'accord que c'est bien l'immense dynamique du réel par où la reproduction pêche. ceci dit, qui la supporterait dans une petite pièce ? C'est tout le reste qui fait qu'on y croit (plus ou moins).
Dom

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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #3 par lupu » 14 Mar 2023 à 20:48

Bonjour 6gale13,

Je ne sais pas si ce fil sera très populaire, en dépit - ou à cause ! - du soin particulier que tu as mis à l'ouvrir !
Et puis il faut avoir une fréquentation assez habituelle  du concert pour y apporter sa contribution,  contribution qui appelle de surcrôit plutôt une expérience récente et que l'on n'a pas forcément à disposition !
L'accent est mis d'emblée sur la dynamique du concert et le type de  musique où elle s'exerce particulièrement, la musique classique, qui en exploite des gradations infinies, du soupir le plus ténu à l'explosion la plus tellurique.
Là se situe  la principale limite de nos systèmes,  et même de la " haute fidélité " , puisque  dès la prise de son  les coups de zoom fréquents , quand ils ne sont pas systématiques, sur les passages les plus faibles ou les solos dans un concert  orchestral  ruinent irrémédiablement ce dont cette musique tire peut-être  la plus grande partie de ses effets. Les enregistrements qui tentent de respecter ou de s'approcher de cette échelle sont d'ailleurs particulièrement difficiles à passer.
Mais la qualité du système , sa transparence aux signaux faibles permet peut-être de compenser  partiellement cette difficulté. Par exemple j'ai acheté l'an dernier une intégrale des symphonies de Tchaïkovsky /Karajan / Berlin années 70 ( DG ) que j'ai bien cru d'abord ne  jamais pouvoir écouter. En effet pour rendre audibles les passages les plus faibles  il fallait monter le volume à un tel niveau  que j'ai soupçonné une brutale aggravation des effets de l'âge sur mes facultés auditives !  Mais alors à ce niveau la pression acoustique sur les tutti devenait insupportable !   Alors que précisément un des grands  plaisirs du concert c'est que les niveaux les plus élevés ne provoquent aucun stress !
La plupart des éléments de mon  système ont été changés depuis et le problème a disparu,  pour un niveau d'écoute globalement plus élevé et  des tutti qui, pour ne plus assommer,  ne sont pas pour autant " rabotés ".
Un des tests les plus éloquents et les plus compliqués à réussir de ce point de vue me paraît être celui du début de la 5 ème symphonie de Mahler.  Le  solo de trompette introductif  est suivi de près par un formidable tutti. Pour régler le  niveau d'écoute de cette trompette il faut que le tutti suivant ne vous fasse  pas courir aux abris !  C'est particulièrement problématique avec la version de Riccardo Chailly à la tête du  Concertgebouw ( Decca ). Mais une fois ce réglage effectué la restitution de l'instrument  est fun peu frustrante, car on entend beaucoup mois ses variations de couleur, les résonances de salle produites, bref, les éléments du contexte vivant de ce phénomène sonore, dont aucun ne nous échappera cependant au concert,  sans pour autant nous fêler la tête dans les secondes qui suivent !
Pour illustrer plus précisément le sujet je n'ai pas d'exemple récent de confrontation concert  / enregistrement.
De mémoire tout de même en jazz  Charlie Haden et son Liberation music Orchestra à La Roque d' Anthéron,  placé à mi-hauteur dans les gradins,  ou encore  Ahmad Jamal  donnant en concert son disque " Blue moon " au Grand Théâtre d'Aix , placé au deuxième balcon. Dans les deux cas, l'écoute du disque de retour à la maison était supportable ( enceintes Dynaudio C2 ) , pas si éloignée de ce que j'avais perçu au concert .Le piano d' Ahmad Jamal était moins " gros " qu'au disque , mais  plus richement timbré.
Me reviennent des exemples beaucoup plus anciens: le soyeux des cordes pour l'ensemble de Stuggart dirigé par Karl Munchinger ( ça ne nous rajeunit vraiment pas ! ) ou le début de la 7ème de Mahler par le Concertgebouw dirigé par Kiril kondrachine ( dans une salle de sport à Lille ! ) qui devait décéder quelques mois plus tard. En ce qui concerne cet aspect, l'immatérialité des cordes jouant groupées ( tout le contraire d'un violon solo ! ) il me semble que le vinyle s'en approche davantage que le numérique.
Un autre critère de discrimination entre direct et reproduction est celui de la rapidité, de la fulgurance. De ce point de vue un bon système donne de bons résultats, et j'ai pas mal de disques  qui délivrent  les coups de boutoir instantanés  de façon presqu'aussi saisissante qu'au concert.
Enfin, en ce qui concerne  la puissance justement et le volume sonore maximum en classique,  l'effet produit par les plus grosses formations  est évidemment inatteignable. Les exemples vécus les plus extraordinaires pour moi : la symphonie " Résurrection " de Mahler qui met la salle en lévitation, et  "Daphnis et Chloé " de Ravel. Dans cette dernière oeuvre  se trouve peut-être le plus bel effet orchestral que j'aie jamais entendu : au début de la scène 3, Daphnis et Chloé réunis (  plage 18, à partir de 1'15, dans l'enregistrement de Charles Munch  !  ). C'est pas mal au disque, mais c'est cosmique au concert.
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #4 par 6gale13 » 15 Mar 2023 à 20:09

Oui Lupu, nous sommes sur la même ligne. Je suis curieux d'entendre les disques dont tu parles avec une dynamique limite excessive. Peut être que ça passerait chez moi ? Si la trompette du début joue au bon niveau, on aurait peut être de jolis forte (je sors du garage les 2 casques pour tronçonneuse). C'est un peu la constatation des limites de l'enregistrement qui m'ont écarté d'une quête ultime de la HiFi, me satisfaisant de compromis créant une illusion acceptable pour moi.

Je n'ai pas mentionné les timbres, mais je n'ai commencé à comprendre l'"Alésienne"de Bizet, qu'après une écoute live au parc floral à Vincennes qui permettait de comprendre que l'intérêt de l'oeuvre résidait dans l'orchestration. Le travail sur les timbres apparaissaient d'autant plus que la mélodie est pauvre... un peu comme l'art de la variation s'épanouit sur des thèmes originellement plats.

Hier j'ai du renoncer à un concert au Grand Théâtre de Provence. Ca aurait pu être intéressant parce que ma compagne qui y est allée seule a trouvé le rendu sonore pas terrible. Autre possibilité, elle était frustrée que je ne soit pas avec elle et ça lui a pollué l'écoute.
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #5 par lupu » 16 Mar 2023 à 01:25

Nous avons des places pour la 6ème de Mahler à Aix début avril:

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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #6 par 6gale13 » 16 Mar 2023 à 11:06

Tu as au chaud un espace dans ce fil pour faire un compte rendu et une analyse des implications pour nos systèmes. J'ai regardé ta vidéo : il est clair que dans les orchestres symphonique on ne dispose pas des compétences acquises par des personnes habituées à refendre du bois (règle n°1, aucune personne dans l'axe de projection du fer - certains gestes sont contestables).
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #7 par pecheur1958 » 16 Mar 2023 à 11:51

Tous les vendredis soir, si j'ai la forme, je vais au Jazz club de Savoie, moins de 100€ la carte à l'année, la saison dure de Septembre à Juin :wink:
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #8 par jeanpascalg » 16 Mar 2023 à 11:52

6gale13 » 12 Mar 2023, 21:02 a écrit:[b][u]Auditorium du conservatoire d'Aix-en-Provence, Ralph Vaughan Williams, Songs of travel, Piano Steinway D - 274, Baryton
Rang 8, centré
C'est une salle moderne de 500 place comprenant un orgue de 30 jeux et dont la qualité de l'acoustique est souvent citée en exemple.

Sans doute parce que la salle n’est pas trop grande, dans les salles de 2000 personnes tu perds du grave si tu t’éloignes des murs latéraux et si tu dépasses le 10ème rang. Et je ne te parles pas de l'Archevéché que tu dois connaitre.

6gale13 » 12 Mar 2023, 21:02 a écrit:l'écoute est globalement peu forte mais avec quelques passages de bravoure qui eux, sont très forts, et évidement sans saturation. La dynamique est très supérieure à ce qu'on a l'habitude d'entendre en reproduction sonore.

Ce qui me frappe dans une salle c’est plus la dynamique vers des sons faibles que l‘on ne pourrait pas entendre sur une chaine que vers les sons les plus forts.

6gale13 » 12 Mar 2023, 21:02 a écrit:on ne partage par l'hyperdétail de l'intimité de la gorge du chanteur

Ces effets sont dus à des micros qui sont placé trop près des chanteurs.

6gale13 » 12 Mar 2023, 21:02 a écrit:les choeurs chantant forte sont de mon point de vu une des choses qui passe le plus mal en reproduction sonore.

C’est vrai mais  depuis que j‘ai le préampli Spectral les choeurs ne sont plus de la bouillie.

Après tu décris un concert acoustique classique mais la majorité des gens du forum écoutent du jazz et des musiques amplifiées où ce qu’on entend  est très différent.
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #9 par lupu » 16 Mar 2023 à 13:29

jeanpascalg a écrit:Ce qui me frappe dans une salle c’est plus la dynamique vers des sons faibles que l‘on ne pourrait pas entendre sur une chaine que vers les sons les plus forts.

On est d'accord là-dessus. C'est  là peut-être le point le plus discriminant entre les systèmes ( faire du ramdam dans une pièce de 30m2 c'est à la portée de n'importe quelle enceinte, y compris les LS3/5a ! ).
Inversement  quand les micros trop indiscrets nous livrent des détails qu'on n'entend pas forcément au concert,  la respiration et  le bruit des ongles  comme pour  Claudio Arrau ,  les grognements comme pour  Brendel au piano,  Barbirolli à l'orchestre ( je ne parle pas du chantonnement de Gould  audible sur l'installation la plus précaire ! ),  ou encore les pages tournées des partitions ( Rossini , " La pie voleuse " , Reiner / Chicago )   il faut aussi  que  le système soit capable de le restituer.
Ces détails de proximité ne sont pas réalistes  par rapport à ce qu'on perçoit au concert, et certains peuvent même les trouver inopportuns. On se retrouve classiquement face aux deux sas qui nous séparent du réel: l' écart entre ce qui est capté par la prise de son et le phénomène sonore proprement dit tel qu'on peut le vivre, puis la distance entre l'enregistrement,  les infos constitutives  de la source, et leur  restitution par les enceintes.
Les paramètres de la première étape sont d'une telle variabilité qu'on peut être tenté de s'en tenir à la seconde . La " haute fidélité " d'un système se mesurerait donc , faute de mieux, à sa capacité à reproduire le contenu du disque, de la source, le plus exhaustivement possible. Mais quel gabarit alors pour mesurer  le rapport entre ce qui est restitué et ce qui est perdu  ? La réalité ?  Retour à la case départ.
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #10 par PP_65 » 16 Mar 2023 à 16:02

J'étais là :
https://www.discogs.com/fr/release/3112 ... pen-Speech
Il vaut mieux que je ne pense pas au concert ( et à la sonorité de la -petite- salle que je connais bien en étant au 1er ou snd rang ) , quand il m'arrive de passer le CD .
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #11 par 6gale13 » 16 Mar 2023 à 20:31

Lupu, tu as écrit : "Les paramètres de la première étape sont d'une telle variabilité qu'on peut être tenté de s'en tenir à la seconde . La " haute fidélité " d'un système se mesurerait donc , faute de mieux, à sa capacité à reproduire le contenu du disque, de la source, le plus exhaustivement possible. Mais quel gabarit alors pour mesurer  le rapport entre ce qui est restitué et ce qui est perdu  ? La réalité ?  Retour à la case départ"

Oui, c'est pour cela que j'ai initié ce fil de "retour à la case départ" et au bon sens issu de la pratique du concert.

jeanpascalg » Aujourd’hui à 11:52 a écrit:1)Sans doute parce que la salle n’est pas trop grande, dans les salles de 2000 personnes tu perds du grave si tu t’éloignes des murs latéraux et si tu dépasses le 10ème rang. Et je ne te parles pas de l'Archevéché que tu dois connaitre.


2)Ce qui me frappe dans une salle c’est plus la dynamique vers des sons faibles que l‘on ne pourrait pas entendre sur une chaine que vers les sons les plus forts.


3)Ces effets sont dus à des micros qui sont placé trop près des chanteurs.


C’est vrai mais  depuis que j‘ai le préampli Spectral les choeurs ne sont plus de la bouillie.

4)Après tu décris un concert acoustique classique mais la majorité des gens du forum écoutent du jazz et des musiques amplifiées où ce qu’on entend  est très différent.


1) En effet, j'ai eu l'occasion de poster à ce propos : les salles immenses (qui sont parfois prestigieuses... et accueillent de prestigieux artistes) sont souvent excessivement grandes par rapport aux capacités des instruments. C'est encore pire en extérieur (arènes de Vérone, Roque d'Anthéron). Il ne faut pas oublier que la musique a été écrite dans un contexte historique d'exécution. Ainsi, même la salle de 500 personnes est trop grande pour des pièces baroques luth - chant. on a un effet bien plus convainquant dans les salles de répétition.

2) Oui, comme toi et Lupu. Disons que ce qui me gêne dans les enregistrements c'est la taille proportionnellement excessive des instruments jouant seuls et piano et l'effet de rétrécissement de l'orchestre quant il joue fort : c'est le contraire de l'intention artistique du compositeur ! Ca me brouille l'écoute.

3) C'est en effet une des raisons. C'est pour aller chercher un maximum d'information. Ca induit un changement de perspective fâcheux suivant l'intensité du jeu d'un orchestres (près/loin).

4) Oui, ce sont en effet des concerts dit "classiques" avec des instruments et des voix non amplifiés. C'est le type de situation où on peut avoir des références. En revanche pour la musique amplifiée c'est beaucoup plus difficile, parce qu'en plus de la salle, se pose le problème de la sonorisation. J'ai ainsi écouté le même concert d'Ahmad Jamal à l'Espace Julien à Marseille (magnifique), au Théatre des champs Elysées (médiocre) et au Théatre du moulin à Marseille (très mauvais). Donc je n'ai pas très confiance en ces références d'écoute.

Par curiosité, après avoir entendu Goran Bregovic au théatre d'Orange, j'ai passé les mêmes morceaux chez moi. C'était mieux sur les Khorn, à par l'effet des basses qui faisaient voler les jambes de pantalon et les jupes des filles en live, mais pas chez moi. En concert, le volume sonore des aigus était insoutenable.
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #12 par AJMARS » 16 Mar 2023 à 21:17

PP_65 » 16 Mar 2023, 16:02 a écrit:J'étais là :
https://www.discogs.com/fr/release/3112 ... pen-Speech
Il vaut mieux que je ne pense pas au concert ( et à la sonorité de la -petite- salle que je connais bien en étant au 1er ou snd rang ) , quand il m'arrive de passer le CD .


Bonsoir
Ce qui me gêne le plus souvent dans les différences concert/reproduit c'est la différence de vitesse d'établissement et d'extinction sur les sons percussifs ou rapides. Par exemple aucun système ne permet d'avoir une caisse claire ou un tom reproduit correctement, ça ne monte jamais assez vite, ça ne monte jamais assez haut et ça ne décroit jamais avec le bon timing (ça traine). Sur le piano, j'ai un peu la même impression. Sur des sons plus entretenus, ou sur le chant, je trouve que l'illusion est meilleure, même si la plage dynamique est souvent trop courte vers le bas (les sons faibles).
Je sais que beaucoup ne seront pas d'accord, mais je pense que les systèmes à haut rendement et à grande surface de rayonnement, ou à pavillons s'en tirent bien mieux que les systèmes MR/BR sur ces critères, à cause de la compression due aux phénomènes de mauvaise transmission d'énergie dans les haut-parleurs, que l'augmentation de la puissance des amplificateurs ne permet pas de compenser. Après pour d'autres raisons, la taille des systèmes HR à pavillons pose vite d'autres problèmes d'intégration, de fusion des voies, etc..

Une voie medium/aigu à compression / pavillons possède de bien intéressantes capacités dynamiques et des taux de distorsion bas, une extension de la dynamique importante vers le haut (les forts niveaux) tout en ne perdant rien sur les faibles niveaux par rapport à d'autres technologies.
Par contre il y a souvent une rupture avec ce que peut faire une voie de grave bass-reflex, même de grand volume, équipée de HPs de grande taille.

Idéalement, j'irais vers un système relativement "compact" deux ou trois voies, tout pavillon, un peu comme ce sur quoi travaille Bamboufou, mais avec un pavillon de médium plus petit. Qui devrait pouvoir avec les corrections adéquates, reproduire la bande 35 - 15000 Hz pas trop mal... mais encore loin du réel, et c'est très envahissant dans une pièce, on a pas tous envie de vivre avec un système aussi grand ou dans une pièce "dédiée".

A plus
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #13 par 6gale13 » 17 Mar 2023 à 00:31

AJMARS a écrit:Bonsoir
Ce qui me gêne le plus souvent dans les différences concert/reproduit c'est la différence de vitesse d'établissement et d'extinction sur les sons percussifs ou rapides. Par exemple aucun système ne permet d'avoir une caisse claire ou un tom reproduit correctement, ça ne monte jamais assez vite, ça ne monte jamais assez haut et ça ne décroit jamais avec le bon timing (ça traine). Sur le piano, j'ai un peu la même impression. Sur des sons plus entretenus, ou sur le chant, je trouve que l'illusion est meilleure, même si la plage dynamique est souvent trop courte vers le bas (les sons faibles).
Je sais que beaucoup ne seront pas d'accord, mais je pense que les systèmes à haut rendement et à grande surface de rayonnement, ou à pavillons s'en tirent bien mieux que les systèmes MR/BR sur ces critères, à cause de la compression due aux phénomènes de mauvaise transmission d'énergie dans les haut-parleurs, que l'augmentation de la puissance des amplificateurs ne permet pas de compenser. Après pour d'autres raisons, la taille des systèmes HR à pavillons pose vite d'autres problèmes d'intégration, de fusion des voies, etc..

Une voie medium/aigu à compression / pavillons possède de bien intéressantes capacités dynamiques et des taux de distorsion bas, une extension de la dynamique importante vers le haut (les forts niveaux) tout en ne perdant rien sur les faibles niveaux par rapport à d'autres technologies.

Chacun a sa sensibilité. La dynamique des percussion (caisse claire, tom....) n'est pas ce que j'ai mis en avant dans mes post. Mais en te lisant, Ajmars et en y repensant, oui je partage aussi cette impression sur la dynamique même si je ne sais pas l'exprimer avec autant de précision. Probablement un manque de pratique des percussions de ma part.

Pour le piano, j'ai des expériences très variables suivant que je joue sur un piano droit (tous ne sont pas mauvais) tous couvercles ouverts (la dynamique est extrêmement forte) ou sur un piano de concert (qui projette sur le côté donc avec proportionnellement moins de dynamique par rapport au sustain). Mais ma grande surprise d'il y a deux ans, ça a été devoir à quel point le Steinway D-274 était meilleur comme auditeur que comme pianiste à peut prêt sur tous les critères (dynamique, timbres). J'anticipe les controverses : jouer sur ce type d'instrument reste particulièrement jouissif, et quand je parlais de dynamique, je ne parlais pas de la palette de nuances infiniment plus grande sur un piano de concert que sur un piano droit, mais sur le rapport entre la percussion et le développement du son par la table d'harmonie. Entre autres raisons, les pianos droits sont limités dans la nuance piano par l'implantation de la mécanique verticale où les marteaux travaillent horizontalement (et non pas de bas en haut par gravité). Et bien évidement, ils n'ont pas les mêmes capacités à faire un gros son qu'un engin de 2,7 m.

Enfin là ou j'en suis de ma compréhension, j'arrive à la même conclusion que toi sur le HR, solution que j'ai adoptée il y a environ 5 ans. D'ailleurs, comme certains avaient des doutes sur la fidélité de la grande dynamique de la Klipschorn, je commençais les écoutes en jouant du piano avant de passer sur la chaîne, histoire de se remémorer ce que sont la dynamique et le volume d'un vrai piano. Disons que mon Yamaha SU 118 en vrai se défend correctement contre un enregistrement d'un piano de concert pourtant réglé et harmonisé aux petits oignons.
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #14 par mascarille2 » 17 Mar 2023 à 00:35

6gale13 » 12 Mar 2023 à 21:02 a écrit:Bonjour,

J'initie ce fil à la suite des fréquents débats sur la référence au son réel des instruments et aussi entre mesure et écoute. Ca me semble être une bonne occasion de comprendre ce que nous recherchons à travers la hifi notamment en partageant nos références à la réalité. On aimerait bien être fidèle à ce qui  a été enregistré, mais souvent il faut passer par un système pour savoir justement ce qui est enregistré. Dans de rares cas les foromeurs entendent les instruments live puis l'enregistrement qui en est fait. Peut être pourrais-je me prononcer sur certaines captations... mais il faut être conscient qu'on entend alors largement autant les choix d'enregistrement que de restitution par son système. Ce fil propose de recenser des expériences empiriques d'écoute et de mettre en évidence leurs caractéristiques remarquables.


Des photos illustreraient avantageusement le propos et on comprendraient mieux ce qu'on est censé en retenir. Merci pour ce CR.
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #15 par lupu » 17 Mar 2023 à 02:31

PP_65 » Hier à 16:02 a écrit:J'étais là :
https://www.discogs.com/fr/release/3112 ... pen-Speech
Il vaut mieux que je ne pense pas au concert ( et à la sonorité de la -petite- salle que je connais bien en étant au 1er ou snd rang ) , quand il m'arrive de passer le CD .


La musique contemporaine, le free jazz,  ou toute musique considérée comme "difficile " par rapport  à d'autres plus " consensuelles " gagnent  à être rencontrées au concert.  Le problème c'est la possibilité de la rencontre !  Certains orchestres proposent des abonnements  ou des programmes de concert incluant des pièces de compositeurs d'aujourd'hui  pour créer la découverte et peut-être le lien.
Car les musiques dissonantes, "agressives ",  apparemment confuses, " contemporaines " en somme, le paraissent toujours moins au concert qu'au disque. Pour toutes sortes de raisons. D'abord parce que c'est la vie et qu'on y est nécessairement plus impliqué et dans une relation moins froidement critique que face à de la conserve. Et puis parce que l'absence d'écran entre le phénomène acoustique et nos oreilles le rend beaucoup plus riche, éloquent, et ... supportable,  sinon séduisant. Je ne sais plus quel compositeur disait: " ma musique n'est pas moderne, elle est mal jouée. "  Ainsi la musique contemporaine ne serait  pas tant " pénible " qu' imparfaitement  reproduite,  et nos habitudes d'écoute insuffisantes pour livrer les codes de compensation.  
Et d'une manière plus générale la qualité améliorée d'un système peut faire adhérer à des musiques ou des instruments pour lesquels on pouvait avoir des réticences a priori ( on a déjà parlé du clavecin ). Il me semble qu' un bon système a tendance à " civiliser " les musiques un peu " sauvages ". Je ne me suis moi-même mis à écouter du jazz  ou à apprécier des disques qui jusque là avaient tendance à me casser  les oreilles ou à me taper  sur les nerfs qu'à partir d'un certain niveau de qualité de la chaîne !  
En classique les oeuvres de Varèse, Messiaen, Boulez sont d'incroyables fêtes, de véritables orgies  sonores au concert, que tout audiophile, amoureux du son autant, voire plus que de la musique,  devrait pouvoir apprécier.  Mais elles sont de celles que le disque peine un peu trop à approcher, et qui paraissent par ce truchement bien plus dissuasives qu'elles ne le sont en réalité  pour les oreilles  effarouchées, sarcastiques  ou indifférentes. J'ai le souvenir d'une oeuvre de Xenakis où les spectateurs étaient encerclés d'assez près par un groupe de 6 ou 8 timbaliers, exécution évidemment impossible à restituer au disque.  Mais qui peut résister à une telle expérience si elle lui est offerte ?
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #16 par PP_65 » 17 Mar 2023 à 08:18

Je l'ai toujours dit à des amis qui ont du mal avec ce que je peux écouter ; personnellement, je ne me pose plus de question en ce qui concerne les problèmes que tu poses dans ce fil : c'est trop douloureux ^^
PS : en simple expérience auditive , il me manque effectivement, celle de concerts d'oeuvres pour orchestre de Boulez ou équivalent .
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #17 par 6gale13 » 17 Mar 2023 à 10:13

mascarille2 » Aujourd’hui à 00:35 a écrit:Des photos illustreraient avantageusement le propos et on comprendraient mieux ce qu'on est censé en retenir. Merci pour ce CR.
Merci Mascarille2. Je suis d'accord sur l'intérêt des photos : dans mon premier post j'ai mis un lien qui permet de voir la salle : http://bjf-regards.fr/conservatoire-aix-en-provence/  

Je partage l'expérience de Lupu sur la musique contemporaine. La recherche d'effet sonores et le travail sur les timbres y sont souvent porté au plus haut point... et oui, problème de reproduction de ces effets qui perdent de leur fraîcheurs mis "en conserve". Merci pour ces contributions qui enrichissent le fil.
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #18 par AJMARS » 17 Mar 2023 à 10:29

Bonjour,

Une autre approche peut être que l'on ne cherche pas à reproduire la fidélité de la scène sonore, de la dynamique et des niveaux produits au concert, mais plutôt une interprétation plausible et adoucie, rendue compatible avec une écoute en milieu domestique avec des niveaux et une dynamique plus faible, une bande passante plus réduite (en particulier en bas), et avec une taille de matériel compatible avec une exploitation dans un salon.
C'est en gros ce que l'on fait avec les "petits" systèmes type colonne ou monitors, en se concentrant peut être la reproduction des timbres.

C'est aussi une approche qui se tient et qui est réaliste sur les moyens à mettre en œuvre. On en cherche plus à reproduire le concert, mais à faire ce que l'on peut de mieux, compte tenu des possibilités.

C'est ce que font tous les gens qui utilisent des ls3/5a, des colonnes de taille raisonnable, ce que je fais avec mes MM1, etc.. Après tout ce qui est important c'est de pouvoir apprécier la musique, de vivre avec elle quand on le souhaite, d'y prendre du plaisir, de se cultiver, d'en parler, d'échanger autour d'elle... etc. C'est déjà beaucoup.

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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #19 par lupu » 17 Mar 2023 à 11:25

Alors quelque chose comme l'homothétie ?  Mais les progrès techniques entretiennent la tentation d'augmenter l'échelle.
Dans le même temps on a besoin entretenir  l'idée que le réel est inatteignable,  sans laquelle  on tue l'aspiration au " graal, " et donc la passion. Ce à quoi on aspire on ne veut pas vraiment l'atteindre, et en l'occurence on ne le peut pas, ce qui est très pratique ! Pour l'audiophile, un des plaisirs paradoxaux du concert c'est de constater à quel point le réel écrase sa reproduction: on s'en réjouit inconsciemment autant qu'on en pleure !
Cette ambiguïté est peut-être aussi  un peu à l'oeuvre  pour le spectacle sportif. Il y a longtemps qu'on peut considérer, et qu' on accepte même l'idée qu'on suit aujourd'hui quasiment mieux un match de foot à la télé que sur place. Mais cette idée cohabite tranquillement avec le constat que les stades, comme les salles de concert,  ne désemplissent pas !  Mais l'image ne suscite peut-être pas la même inquiétude ontologique ( pardon ! ) que le son. Et puis  il s'agit alors de la comparaison entre l'expérience collective et l'expérience individuelle qui est sans doute autre chose, comme lorsqu'on a craint que les progrès du HC vident  les salles, ce qui ne s'est pas produit.
Dernière édition par lupu le 17 Mar 2023 à 11:38, édité 1 fois.
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Re: Ecoutes live : enseignements pour nos systèmes

Message #20 par AJMARS » 17 Mar 2023 à 11:34

Bonjour,
Oui, on sous estime souvent le besoin de l'implication directe dans un évènement.

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