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Keith jarrett: petit guide de survie discographique

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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #61 par PP_65 » 13 Juil 2017 à 11:43

Je ne me fais aucune idée, je pars de ce que je tiens d'un spécialiste ( je vais rechercher son nom) du  baroque ( qui a travaillé avec un ami architecte sur un projet de conservatoire) : les partitions d'époque ( jusqu'à même Mozart) laissaient une grande liberté d'interprétation .
Et je ne vois pas où j'ai exprimé une échelle de valeurs mettant l'improvisation au dessus de tout .
Parano un jour , parano toujours .
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #62 par peyrerouge » 13 Juil 2017 à 11:59

Quand tu dis  
"tout le monde sait les libertés données par les partition initiales et le fait que la transmission du Classique les a supprimées , balayant pendant des décennies  l'improvisation du cursus des musiciens ."

tu fais un contresens historique en mode majeur à partir d'un jugement de valeur qui t'est personnel...
"...No dark sarcasm in the classroom..."
  
                     
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #63 par PP_65 » 13 Juil 2017 à 12:09

Quel jugement de valeur ? Je me base sur ce que je sais des propos de William Dongois ( j'ai retrouvé son nom) , la pratique de l'improvisation a bel et bien disparu de la culture Classique pendant des décennies .
http://www.concert-brise.eu/direction.php
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #64 par peyrerouge » 13 Juil 2017 à 12:23

PP_65 a écrit:Quel jugement de valeur ? Je me base sur ce que je sais des propos de William Dongois ( j'ai retrouvé son nom) , la pratique de l'improvisation a bel et bien disparu de la culture Classique pendant des décennies .
http://www.concert-brise.eu/direction.php


C'est archi faux, tu colportes une bêtise, opposer liberté et partition n'a pas de sens (comme la division par zéro...).

Je te répète mais ça a été dit ici à plusieurs reprises: les petits et grands compositeurs/interprètes de l'époque classique et moderne étaient aussi souvent de grands improvisateurs et l'improvisation constituait une partie importante de leur concert, citons à nouveau Mozart Beethoven Liszt Chopin Debussy pour les plus connus...


http://www.classicfm.com/composers/beet ... -steibelt/

interview de JF ZYGEL: A la question Citez un pro de l'impro… il répond " Il faudrait dresser la liste de la plupart des compositeurs du passé. Czerny disait que les improvisations de Beethoven ­valaient mieux que ses sonates. Du temps de Mozart, on venait au concert pour le voir improviser, et pas pour entendre ses sonates qu'on avait chez soi. Lorsque Liszt se produisait à Paris, on pouvait lire sur les affiches: «François Liszt, improvisations."

Chopin et l'improvisation
Le xixe siècle est l'époque des pianistes virtuoses dans leurs interprétations et improvisations. Ainsi, en passant par la mythique improvisation d'Hélène de Montgeroult sur La Marseillaise et les exploits techniques de Franz Liszt, Chopin était, d'après les témoignages de ses proches, un excellent improvisateur sur son instrument de prédilection :

« Dès l'âge le plus tendre, il étonnait par la richesse de son improvisation. Il se gardait bien cependant d'en faire parade ; mais les quelques élus qui l'ont entendu improviser pendant des heures entières, de la manière la plus merveilleuse, sans jamais rappeler une phrase quelconque de n'importe quel compositeur, sans même toucher à aucune de ses propres œuvres, ne nous contrediront pas si nous avançons que ses plus belles compositions ne sont que des reflets et des échos de son improvisation. Cette inspiration spontanée était comme un torrent intarissable de matières précieuses en ébullition. De temps en temps, le maître en puisait quelques coupes pour les jeter dans son moule, et il s'est trouvé que ces coupes étaient remplies de perles et de rubis. »

— Julian Fontana, Préface aux œuvres posthumes de F. C., p. 1-2.
D'autre part, lors de sa prime jeunesse, Chopin avait eu l'occasion de s'exercer longuement dans cet art lors de ses passages au château du grand-duc Constantin, et le marquis de Custine a énormément parlé des improvisations du jeune Polonais (cf. Chopin vu par ses contemporains).

Eugène Delacroix nous laisse un témoignage sur ce sujet :

« En revenant avec Grzymala, nous avons parlé de Chopin. Il me contait que ses improvisations étaient beaucoup plus hardies que ses compositions achevées. Il était en cela, sans doute, comme de l'esquisse du tableau comparé au tableau fini. »

— Eugène Delacroix, Journal, 20 avril 1853, II, p. 22.


Pour Claude Debussy
http://djupdal.org/karstein/debussy/pianist/p10.shtml
Dernière édition par peyrerouge le 13 Juil 2017 à 12:46, édité 2 fois.
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #65 par lcartau » 13 Juil 2017 à 12:35

De l'art de généraliser une intuition qui va dans son sens... Jean Pascal sort de ce corps !


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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #66 par PP_65 » 13 Juil 2017 à 13:20

peyrerouge » 13 Juil 2017, 12:23 a écrit:C'est archi faux, tu colportes une bêtise, opposer liberté et partition n'a pas de sens (comme la division par zéro...).

Je te répète mais ça a été dit ici à plusieurs reprises: les petits et grands compositeurs/interprètes de l'époque classique et moderne étaient aussi souvent de grands improvisateurs et l'improvisation constituait une partie importante de leur concert, citons à nouveau Mozart Beethoven Liszt Chopin Debussy pour les plus connus...


http://www.classicfm.com/composers/beet ... -steibelt/

interview de JF ZYGEL: A la question Citez un pro de l'impro… il répond " Il faudrait dresser la liste de la plupart des compositeurs du passé. Czerny disait que les improvisations de Beethoven ­valaient mieux que ses sonates. Du temps de Mozart, on venait au concert pour le voir improviser, et pas pour entendre ses sonates qu'on avait chez soi. Lorsque Liszt se produisait à Paris, on pouvait lire sur les affiches: «François Liszt, improvisations."

Chopin et l'improvisation
Le xixe siècle est l'époque des pianistes virtuoses dans leurs interprétations et improvisations. Ainsi, en passant par la mythique improvisation d'Hélène de Montgeroult sur La Marseillaise et les exploits techniques de Franz Liszt, Chopin était, d'après les témoignages de ses proches, un excellent improvisateur sur son instrument de prédilection :

« Dès l'âge le plus tendre, il étonnait par la richesse de son improvisation. Il se gardait bien cependant d'en faire parade ; mais les quelques élus qui l'ont entendu improviser pendant des heures entières, de la manière la plus merveilleuse, sans jamais rappeler une phrase quelconque de n'importe quel compositeur, sans même toucher à aucune de ses propres œuvres, ne nous contrediront pas si nous avançons que ses plus belles compositions ne sont que des reflets et des échos de son improvisation. Cette inspiration spontanée était comme un torrent intarissable de matières précieuses en ébullition. De temps en temps, le maître en puisait quelques coupes pour les jeter dans son moule, et il s'est trouvé que ces coupes étaient remplies de perles et de rubis. »

— Julian Fontana, Préface aux œuvres posthumes de F. C., p. 1-2.
D'autre part, lors de sa prime jeunesse, Chopin avait eu l'occasion de s'exercer longuement dans cet art lors de ses passages au château du grand-duc Constantin, et le marquis de Custine a énormément parlé des improvisations du jeune Polonais (cf. Chopin vu par ses contemporains).

Eugène Delacroix nous laisse un témoignage sur ce sujet :

« En revenant avec Grzymala, nous avons parlé de Chopin. Il me contait que ses improvisations étaient beaucoup plus hardies que ses compositions achevées. Il était en cela, sans doute, comme de l'esquisse du tableau comparé au tableau fini. »

— Eugène Delacroix, Journal, 20 avril 1853, II, p. 22.


Pour Claude Debussy
http://djupdal.org/karstein/debussy/pianist/p10.shtml

Tu ne sais pas lire : je ne parle pas des compositeurs mais du statut de la partition et, en conséquence, du cursus de formation des interprètes . Bref, le roquet est tombé dans le panneau . La seule chose intéressante que tu aurais pu sortir , c'est à partir de quelle époque , l'improvisation a-t-elle été bannie des concerts .
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #67 par peyrerouge » 13 Juil 2017 à 13:30

PP_65 a écrit:
Tu ne sais pas lire : je ne parle pas des compositeurs mais du statut de la partition et, en conséquence, du cursus de formation des interprètes . Bref, le roquet est tombé dans le panneau . La seule chose intéressante que tu aurais pu sortir , c'est à partir de quelle époque , l'improvisation a-t-elle été bannie des concerts .



Tel le grand Quichotte tu te fabriques des moulins à vent que tu combats tristement...
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #68 par PP_65 » 13 Juil 2017 à 14:04

Qui a amené le débat sur ce thème en parlant de Gould ?
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #69 par habermas » 13 Juil 2017 à 21:56

PP_65 a écrit:Je ne me fais aucune idée, je pars de ce que je tiens d'un spécialiste ( je vais rechercher son nom) du  baroque ( qui a travaillé avec un ami architecte sur un projet de conservatoire) : les partitions d'époque ( jusqu'à même Mozart) laissaient une grande liberté d'interprétation .


Il y a un fond de vérité dans ce que tu dis mais qui mériterait d'être nuancé. Oui, la basse chiffrée donne beaucoup de liberté aux interprètes dans le choix de l'accompagnement de la structure mélodique principale. Oui, les ornements sont au coeur de l'interprétation d'une oeuvre au clavecin ou à l'orgue. Mais dans la basse chiffrée, la structure contrapunctique doit être rigoureusement respectée et les accords d'harmonie ainsi que le développement mélodique sont régies par des règles assez encadrée. Idem pour l'usage des ornements, si tu t'intéresse à la question et que tu consultes les ouvrages du 17e et du 18e siècle sur le clavecin, tu t'aperçois rapidement que les ornements n'étaient tolérées qu'avec les plus grands virtuoses musiciens.

De la même manière, sans même parler d'improvisation pure, les variations improvisées sur un thème était déjà considéré comme un évènement absolument rare et un talent d'exception. La raison pourquoi Frédéric de Prusse a invité J.S. Bach jouer à sa cour était qu'il avait entendu son fils CPE Bach lui dire qu'il était un maître dans l'art d'improviser des variations. Mais au final, il s'agit d'un exercice de style et de contrepoint qui consiste à ajouter des voix à une ligne mélodique initiale. Parler dès lors de l'improvisation ou encore la variation par rapport à la partition comme quelque chose de courant est un contresens historique.
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #70 par PP_65 » 14 Juil 2017 à 01:54

J'ai cité ma source , malheureusement je n'ai pas trouvé (sur le net) un texte faisant référence à ce que j'ai écrit de manière plus précise . Je n'imagine pas que c'est un décret qui a banni l'improvisation dans l'interprétation des oeuvres dites classiques , cette pratique a du avoir une place qui a varié avec les époques .
Sinon ce soir à Luz , pile poil dans le débat :
http://www.tricollectif.fr/quatuor-machaut/
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #71 par JB14 » 19 Nov 2020 à 11:07

pat55 » 11 Juil 2017, 15:14 a écrit:Petit guide de survie pour ne pas s’égarer dans la luxuriante forêt discographique (+ de 80 albums) du pianiste, unique star actuelle du jazz.
(bien sûr, ce guide est parfaitement contestable mais je vous le livre tout de même)

Si l’on ne devait en garder qu’un seul : sautez votre tour sans passer par la case départ. N’avoir qu’un seul album de Keith Jarrett, ce serait comme n’avoir qu’un seul album de Miles Davis, de JS Bach ou des Beatles, vaut encore mieux ne rien avoir du tout.

Si l’on ne devait en garder que 5 : Là, on peut commencer à discuter. La carrière du pianiste se divise grosso-modo en 4 formations distinctes se recoupant de temps à autres : quartet Americain et quartet Européen dans les années 70, le célèbre trio avec Jack Dejohnette à la batterie et Gary Peacock à la basse depuis 1983 et, courant sur toute sa carrière, les albums solos.

Le plus célèbre d’entre eux, “The Köln Concert“ de 1975, enregistré sur un piano pourri, Jarrett  n’acceptant de jouer et d’enregistrer que pour les beaux yeux de l’organisatrice. On connaît la suite. Album d’une époque, vendu à plus de 3 millions d’exemplaire, boudé par certains (consensuel, facile, forçant le trait, …) mais indispensable. Le concert s’ouvre sur quatre notes désormais portées à la postérité, en fait la sonnerie de rappel de la salle de concert de Cologne reprise au piano, quatre notes qui projetterons les spectateurs dans un univers musical inconnu jusque là. Autre album indispensable, le plus beau à mes yeux, apothéose du quartet Américain, Charlie Haden à la basse, Paul Motian à la batterie et Dewey Redman au saxo, édité en 1977, “The Survivor’s Suite“, longue suite orchestrale empreinte de spiritualité, cérémonial majestueux en deux parties, “Beginning“ et “Conclusion“, sur lequel, en une avancée inexorable,  on voit se construire pas à pas un paysage musical grandiose et d’une beauté saisissante.

En 1983, retour aux fondamentaux avec deux albums sobrement intitulés Standards vol 1 et vol 2, regroupés désormais en un coffret. Ces deux albums jumeaux ne se contentent pas de moderniser et de dispenser une lecture revigorante de classiques du jazz qui fera date, ils célèbrent aussi en fanfare le début d’une autre grande histoire de Keith Jarrett, celle d’un trio exceptionnel de longévité et de complémentarité avec Dejohnette et Peacock, débuté en 1983 et qui semble désormais être terminé si l’on en croit un interview accordé à Jazz Magazine en 2015 où le pianiste explique qu’en raison de la surdité de Gary Peacock, il préfère arrêter la formule. Il semble pourtant que le sourdingue ne l’entende pas de cette oreille puisqu’il sortira la même année un album réjouissant, le formidable “Now This“ en trio (avec cette fois Marc Copland et Joey Baron) sur le même label, ECM.

     Prenez “Köln Concert“ et déclinez le pour trio, le même trio susmentionné et vous obtiendrez  “Changeless“, aussi lyrique, aussi mélodique, mais sous forme cette fois d’expérience musicale collective pour un résultat d’un niveau rarement approché. Enregistré en 1987 à l’occasion d’une tournée américaine, probablement l’album sur lequel la complicité avec Dejohnette est la plus évidente.Enfin, en guise de cinquième album, il est difficile de faire l’impasse sur le quartet Européen où le pianiste côtoie celui qui deviendra l’autre grande vedette d’ECM, le saxophoniste norvégien Jan Garbarek. L’euphorique “Sleeper“, un double album enregistré en public à Tokyo en 1979 et sorti tardivement en 2012, donne une palette luxuriante des possibilités de ce quartet un brin mésestimé.

Et plus si affinité: Toujours au Japon et cette fois en solo, “The Sun Bear Concerts“, une série de 5 concerts solos enregistrés en 1976 et édité sous forme de coffret de 6 Cds (c'est pas donné mais faut pas hésiter si vous avez une petite rentrée d'argent). Là encore, comme beaucoup d’enregistrements en solo de ces années 70, 80 et parfois 90, on approche les cimes musicales. Si vous êtes un peu moins fortuné, se contenter du double  “Bremen-Lausanne“ voire du simple “Paris Concert“, autres témoignages d’un Jarrett en grande forme, et peut-être aussi une curiosité, “Gurdjieff. Sacred Hymns“, des interprétations de mélodies orientalisantes  chantonnées par le “philosophe“ ésotérique Georges Gurdjieff , recueillies et transcrites par Thomas de Hartmann, un de ses disciples musicien.

En trio, surtout ne pas faire l’impasse sur les indispensables “Standards Live“ et surtout “Still Live“ ainsi que le troublant “Bye bye Blackbird“ en hommage à Miles Davis avec qui il a joué durant un peu plus d’un an au début des années 70.  Au cours des années 1990 et 2000, il a livré pléthore d’album avec ce trio, et si l’on pourra parfaitement se passer du coffret Live “At the blue Note“, on pourrait éventuellement se rabattre sur “Whisper Not“, “The Cure“, “The out of Towners“ et surtout “Inside Out“. Difficile d’ignorer “Tresure Island“ et surtout  “Death and the flower“ du quartet americain, qui parvient presque à se hisser au niveau de  Survivor’s suite.

Les plus curieux pourront aussi explorer l’antiquité Jarrettienne, celle du temps ou le quartet americain n’était encore qu’un trio avec Haden et Motian, “Somewhere Before“ avec une reprise de “My Back Pages“ de Bob Dylan ou “Life Between the Exit Signs“, son tout premier album de 1967.

Voilà, c'est un peu long mais vous n'êtes pas obligé de tout lire, c'était à l'origine un billet de mon blog que j'ai remanié.
cordialement
pat55

Salut Pat,
Je vais faire très court : j'avais loupé ton message à l'époque. Mais franchement, chapeau et merci du cadeau partagé.
Et le plus troublant, c'est que je crois que nous avons une vision très proche de ce très grand bonhomme. Et mes 5 disques de tête auraient été tes choix ou quasi. En commençant par le prodigieux (et peu connu je trouve) The Survivor's Suite. Album sublime qui fait aussi se demander pourquoi Dewey Redman n'a pas été immédiatement reconnu comme l'un des plus grands sax ténor ever.
En tous les cas, cela donne envie de ressortir mes galettes : j'ai redécouvert ainsi il y a peu l'album solo La Scala, il se passe quelque chose. Le lieu doit y faire, aussi. Mais bon, j'arrête.


Si, une chose  pour un artiste de Jazz, vendre des palanquées de disques avant d'être mort, manifestement cela n'aide pas à être reconnu par l'élite de la critique. C'est dingue ce que Keith Jarrett s'est pris dans la tête après le succès phénoménal du Köln Concert. Immédiatement accusé de faire de la soupe, du commercial, etc. Il n'y a que Miles qui a échappé à cette malédiction ou quasi. Peut-être aussi Bill Evans et T. Monk.
Un exemple récent ? Brad Melhdau. Il n'a pas la notoriété de Keith Jarrett, mais quand même. Et vas y que je te le casse dès qu'il commence à vraiment remplir les salles. Si en plus c'est une chanteuse belle et blonde qui vend bien ses disques, là, c'est l'hallali, quel que soit son talent.
Mais encore une fois : merci !
JB
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #72 par telonioos » 19 Nov 2020 à 14:06

Merci Jean d'avoir exhumé ce post de pat55. Ironie du sort, j'ai ressorti mes LP et mes fichiers Keith.

Suis tombé ce matin sur ça :

https://vimeo.com/81331947

A tomber, et je crois que c'est dans les "surviror's suites".
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #73 par PP_65 » 19 Nov 2020 à 14:14

Un exemple récent ? Brad Melhdau. Il n'a pas la notoriété de Keith Jarrett, mais quand même. Et vas y que je te le casse dès qu'il commence à vraiment remplir les salles. Si en plus c'est une chanteuse belle et blonde qui vend bien ses disques, là, c'est l'hallali, quel que soit son talent.
Mais encore une fois : merci !
JB

Pas le temps maintenant mais je vais argumenter sérieux .
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #74 par dead_man » 19 Nov 2020 à 16:13

peyrerouge » 12 Juil 2017, 09:45 a écrit:

Je sens qu'on ne va pas tarder à évoquer ici les notaires...


:cheesygrin:  ..... Aaaaaahhhhh Marciac et les places réservées à la sous préfecture !!! :cheesygrin:
Jamais l'aigle ne perdit plus de temps qu'en apprenant du corbeau.
William Blake .
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #75 par pat55 » 19 Nov 2020 à 16:28

Bonjour
une reprise de Keith Jarret (l'album “Death and the flower“) par Stephan oliva et la chanteuse suisse Suzanne Abbuehl. Sublime!

le reste de l'album, plusieurs reprises de Jimmy Giuffre, c'est pas rien non plus, est de la même engeance.
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #76 par olivier-49 » 19 Nov 2020 à 19:32

telonioos » 19 Nov 2020, 14:06 a écrit:Merci Jean d'avoir exhumé ce post de pat55. Ironie du sort, j'ai ressorti mes LP et mes fichiers Keith.

Suis tombé ce matin sur ça :

https://vimeo.com/81331947

A tomber, et je crois que c'est dans les "surviror's suites".


Non, c'est sur le double album "Tribute" du Trio, dans lequel Jarrett rend hommage aux grands musiciens qu'il vénère en leur dédiant un morceau à chacun.
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #77 par telonioos » 19 Nov 2020 à 21:38

Merci Olivier.
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Re: Keith jarrett: petit guide de survie discographique

Message #78 par jll92 » 25 Nov 2020 à 09:12

Dans la toute première partie de ses enregistrements Keith accompagne Charles Lloyd en 67 a Montreux. Le dernier titre Flowers est magnifique. Rien a voir avec ses disques solo ou les rios. Pour ma part j'aime bien les deux. Le côté contemplatif des uns et la fougue d'un jeune de 22 ans et la symbiose des trois.
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