Découplage, quand la magie fonctionne.

[opera]

Sous ma Lenco, châssis en CTP de 50 mm, j'utilise 4 gros pieds en PVC creux remplis de grenaille de plomb et vissés dans le bois.
Elle est posée sur un meuble en CTP très lourd. Ça n'est ni du couplage ni du découplage mais c'est efficace.

[airV]

Je crois que la LP12 est construite comme ma Thorens: le fond est fixé à la caisse sur le pourtour, et principalement sur les renforts aux quatre coins. Mais surtout, ce fond n'est pas très rigide. La position idéale pour les pieds est de ce fait dans les coins. S'ils sont plus centrés, le maintien est moins franc. Dans ce cas il vaut mieux remplacer les pieds d'origine par les autres.

C’est la même chose pour la TT2

[uyaz]

Sous ma Lenco, châssis en CTP de 50 mm, j'utilise 4 gros pieds en PVC creux remplis de grenaille de plomb et vissés dans le bois.
Elle est posée sur un meuble en CTP très lourd. Ça n'est ni du couplage ni du découplage mais c'est efficace.

La Lenco est non suspendue si je ne me trompe pas, et on recherche justement une structure la plus lourde et la plus inerte possible, ou à défaut d'être inerte (pas simple), absorbante, comme le CTP, pour éviter que le moteur et le mouvement ne fassent résonner l'ensemble. Sur nos platines suspendues légères, la structure est conçue pour résonner, et on cherche donc à s'assurer qu'elle résonne de façon autonome, sans être polluée par les résonances parasites du supports notamment. Donc effectivement, on arrive à des solutions radicalement opposées. Alourdir une platine suspendue de type Thorens/Linn/AN n'aurait pas beaucoup de sens; par contre alourdir le meuble support est beaucoup plus intéressant...

[opera]

En effet la Lenco n'est pas suspendue et j’entends bien que les solutions sont différentes pour les platines flottantes ...tu fais bien de le préciser.

[uyaz]

ça reste pile-poil dans le sujet: le rôle des supports en fonction des appareils concernés et de la situation. A vrai dire j'ai toujours été intrigué et attiré par ses platines lourdes, et les solutions qui existent. Je pense que monter un support pour ce type de platine, qui relèvent souvent de l’ébénisterie, doit être passionnant, et je n'exclus pas de m'y essayer un jour... mais pour l'instant, ma Thorens me satisfait pleinement et je crois que si j'apporte une seconde platine vinyle à la maison, je risque de finir dans le jardin avec les deux platines...
Ceci dit, tous les expériences mises en oeuvre pour ces platines peuvent servir pour la constitution de supports lourds sur lesquels poser les éléments.

[Prisme71]

Sous la LP12 j'ai placé 3 Ceraball, je n'ai rien remarqué de mieux...

J'aurais dû préciser que la platine est posée sur 2 cm de CTP de bouleau de Finlande et que c'est cette planche de bois qui est sur trois Ceraball.
Le meuble lui est en verre  

[uyaz]

Effectivement, ça devient plus subtile  
Perso, si j'avais quatre Ceraball j'essaierais l'inverse : la platine sur les Ceraball, sous les pieds ou à leur place, le tout posé sur la planche en CTP, elle-même posée sur ton meuble, éventuellement avec une interface en feutrine, ou patafix, ou patin en caoutchouc, ou autre. Comme ça tes Ceraball découplent la platine, et la planche neutralise l'effet de surface du verre. Pour les patins sous la planche, c'est à voir: ça va isoler la planche du verre, mais du coup la planche va être relativement autonome, et elle sera peut être un peu fine, et le verre sera lui aussi autonome. Sans patin, tu solidarises la planche et le verre, donc la planche est rigidifiée par le verre, et les vibrations du verre sont absorbées par la planche : ça peut être intéressant (ou pas).  Rien ne dit que ce sera meilleur, mais on n'est pas à l'abri d'une surprise... Et c'est en expérimentant qu'on a des chances d'avoir de bonnes surprises... Ou alors on sait modéliser tout le bazar et trouver la solution idéale juste en réfléchissant. Mais si on est juste normal, vu l'enjeu, le tâtonnement me paraît pas mal  

[mkl]

J'aurais dû préciser que la platine est posée sur 2 cm de CTP de bouleau de Finlande et que c'est cette planche de bois qui est sur trois Ceraball.
Le meuble lui est en verre  :redface:

Sous la LP12, on préconise le plus souvent un support léger et rigide. A une époque, il y avait un forumeur qui avait fourni des morceaux de planche en nid d'abeille, mais en solution à pas cher, tu peux tenter le plateau de la table Lack Ikea.

[airV]

Sous la TT2 et donc sous lés Ceraball qui on remplacé les pieds, j’ai une plaque de plexiglas de 25 millimètres d’épaisseur reposant sur 4 pointes vissées sur la structure d’un meuble USM (très rigide). La plaque de plexiglas forme un « pont »
Mais l’esthétique a également guidé cela.

[PP_65]

Il ne peut pas y avoir de solution générale ,  les appareils sont trop différents les uns des autres ; de loin je ne vois que Goldmund qui a appliqué les mêmes principes sur l'ensemble de leur gamme, des sources aux enceintes .
Quelques expériences vécues :
-je reçois un meuble Solidsteel , je monte bien toutes les étagères sur les cônes fournis et prévus : horrible , du verre à l'état sonore ! En virant les cônes et reliant les étagères à la structure avec du ...Patafix , les défauts avaient disparu ; pour la liaison au sol , j'ai mis les deux pointes de devant sur des pieds à semelle caoutchouc ( support industriel ) , à l'arrière elles ont été remplacées par des cônes (visés au meuble)  en contact au sol par une interface dure . A partir de là , je n'ai cherché pas à découpler les appareils des étagères : KISS ( keep it stupid simple) .
-Mes Albatros étaient montées sur roulettes , ça ne faisait vraiment pas gogaudiophile, je les avais virées et réussi à monter des Soundcare à la place , il n'y avait pas que les roulettes qui étaient parties : le grave aussi . Rapidement ( c'était plus simple que de remonter les roulettes ) , j'avais remplacé les Soundcare par des cubes de mdf ; là aussi retour à la normale .
Dans une moindre mesure , j'avais aussi vécu la même chose avec mes Pacific .

[jazzouf]

Moi j ' en reste à mes plaques en lave du Popocatepelt