Des fourmis dans les jambes

[Atlante]

Afro Beat et Afro Funk dans la jungle new-yorkaise, la tribu Ikebe Shakedown a été retrouvée, perdue depuis les 70's entre les hautes frondaisons de verre, de métal et de béton.

Pochette typée roots temporelles, hachures de percussions, battements de guitares, coups de cuivres polis par la dureté des non-courbes de la mégapole. Résonances d'espaces vides ("Tujunga"), fluidité des indigènes blancs citadins et saxos-constrictors ("No names bar" par exemple), qui attaquent sans un mot mais pas sans style. Incursions occasionnelles dans le boogaloo ("Tame the beats") mais chaleurs permanentes sous les pieds. Beaucoup de légèreté dans la course entre les murs de Brooklyn: ça sent le macadam chaud et l'ivresse des mélanges culturels.

Album éponyme deux ans après un prometteur EP "Hard Steppin'".

A écouter frappé, plein pot et direct à la source: shake!!

http://www.amazon.fr/Ikebe-Shakedown/dp ... 545&sr=1-1

et
http://www.amazon.fr/gp/product/B002SJ5 ... 545&sr=1-2

[PP_65]

Qui sent plus le terroir, comme Hendrix parti dans les sables , un clash culturel, pas une fusion infusée à la sauce prisu ;  à ne pas acheter chez Amazon :


http://www.sublimefrequencies.com/

[Atlante]

Y a de la place pour tous les plaisirs, et ceux que l'on n'aime pas ne sont pas forcément des merdes prisuniquiennes: la culture n'est pas synonyme de psychorigidité et avoir du caractère n'est pas forcément avoir mauvais caractère.

Sinon dans l'extrait ci-dessus on sent bien le terroir (ah le mythe du bon sauvage au naturel!...), mais pour y trouver du Hendrix ce doit plutôt être un mirage.

[whereisbrian]

Y a de la place pour tous les plaisirs, et ceux que l'on n'aime pas ne sont pas forcément des merdes prisuniquiennes: la culture n'est pas synonyme de psychorigidité et avoir du caractère n'est pas forcément avoir mauvais caractère.

Sinon dans l'extrait ci-dessus on sent bien le terroir (ah le mythe du bon sauvage au naturel!...), mais pour y trouver du Hendrix ce doit plutôt être un mirage.

Pas sur :)

[PP_65]

Y a de la place pour tous les plaisirs, et ceux que l'on n'aime pas ne sont pas forcément des merdes prisuniquiennes: la culture n'est pas synonyme de psychorigidité et avoir du caractère n'est pas forcément avoir mauvais caractère.

Sinon dans l'extrait ci-dessus on sent bien le terroir (ah le mythe du bon sauvage au naturel!...), mais pour y trouver du Hendrix ce doit plutôt être un mirage.

On ne joue pas de la Strato par hasard en plein désert :

Les goûts se doivent d'être affirmés, sinon, c'est les bisounours .

[Atlante]

Mulatu Astatke a effectivement fait d'excellentes choses avec les Anglais (encore des salauds de pilleurs blancs) Heliocentrics, sur l'album "Inspiration Information 3", et son oeuvre en Ethio-Jazz est très chouette: "New York-Addis-London: the story of Ethio jazz 1965-1975", comme quoi y a pas opposition ni cloisonnement entre le terroir et la mégapole, mais reconnaissance et enrichissement, au moins dans ce cas.

...en plus c'est remuant.

PS: on peut affirmer ses goûts sans balancer son mépris sur ceux des autres.
Et puis pour que les échanges soient "vivables" je ne pense pas qu'il faille écrire à chaque fois que l'on aime pas tel truc ou tel autre, parce qu'en lisant et en écoutant ce que chacun trouve fabuleux y a tout de même peut-être 80% des choses que je trouve au mieux sans intérêt, au pire infâmes. Ce doit être le même ratio de chacun pour la plupart des intervenants, moi y compris, du moins je le suppose.

 J'avais pensé créer un sujet spécifique sur les trucs que l'on avait détestés ou qui nous avaient déçus, mais j'ai l'impression que ce sujet aurait été rempli de bile et de règlements de compte très rapidement. Je veux bien commencer avec le dernier album des Black Bombs, tiens...

[PP_65]

Je ne risque pas d'alimenter le débat sur les Black Bombs car je ne les connais pas . Ne pas confondre mépris et débat animé , du premier ne sort pas grand chose, du second , il en sort souvent une description plus juste de ce que propose un artiste , avec ses défauts et ses qualités .

[Atlante]

Ah merde; je fusionne les Dirt Bombs et les Blacktop, deux des formations de Mick Collins.

Sinon t'as beau dire, l'allusion à Prisunic n'était pas exactement descriptive. Et en l'occurrence j'écrivais justement que Ikebe Shakedown était de l'afro funk à la sauce new-yorkaise, pas une renaissance de Fela ou d'autre monument du genre. Cela n'enlève rien aux qualités intrinsèques de leurs albums (sauf si on déteste en effet ce qui fait aussi bouger).

En revanche, j'avais trouvé un groupe comme Tinariwen "sympathique" dans sa démarche, mais sinon bof quoi.

[PP_65]

"prisu" , je trouve que ça peut coller sur une musique à l'origine presque ethnique dont les origines sont assez éloignées du NYC 2011 , un peu comme le blues et les Stones , je te l'accorde . Il y a "bouger " et "bouger" , le sens de la danse dans un concert de Fela n'était pas le même que celui proposé par un orchestre blanc dans un métropole occidentale du XXIème siècle .

[screw_squirrel]

Quand j'ai des fourmis dans les jambes moi c'est plutôt ça que j'écoute:


Y a de l'Afrique aussi là dedans... Bon c'est sur c'est pas Fela mais on est pas loin quand même y a un lien.