Voilà qui ne date pas de la dernière rosée.
Depuis longtemps j'ai placé les Variations Diabelli pour piano du Bibi en tête de mon choix de la littérature pour piano (ou clavecin !) et pas loin d'être en tête de mon choix de classique tout court (mais en concurrence rude avec l'Orgue Mystique de Tournemire).
Et depuis que j'ai rencontré le 2ème (ou 3ème ?) live de Brendel, j'ai identifié la version qui me touche le plus.
Oeuvre multidimensionnelle, inclassable, sur laquelle il semble que l'on puisse disserter à l'infini.
Avec Brendel 2001 je suis scotché et à moitié tremblotant de la première à la dernière note et pourtant il y en a beaucoup.
Ici, seule ambition : jeter de temps à autre une réflexion, tenter de faire vivre un peu plus ce "monument" qui est assez loin du coeur du grand publique.
En très rapide, je dirais que j'ai l'impression qu'il ne peut pas y avoir mieux en fusion du très terrestre voire même du rigolard et de l'indicible. Et ça se termine par un accord de do majeur qui alourdi par tout ce qui le précède ressemble alors (pour moi) à un concentré d'univers.
PS :

On peut s'attendre à une réaction de dénigrement immédiate de "Pseudo" qui a déjà fait le coup au moins 3 fois (genre le thème est à moitié nul et a un drôle d'accent, les variations c'est pas du meilleur Beethoven, etc....). Des goûts et des couleurs.....
En aparté tout ce que j'ai pu lire sur cette oeuvre était au minimum sympathique je n'ai jamais rencontré de négatif prononcé et il y a même des jugement comme le mien qui place le truc très très haut.
La version que je place en tête se trouve dans cette édition, et occupe tout le CD1.
Je peux vous dire que ce n'est pas un enregistrement très connu ni qui se vend beaucoup a priori ! Mais je prends mon pied !
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