Quelle obstination à vouloir absolument avoir tort !
Pour ceux qui veulent se faire une idée...
http://www.franceculture.fr/emission-mo ... 2012-10-27Michelle Lhopiteau a parlé à un moment ( à 31') effectivement de dépression opposant l'année 1791 où Mozart aurait produit des œuvres essentielles en quantité à l'année 1790 au court de laquelle il n'aurait rien produit, elle parle de cette année comme une année de dépression faisant suite à la mort de son père. Rappelons pour mémoire que Léopold a quitté ce monde en mai 1987, que jusqu'à 1790 la production de Mozart ne s'est pas tarie le moins du monde ne serait ce qu'avec la trilogie Da Ponte, qui culmine en janvier 1790 avec Cosi, dont les représentations seront interrompues par la mort de Joseph II le 20 février , il s'ensuit un deuil officiel jusqu'à la mi avril. Toutes les activités culturelles sont suspendues, plus de commandes officielles en vue et Mozart qui après des années difficiles avait eu un début de retour en grâce auprès de l'empereur, voit comme d'autres artiste sans doute son avenir professionnel s’obscurcir ; car le successeur Léopold II voit les affaires culturelles d'une autre manière : grâces et disgrâces à l'horizon, avec en arrière plan politique le contre coup de la révolution française. La faible production musicale de Mozart pendant cette année 1790 est donc bien plus liée à ces bouleversements, qu'à une dépression liée au décès de son père survenu 3 ans plus tôt, la situation financière de la famille habituellement fragile devient très précaire, où l'on voit Mozart aux abois écrire ses suppliques devenues célèbres à ses quelques amis..
Sur la mort de Mozart, cette dame fait table rase de toute autre hypothèse pour soutenir l'idée d'un autoempoisonnement par une trop grande consommation d'une liqueur connue à l'époque et élaborée par Vincent van Swieten médecin notablement connu et père de Gottlieb, ami et protecteur de Mozart. Mme Lhopiteau parle d'une liqueur fortifiante dont Mozart aurait usé et abusé pour lutter contre la fatigue, la liqueur contenant un sel de mercure, Mozart serait mort d'un empoisonnement du au mercure. Il est un fait connu que cette liqueur au mercure avait comme indication le traitement de la syphilis..., d'autre part l'empoisonnement au mercure se manifeste d'abord par des signes neurologiques qui n'ont pas été signalés et pourtant la mort de Mozart a beaucoup inspiré les exégètes. Mme Lhopiteau est sans doute la seule et pour longtemps à soutenir cette thèse...
Non décidément Mme machin ne m'a pas fait une grosse impression... Elle a simplement tout faux !