Tout est dans le titre.
20 Jan 2014 à 19:03
Le chef d’orchestre italien Claudio Abbado s’est éteint lundi 20 janvier.
http://www.francemusique.fr/actu-musica ... ique-17641Pierre
20 Jan 2014 à 21:19
L'écouter diriger les danses hongroises de Brahms pour contrebalancer la tristesse.....
21 Jan 2014 à 12:39
Curieux le peu de réactions suscitées par cette annonce... Claudio ne jouait pas dans un groupe de rock mythique ?
Ça me donne envie de me passer son 2ème concerto de Brahms avec Brendel :
Mais ce soir seulement (j'évite Brahms avant 18h, déjà que je suis pas des plus productif, en ce moment)...
21 Jan 2014 à 17:25
J'avoue très sincèrement que j'ai assez peu de disques de lui et que je le connais mal. Dans les répertoires qu'il fréquentait, il y a la concurrence de beaucoup de grands anciens, et sans rien avoir à lui reprocher, j'ai du mal à identifier sa "patte" personnelle. Mais c'est peut-être aussi une grande qualité.
21 Jan 2014 à 17:39
fedup » 21 Jan 2014, 11:39 a écrit:Curieux le peu de réactions suscitées par cette annonce... Claudio ne jouait pas dans un groupe de rock mythique ?
Ça me donne envie de me passer son 2ème concerto de Brahms avec Brendel :
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Mais ce soir seulement (j'évite Brahms avant 18h, déjà que je suis pas des plus productif, en ce moment)...
On en a parlé entre nous sur les fils classiques de ce bouge mais ils sont si discrets...
Pour moi, Abbado, ce sont les fabuleux concerts de Lucerne et, en particulier, les Mahler
http://www.amazon.com/Abbado-Conducts-M ... B004P96WJ0
21 Jan 2014 à 19:25
Remarquable parmi d'autres
21 Jan 2014 à 23:47
Devriez essayer les Scènes de Faust de Schumann, avec Abbado et le Philharmonique de Berlin + les choeurs, Bryn Terfel dans Faust.
C'est grâce à cette interprétation que j'ai apprécié cette oeuvre : Britten date, Klee endort et je n'ai pas essayé Herreweghe, enfin pas encore.
C'est couillon, voilà une oeuvre majeure avec un grand O et un grand M, et le peu d'interprétations disponibles ne lui rendent pas justice : avec Klee, par exemple, on comprend pourquoi les jugements copiės et recopiés sur internet (en vrac : Schumann pas à l'aise avec l'opéra, orchestrateur quelconque, sans intérêt sur la fin de sa vie...) ont la vie dure. Ce n'est pas mal fait, juste sans grand intérêt.
Puis un jour, j'ai écouté l'interprétation d'Abbado : les tartines sans fondement sur Schumann en général et Faust en particulier sont subitement devenues dénuées de sens. Et pourtant, je ne cause pas une miette de teuton et le romantisme échevelé sauce Goethe me ferait plutôt fuir. N'empêche que cette oeuvre décoiffe.
Bref, une vraie dėcouverte : me voilà redevable.
22 Jan 2014 à 11:26
J'aime beaucoup ce disque aussi, et puis Margaret Price dans Shéhérazade (moins connue que Crespin dans ce répertoire) y est vraiment extraordinaire