Bébert » Hier à 19:22 a écrit:Justement, pour moi, avis de non-musicien mais plutôt un poil mélomane, je trouve que Bach (dans les interprétations que je connaît) est très différent de ces contemporains, de ces prédécesseurs et de ses successeurs...D'une certaine manière, par exemple, Mozart est daté car il reste datable à l'écoute, on sait que c'est du Mozart car les mélodies sont justes plus parfaites à l'oreille que Haydn par exemple, mais c'est incontestablement une musique de la fin du XVIIIème siècle...alors que Bach...une personne qui écouterait en permanence du Corelli, du Schûtz, du Vivaldi ou du Couperin et quelques autres, on lui ferait écouter ensuite une pièce de Bach, il ne pourrait pas vraiment la rattacher à cette époque. Peut-être à la rigueur, et encore, certains de ses concerti...quoique, même...
je plussoie pour l'analyse
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dans la musique il y a un contenu et un contenant
le contenu, une mélodie, un rythme, une progression harmonique, ou contrapuntique
or cela on le retrouve dans toutes les musiques de toutes les époques, avec du génie parsemé de ci de là
le contenant, c'est la mode du jour, les instruments actuels, la culture de la façon de jouer, d'enregistrer de notre époque
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certains musiciens ont tapé dans me mille > mélodies accrocheuses, reprises 1 an, 10 ans, 1 siècle, 3 siècles plus tard et qui n'ont pas pris une ride
ex, Rosemary Standley/ aussi chanteuse avec Moriarty/ a repris des pièces de Purcell récemment, le contenu est inchangé, l'habillage est refait au goût du jour ... ç'aurait pu être composé aujourd'hui... le génie de la compo n'est pas daté, ou du moins à une échelle culturelle de quelques siècle et lié au continent Europe
inversement, la musique dont le contenu est faible se raccroche à son habillage car il n'habille pas grand chose...
je pourrais faire 3 pages sur le sujet, j'ai une passion de musicologue en plus du mélomane... mais bon, suis un peu flemmard...
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et je pense que dans quelques siècles certaines chansons de Beatles seront devenue des standards........
au sens où elles seront reprises et qu'on en oubliera presque l'original