L'opéra de paris.. en guyane

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L'Opéra de Paris se délocalise en Guyane
Ecoutez 4 minutes En Guyane, les talents lyriques impressionnent au concours "Voix des Outre-mer"

Et Marie-Laure GARNIER (comme l'opéra   ) : M-L GARNIER aux victoires de la musique

Si vous n'allez pas à l'opéra, l'opéra vient à vous ! Une initiative entendue sur les ondes de France Musique ce matin.

A travers des représentations, l’institution lyrique souhaite faire découvrir l’opéra et le ballet à un public éloigné mais aussi détecter de jeunes talents grâce à des ateliers avec des artistes de la compagnie.
Avec Alexander Neef Directeur de l'Opéra de Paris
Les spectacles d’opéra ou de ballet arrivent rarement jusqu’en Guyane… Cette région française située en Amérique du Sud est très souvent lésée d’un point de vue culturel. On dénombre quelques salles de spectacles ainsi qu’un conservatoire à rayonnement départemental qui accueille les artistes guyanais. C’est malheureusement trop peu… C’est pourquoi l’Opéra de Paris vient de lancer un grand projet de coopération culturelle territoriale avec des acteurs culturels locaux. Cette initiative va s’étaler sur trois ans. Elle vient officiellement de débuter cette semaine grâce un spectacle de danse qui a eu lieu mercredi dernier réunissant plusieurs danseurs du ballet de l’Opéra dont Marion Gautier de Charnacé, quadrille dans la troupe. "Ce spectacle était très émouvant car le public était vraiment avec nous" s’enthousiasme la danseuse. Quelques heures plus tôt, la répétition générale qui a été ouverte à des enfants a reçu le même accueil triomphal : "Je n’ai jamais vécu un spectacle avec autant de joie dans la salle" a constaté la jeune femme.
Au-delà des différentes représentations de danse qui vont être proposées durant plusieurs jours à Cayenne, des ateliers de danse classique et contemporaine sont organisés pour les élèves du Conservatoire mais aussi aux autres écoles de danse guyanaises. Bien-sûr le chant lyrique est également représenté puisque des récitals et des ateliers sont aussi au programme. L’objectif étant de diffuser ce répertoire injustement absent de ce territoire. Pour Alexander Neef, directeur général de la maison lyrique parisienne, il est primordial de présenter le travail de l’Opéra avec ses artistes : "Aucune compagnie française n’est jamais venue, il fallait y remédier".
Ce projet mené par Myriam Mazouzi, directrice de l’Académie de l’Opéra de Paris, a instantanément reçu le soutien du directeur lorsqu’il est arrivé il y a deux ans ainsi que de l’Etat. La première étape a été de cibler un territoire précis : "Nos regards se sont tournés vers la Guyane car elle dispose d’infrastructures importantes qui permettent de lancer ce projet et de créer facilement des collaborations entre les acteurs culturels présents sur place" nous explique le directeur. Effectivement, la Guyane est avec La Réunion, le seul département et territoire d'Outre-Mer à disposer d’un Conservatoire.
"On savait que les guyanais attendaient depuis très longtemps ce moment" (Michaëlle Ngo Yamb Ngan)
Lorsque Michaëlle Ngo Yamb Ngan, directrice du conservatoire à Cayenne depuis trois ans, a entendu parler pour la première fois de ce projet, elle n’a pas hésité une seule seconde à en faire partie : "J’ai foncé tête baissée car c’est une très belle opportunité pour la Guyane, surtout quand on fait l’état des lieux des infrastructures qui s’y trouvent". Outre le manque d’institutions, les artistes guyanais rencontrent un problème de taille lorsqu’ils doivent se professionnaliser afin d’espérer faire carrière : ils sont obligés de rejoindre la Métropole.
Ce sont justement ces jeunes talents qu’Alexander Neef entend bien découvrir durant ces trois années de collaboration. "Il faut commencer très tôt pour faire de l’opéra ou de la danse son métier, il faut donc pouvoir proposer ces enseignements aux guyanais dès leur plus jeune âge et pouvoir leur donner la meilleure formation possible" nous explique le directeur de l’Opéra de Paris. Marion Gautier de Charnacé va donc transmettre son savoir auprès des élèves de différentes écoles à travers de nombreux ateliers : "Ca fait sens que l’Opéra de Paris y soit et d’ailleurs ça change ma façon d’être sur scène lorsque je danse pour ce genre de projets". La danseuse pointe également du doigt l’importance de recruter de nouveaux danseurs dans un souci de diversité : "Je m’intéresse à la notion de représentativité et grâce à cette initiative cela permettra de développer plus de mixité dans la compagnie".

[shushu]

notre armée des ombres ne revêt plus des poils mais des toiles

oh sniif c'est trop bô de se préoccuper des miséreux culturalo-intello-amazonico
tiens ça me donne une idée
de Père Lachose on va aussi se rematérialiser en partie dans des taudis guyanais même insalubres
perdus entre marigots et fleuves à tartiflette
avec un peu de matos et pas de celui en crème de gruyère
aux fins d'amélioration des conditions acoustiques
trop bô trop chô au petit coeur d'artichô