Vous écoutez quoi en classique, là?

[Cedric.H]

Mmmmmh, susceptible, non ?  :wink:

Je l'ai bien sur mais je n'en tire aucun mÃ[emoji767]rite, c'Ã[emoji767]tait l'actualitÃ[emoji767] de mon Ã[emoji767]poque !

Quant à vivre dans le passÃ[emoji767], c'est le lot de tout amateur de classique, sans cesse confrontÃ[emoji767] aux prÃ[emoji767]cÃ[emoji767]dentes versions.

Je te rassure, ce sera ton futur dans peu de temps...

Non pas du tout. ;-)

J'essaye de ne pas me fermer aux productions récentes sans renier tout ce qui a déjà été publié.

Question : quelle est ta version préférée du Stabat Mater de Pergolese ?

Moi c'est un enregistrement déjà daté, puisqu'il s'agit de la version du Concerto Vocale/ Jacobs/ Hennig éditée par Harmonia Mundi ... en vinyle cela va de soit.

[agile]

[quote="Alleuze"]Mmmmmh, susceptible, non ?  

Quant à vivre dans le passé, c'est le lot de tout amateur de classique, sans cesse confronté aux précédentes versions.

quote]

Pour illustrer le propos de not' Oncle à tous, et surtout faire avancer les statistiques shushufiniennes, afin qu'il puisse se payer un nouveau fémur, même d'occas, mais à la bonne taille, quand il publiera son grand oeuvre définitf sur les compositeurs préférés de participants aux divers fora, quelques bricoles écoutés ces soirs derniers :

- Haendel : Ariodante, cher à jeanpascal, Rodelinda, Serse, Il triunfo del tempo et del desinganno, qui devrait normalement convaincre tout réfractaire à la musique baroque et Athalie. Amusant de reconnaitre les réemplois d'airs d'une oeuvre à l'autre. Ah,  j'oubliais Semele.

- Moussorgski : Boris, bien sûr

- Beethoven : Fidelio (versions Karajan et klemperer, pour faire bonne mesure)

- Dukas : Ariane et Barbe Bleue.

Voilà. Je suppose que tout le monde s'en fout, des trucs que j'écoute, mais bon, que ne ferait-on pour faire plaisir à shushu, hein, vous demande-je ?

[Alleuze]

Non pas du tout. ;-)

J'essaye de ne pas me fermer aux productions récentes sans renier tout ce qui a déjà été publié.

Question : quelle est ta version préférée du Stabat Mater de Pergolese ?

Moi c'est un enregistrement déjà daté, puisqu'il s'agit de la version du Concerto Vocale/ Jacobs/ Hennig éditée par Harmonia Mundi ... en vinyle cela va de soit.

Préféré, là tout de suite, je ne sais pas.

J’ai effectivement le HM1119 de 1983 (le Jacobs) d’après mon tableau Excel mais je ne l’ai pas écouté depuis longtemps…

J'ai également le Hogwood avec Kirby et Bowman, un homme, une femme.

Car ensuite, c’est une question de choix :

2 hommes, 2 femmes, 1 homme et une femme, un chœur ?

Alessandrini est ch…, Florio pas mal, Anderson avec Bartoli, (pouark)

La version Alpha est ratée, la version Rousset avec Scholl est ratée à cause de la soprano dont j’ai oublié le nom…

Biondi, j’oublie.

Bon, il me faut réécouter Jacobs /Hennig

[Jubilator]

Pour Pergolese, vous conseille aussi la version par Véronique Dietschy et Alain Zaepffel. Elle est moins pyrotechnique que beaucoup d'autres (et notamment la version Jacobs-Hennig, que j'aime beaucoup aussi), plus religieuse. En tout cas je trouve cette lecture passionnante, très sobre et sans esbroufe : l'anti-Jaroussky par excellence ! Les deux mêmes ont aussi gravé le Stabat Mater d'Alessandro Scarlatti, très recommandable aussi.

[jeanpascalg]

Haendel : Ariodante, cher à jeanpascal, Rodelinda, Serse, Il triunfo del tempo et del desinganno, qui devrait normalement convaincre tout réfractaire à la musique baroque et Athalie. Amusant de reconnaitre les réemplois d'airs d'une oeuvre à l'autre. Ah,  j'oubliais Semele.

Ce sont ces versions là ?

ariodante:


rodelinda:


serse


semele

la version Rousset avec Scholl est ratée à cause de la soprano dont j’ai oublié le nom…

barbara bonney qui a arrêté sa carrière depuis.

[agile]

@ jeanpascal :

Oui pour Ariodante et Rodelinda.

Pour Semele, c'est la version Stern / Opera fuoco, avec de Niese, Agnew entre autres.

Pour Serse, je ne crois pas, il faut que je vérifie.

[Pseudo]

Pour Pergolese, vous conseille aussi la version par Véronique Dietschy et Alain Zaepffel. Elle est moins pyrotechnique que beaucoup d'autres (et notamment la version Jacobs-Hennig, que j'aime beaucoup aussi), plus religieuse.

A l'aune de la religiosité, Jacobs et Hennig convainquent peu. C'est pourtant la  version que j'écoute le plus souvent. Il ne me semble pas que la musique doloriste de Pergolèse, compositeur de 26 ans, affirme une religiosité extrême. Je considère le Stabat mater comme l'équivalent d'un mystère médiéval en musique, et l'approche de Jacobs me conforte dans cette conception.

Il en va tout autrement du Stabat mater de Vivaldi.

[Jubilator]

Peut-être aussi une question d'habitude : c'est avec cette version très sobre que j'ai découvert l'œuvre. J'ai cherché une vidéo pour vous proposer un extrait, mais je n'en ai pas trouvé. Mais il y a des bouts d'enregistrement ici :
http://www.musicme.com/Alain-Zaepffel/a ... 95220.html

[Bébert]

L'habitude est effectivement un phénomène très important...J'ai découvert cette œuvre à peine adolescent (en cassette   ) avec la version Hoghwood/Kirby Bowman, et j'avoue que j'ai du mal à passer à une autre interprétation...

[shushu]

Statistiques shushufiniennes, achat d'un fémur de remplacement, .......

REMAT couci-couça, un peu dans les nuages

Fait encore bon vivre, chez vous, tiens.
Statistiques statiques pour le moment, j'ai toute l'éternité.
Mais pour le fémur gauche, ça ne vous ferait rien d'organiser une collecte de B110 pour m'en mouler un en bextrène ? Je passe les mensurations tout de suite si accord.
Adresse pour l'envoi : Monsieur Shushu, cumulonimbus restant, Zauciel.

Bon, j'y vais, besoin d'une révision de la 3ème paire de côtes, c'est la vie.

DEMAT éclair

[Jubilator]

Ce soir, un peu de musique intellectuelle.
Sémélé, tragédie lyrique de Marin Marais (1709), par Hervé Niquet et le Concert spirituel (chez Glossa)

Il y a toute série d'extraits sur Youtube (en fait, l'ensemble du prologue), mais il n'y a pas le morceau de bravoure de cette pièce à machines, l'apparition de Jupiter dans sa gloire, qui foudroie de ses rayons sa malheureuse amante.
Le livret d'accompagnement est une mine d'informations, on aimerait que tous les CD soient aussi richement présentés.

[PS4]

Son 3ème essai. Après les versions enregistrées avec G. Johnson et A. Brendel (la première reste ma favorite).
Que dire de cette nouvelle version (avec Eschenbach) ?.. Difficile. C'est le type d'oeuvre qui demande que l'on prenne son temps avant de formuler un avis. Et j'ai un peu trop Gerhaher dans l'oreille. Mais ces deux-là sont au-dessus du lot en ce moment.

[peyrerouge]

 

  

[Jodemontmartre]

J'écoute ça, mais le disque est total pourrave, ça distord à fond, mais c'est Richter.

[Pseudo]

J'écoute ça, mais le disque est total pourrave, ça distord à fond, mais c'est Richter.

Avoue que c'est pour nous faire admirer ta Clément  

[Jodemontmartre]

Touché...

[Jubilator]

Et encore, il ne s'est pas étendu sur la forme très suggestive de cette cellule, qui en dit long sur les addictions du propriétaire : ça tient à la fois du tonneau de whisky miniature et de la boîte à pellicule photo…  

[ruffo]

Long week end en perspective, je vais déguster celui ci, pas écouté depuis au moins 35 ans.

[dgolh]

En ce moment, c'est ceci:

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

[Pseudo]

Le pianiste vivant le plus original dans Bach revient à ses amours après avoir cédé aux sirènes de Chopin à Carnegie, et tout ce tralala:

Tout en nuances d'attaques, de timbres et de dynamique, Andersewski imagine une pédalisation raffinée qui échelonne subtilement les longueurs d'extinction des notes. A écouter sur un système de suffisante résolution, à défaut de quoi la déception est assurée.

Et pour garnir les rangs des défenseurs du passé aux côtés de not' Onc', ce récital d'une pianiste éblouissante, bien trop tôt disparue:

j'ai eu l'occasion d'entre Ursuleasa jouer la sonate de Liszt lorsqu'elle avait à peine dépassé vingt ans. C'était un petit bout de femme qui vous enlevait la si mineur dans un élan prodigieux, sans vous laisser respirer un instant!

Enfin, pour les chambristes, ce très beau disque consacré à un épigone de Chostakovich, certes, qui a su trouver une voix (et peut-être une voie) originale dans ses œuvres pour violon et piano: