Quoi de neuf en cd classique?

[habermas]

je ne sais pas ce qui peut expliquer cette différence de jugement, peut -être un léger relevé des fréquences aigues sur votre système qui pourrait donner je dirais de fausses impressions de qualité, de richesse, de transparence là où il y a un déficit d'informations sonores ? Je me perds en conjectures.

ou alors il faudrait que je songe à la redématérialisation........

pour rappel, dans les entrailles de Père-Latrique on écoute sur un système transparent et égalisé donnant une reproduction sans distorsion dite linéaire censé être près de ce que contient le disque

Rasoir d’Okham

Une formulation plus moderne est que « les hypothèses suffisantes les plus simples doivent être préférées (il faut et il suffit) ». C'est un des principes heuristiques fondamentaux en science, sans être pour autant à proprement parler un résultat scientifique. Dans le langage courant, le rasoir d'Ockham pourrait s'exprimer par les phrases « l'explication la plus simple est généralement la bonne » ou « Pourquoi chercher compliqué quand plus simple suffit ? ».

Quand personne n’est jamais jamais friand des prises de son hyper transparents du humus il serait parfois preferable d’aller chez l’ORL ou de fréquenter plus souvent les salles de concert

[shushu]

oh oh là il y a un vernis qui craque
désolé je ne savais pas qu'il ne fallait sous aucun prétexte émettre des réserves
je recommencerai plus
d'autant plus que j'ai ma corvée de lombrics

[jeanpascalg]

désolé je ne savais pas qu'il ne fallait sous aucun prétexte émettre des réserves
je recommencerai plus

Quand on a dépensé plusieurs dizaines de milliers d'euros pour sa chaine on devient susceptible.

[habermas]

« Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

[shushu]

bon, c'est l'oreille ou l'oeil ? faudrait savoir
les deux ça ferait beaucoup

[Pseudo]

Il y a quand même un problème, quand chouchou passe son temps à nous entretenir de transparence, alors qu'il n'a jamais défini le concept, et que son/sa hem... désinstallation est tout de même particulière  

Et, que, éventuellement, comme il est un e-adept, son lecteur peut être soupçonné d'être incapable de restituer les harmoniques dont il est si adept...

[shushu]

le léger miroitement ou scintillement de chaque note indispensable à la vie du son naturel, ce léger miroitement composé d'harmoniques de faible intensité. Cad qu'il y a un manque de transparence malheureusement trop fréquent

Pour un des tracteurs (car ils sont plusieurs) : je fais plusieurs tentatives par décades pour nommer les attributs d'un son transparent, que ce soit une porte de garage qui se referme ou une note de violon. La dernière donc pas plus tard que le 27 mars 19:48.

De même dans un autre sujet j'ai rappelé que personne n'avait évoqué de défaut de transparence dans mes sélections donc pour les remarques sur le kaputsystème à 2500 euros prix d'occasion/4500  neuf plus inflation plus micro de mesure, on pourra repasser

Ce qui chez moi me pousse à utiliser le   c'est le manque d' hypersensibilité à la finesse du son sur un forum audio

bon, on va pas y passer la nuit

pour revenir sur le piano des Boulanger, le fichier acheté sur Qobuz et gravé me donne un son manquant légèrement de transparence (mais c'est très écoutable et il est permis d'aimer) et trop de basses aussi qui me semblent favorisées par la prise de son, ça je n'aime pas du tout
je n'adhère pas à l'appréciation précédente de prise de son extraordinaire mais encore une fois ce n'est pas une catastrophe (il y a de moins en moins de catastrophes)
pour tout ce que j'ai connu comme très transparent sur CD acheté, la réécoute ou l'achat sur Qobuz studio avait exactement le même son, donc l'histoire qu'il y aurait des fichiers non fidèle à l'original sur Qobuz dont celui-ci je n'y crois pas trop
ceci dit je ne lâche pas l'affaire, un surcroît d'investigations sera engagé comme toujours

[Pseudo]

quote="shushu"]

Pour un des tracteurs (car ils sont plusieurs) : je fais plusieurs tentatives par décades pour nommer les attributs d'un son transparent, que ce soit une porte de garage qui se referme ou une note de violon. La dernière donc pas plus tard que le 27 mars 19:48.

cet enregistrement est hélas classiquement typique des prises de son qui éliminent en partie le léger miroitement ou scintillement de chaque note indispensable à la vie du son naturel, ce léger miroitement composé d'harmoniques de faible intensité. Cad qu'il y a un léger manque de transparence malheureusement trop fréquent
nous sommes très sensible à ça.

C'est un point de vue négatif: je n'appelle pas cela une définition.

Analyse donc un enregistrement, dis-nous: j'y entends ceci et cela, c'est ce que j'appelle la transparence.

Pas compliqué, non?

[jeanpascalg]

Il y a quand même un problème, quand chouchou passe son temps à nous entretenir de transparence, alors qu'il n'a jamais défini le concept, et que son/sa hem... désinstallation est tout de même particulière  

Il se trouve que je suis un des rares à avoir rencontré shushu. Il avait  des ls3/5a drivées par un Réga Elicit . L’Elicit tient les enceintes mais n’est pas l’appareil le plus expressif qui soit.
Mais Shushu utilise un Behringer pour égaliser la réponse des ls3/5a ce qui leur  enlève de la  chaleur dans le grave.  Il estime donc avoir un système neutre.

Si je prends des exemples musicaux Habemas décrit ce disque comme prise de son de piano exceptionnelle:

C’est surtout une prise de son très inhabituelle, on entend beaucoup du  bruits d’ambiance et on a la sensation de suivre le jeu instrumental  mais le son du piano est très étrange. Ce n’est donc pas pour moi une prise de son exemplaire du piano.

Là Habemas nous dit que cet intégrale Couperin serait une des meilleures prises de son de clavecin. C’est bien mais pas exceptionnel pour moi.

Shushu nous décrit ce disque comme au-dessus du lot

Pour moi c’est effectivement l’une des meilleures prises de son de clavecin

Shushu recommande ce disque  pour sa prise de son exceptionnelle. Là encore je suis totalement d’accord avec une sensation de musique vivante assez incroyable.

Il me semble donc que les avis de Shushu sur les prises de son sont plus fiables.

[shushu]

le kaputsystème a légèrement évolué depuis tant d'années, mais en fait surtout par l'acquisition d'un micro de mesure très droit et étalonné dont je ne révèlerai pas le prix pour rester décent
c'est à peu près tout ce que les cordons de la bourse nous ont permis au 2ième sous-sol car la vente des châtaignes est durement concurrencée par les production de la région de ZORGLOUB

ce qui ne nous a pas empêché hier soir d'être bluffés par la "transparence" cad [u]l'impression ressentie immédiatement d'ouvrir une fenêtre avec une bonne brise fraiche qui vous coule immédiatement sur la couenne*[/u] de :

enfin il faudra que je je reprenne l'écoute parfois je me gourre un peu

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et quelle subtilité du piano d'arrière-plan du Brendalou....car la transparence se ressent aussi sur des instruments captés de plus loin que le premier plan .

*est-ce que cela convient comme définition de la transparence je m'interroge  

[Pseudo]

L'oeuvre de Dutilleux a gagné en visibilité depuis la disparition du compositeur français, et je m'aperçois que je ne possède pas moins de 5 enregistrements de Tout un monde lointain.

Le dernier en date, par un violoncelliste pour lequel j'éprouve beaucoup de sympathie, propose une interprétation franche et vigoureuse de la partie soliste qui tranche avec le caractère éthéré et "lointain" qu'y introduisent beaucoup d'interprètes. Le violoncelle, enregistré avec beaucoup de pureté et de près (sans doute trop pour se trouver en proportion tout à fait crédible avec l'orchestre) offre des timbres de toute beauté. L'ONF mené par David robertson adopte également ce parti-pris de mise en évidence de tous les détails orchestraux de la partition. Outscape de Dusapin est d'écoute assez facile, sans susciter d'enthousiasme de ma part.

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P.S. du 4 juillet: album distingué par diapason, avec un commentaire ahurissant sur la prise de son: on se demande avec quel matériel ils font leurs écoutes! Et surtout, ce commentaire démontre que "l'expert.e" n'a écouté que la première plage, où le grossissement de l'instrument soliste est le plus en évidence.

[Pseudo]

C'est un album émouvant, car le pianiste Lars Vogt a appris sa maladie durant les prises de son, et est décédé avant sa parution. Ses amis et partenaires musicaux lui rendent hommage dans le livret.

L'interprétation du trio en si bémol est empreinte de poésie, et celle du mi bémol étonnante de contrastes, avec une dynamique importante sur le piano qui peut surprendre, offrant un caractère tragique assez inhabituel dans cette œuvre. Les compléments de programme sont appréciables, et ce sont de très belles interprétations à tout point de vue.

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[Razumoff]

Merci de ce retour.. tu as pu comparer ces interprétations des trios avec quelles références ? Juste pour avoir un élément d’appréciation..

[Pseudo]

Le Beaux-Arts Trio, mon préféré, en 33 tours, puis les Wanderer, le Trio Guarneri de Prague, très appréciable quoique peu connu, et plusieurs autres qui dorment dans les rayonnages (Cortot e.a pour le si bémol, les Capuçon, Stern e.a, Rubinstein, etc.)

[Razumoff]

Merci Christian,

[Pseudo]

Malgré une Victoire de la Musique en arrière-plan et un diap' d'or, cet album a peu fait parler de lui, et surtout pas ici. Il est pourtant du plus haut intérêt.

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Les interprètes ont accepté un titre bien fade et se sont prêtés à une séance de photos très "people". Il est bien dommage que cela soit nécessaire pour faire publier un des plus beaux programmes de musique de chambre française depuis des années. Nous avons affaire à un véritable duo chambriste, capable de se montrer mutin dans Milhaud, virtuose dans Poulenc et mystérieux dans Debussy. Très beaux Ravel. Le violon de Manon Galy cultive les demi-teintes quand il le faut, relançant le dialogue avec un piano plein de verve. La prise de son, loin des errements du commentaire de Diapason qu'on croirait issu de la plume du maire de Champignac, présente un violon bien timbré en premier plan, à gauche, et un piano nimbé sans excès par la réverbération du lieu. Jouissif et original.

[Pseudo]

Plusieurs parutions intéressantes en cet automne. Commençons par les concertos.

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Les Tetzlaff consacrent un nouvel album d'hommage à leur ami précocement disparu Lars Vogt. Le "double" de Brahms est fort bien venu, avec un orchestre de la Deutsche-Symphonie de Berlin nettement plus convaincant que précédemment sous la direction de Paavo Järvi. Le concerto de Viotti, apprécié de Brahms semble-t-il, ardemment défendu par les interprètes, s'écoute sans trop d'attention, quoiqu'il soit fort amusant d'entendre l'austère Christian Tetzlaff se lancer, avec sa virtuosité habituelle, dans des pitreries violonistiques à l'italienne. Silent Woods de Dvorak joué par Tanja Tetzlaff offre un ton plus recueilli.

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Edgar Moreau n'a pas la visibilité au disque qu'il mériterait. Cet album comble un manque. La superbe mise en place dont est capable cet artiste, sa capacité à conférer à chaque séquence son caractère exact, ses qualités d'émission du son sont bien en évidence ici. L'ingénieur du son lui a offert une place de premier plan, au détriment du réalisme sans doute, qui permet d'apprécier les subtilités de son jeu. Sa lecture intense et un peu sombre de la partition de Dutilleux est soutenue par un orchestre précis à défaut de toute la poésie qu'on pourrait souhaiter. Le complément convainc à demi: après un premier mouvement qui repose sur une longue et belle cantilène méditative de l'instrument soliste, le concerto de Weinberg se cantonne dans un style néoclassique un peu creux avant un finale plus enjoué. Si le soliste convainc là aussi, on ne peut en dire autant de l'orchestre. Cet album marque néanmoins une étape importante dans la discographie du soliste, amha.

[Razumoff]

Extrait de la lettre mensuelle de Resmusica..
https://www.resmusica.com/2023/10/20/yu ... rammophon/
Avez-vous déjà écouté ?

[micbog]

Oui, et je dois dire que j'ai été séduit, et pas seulement par le physique de la pianiste. Dans Diapason en revanche le critique n'a pas aimé.

[Pseudo]

Parlons un peu de chant.

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Magdalena Kozena vient d'enregistrer ce superbe album consacré à des Folk Songs. Ce titre pourrait induire en erreur car les compositeurs se nomment Bartok, Berio, Ravel et Monsalvatge. L'inspiration populaire se limite donc aux mélodies orchestrées. Aucun reproche: toutes les oeuvres sont superbes, et leur réunion crée un programme entièrement convaincant.

Magdalena Kozena évoque dans la notice les mélodies que lui chantait sa mère. Sa voix restitue idéalement celles-ci grâce à son timbre moelleux et légèrement corsé. Bartok, en 1927, affirme sa maîtrise orchestrale dans des recherches de timbre grandioses, évocatrices d'une culture Mittel-Europa qui n'a pas encore subi l'influence de son exil américain postérieur. Les mélodies de Berio exploitent davantage le rapport de la voix avec des instruments solistes: cette variété se combine à une légèreté qui facilite l'écoute. Les chansons populaires grecques, composées très rapidement par Ravel pour une lecture récital à la Sorbonne (!) et orchestrées par la suite, en partie par Rosenthal, enveloppent ces 5 mélodies d'une trame orchestrale délicate, plus originale dans les chansons méditatives. Monsalvatge signe les pièces les moins caractéristiques.

Le Philharmonique Tchèque offre un soutien irréprochable, mené par un Rattle sans doute plus à son affaire dans cette musique aux contrastes atténués. La prise de son, due à deux ingénieurs différents, crée un bel espace sonore, la voix en premier plan (un peu trop dans Bartok) étant reproduite avec une grande beauté de timbres, sans aucune crispation. Une très belle proposition, un répertoire original.