Quoi de neuf en cd classique?

[Pseudo]

si dispo sur qobuz, j'écouterai ce we.

Il l'est (paru en 2019).

[bandit]

écouté ce we (ça fait du bien...). Bon, à vrai dire, pas vraiment emballé, light is not right sur ces compostions.

[Nicodimdom]

Tu parles des miniatures ?

[Pseudo]

Evoqué dans un autre fil, cet album mérite le détour par le choix du clavecin dans le Concerto et le Retable:

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Benjamen Allard explique dans la notice que le clavecin de Landowska, la créatrice, était un choix délibéré du compositeur qui souhaitait "l'instrument à la sonorité la plus puissante possible".

Il a donc entrepris une recherche pour retrouver l'un des 180 clavecins "Grand Model" dotés d'un jeu de 16'! produits par Pleyel, en état d'être joué. Cet instrument est assez extraordinaire puisque, propriété de Landowska, il a été légué à la Fondation de Falla de Grenade par son élève, Rafael Puyana.

L'exécution qui nous est offerte brille par son articulation, dans une approche chambriste et dynamique. Le Retable de maître Pierre   est également bienvenu, même si je préfère l'approche vocale de la version Pons.

En complément, la suite Pulcinella, orchestrale donc, sans les voix, bénéficie d'une exécution bien enlevée, sans faire oublier Ansermet, notamment.

P.S.: ajoutons, ce qui n'était perceptible ni au casque, ni dans la voiture, que la prise de son est très joliment spatialisée, ce qui ajoute beaucoup d'agrément aux Tréteaux de maître Pierre, mais aussi à Pulcinella: un enregistrement tout à fait recommandable.

[Pseudo]

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Ce n'est pas une nouveauté, mais une réédition d'importance. Channel Classics vient de réunir en coffret les 8 CD de l'intégrale des sonates pour violon et piano de Mozart par Rachel Podger et Gary Cooper. 8 CD, car à la différence de l'édition originale, cette reprise ne propose pas de galettes bi-couches.

Depuis l'enregistrement de Golberg/Lupu, en réservant une place particulière à celles qu'ont laissées Haskil et Grumiaux :-), personne n'a abordé ces sonates avec autant d'imagination, de variété, et si, d'énergie. C'est un feu d'artifice qui donne une dimension insoupçonnée même aux sonates les plus modestes.

Alors oui, la sonorité que Pogger tire de son Strad n'est pas, à proprement parler, moelleuse. La prise de son ne fait rien pour atténuer cet aspect parfois tranchant, au profit d'une grande expressivité. Gary Cooper la suit et la stimule à la fois, démontrant que Mozart a glissé dans les formes policées de son temps une véritable part de sauvagerie et de révolte. N'oublions pas que l'archevêque Colloredo a jugé bon de le virer de ses appartements à coups de pompe dans le train! Cet enregistrement ne plaira pas à tout le monde, mais il réjouira beaucoup d'amateurs.

[Nicodimdom]

Merci pour cette proposition Je n'ai pas trouvé l'intégrale sur Tidal mais par contre j'ai pu avoir les disques ou plutôt les enregistrements séparément. Celui que je suis en train d'écouter (sonate n°21 en mi mineur) est très bien enregistré en 24 bits, 192 kHz .Je dis très bien enregistré mais pour tout te dire, je n'entends pas réellement de différence  entre cette soi-disant haute définition et un bon 44,1Khz. L'interprétation est très bonne si je me réfère à ce que j'ai entendu. Je ne trouve pas que le son du violon est particulièrement acide et je ne constate pas de duretés. Le timbre des instruments me paraît très naturel. Par contre la stéréophonie, c'est n'importe quoi ! Le piano et le violon se baladent et/ou s'étalent entre les enceintes gauche et droite selon les moments et les sons. heureusement, cela n'enlève rien au plaisir ressenti à l'écoute de ce duo. Merci à toi.

[love_leeloo]

Prends le fichier et passe le dans soundforge. Il ne devrait pas y avoir grand chose au dessus de 48kHz.

[Nicodimdom]

C'est fort possible, mais de toute façon, cela ne m'intéresse pas. Je trouve que la qualité CD, quand l'enregistrement est bien fait, c'est largement suffisant pour mes oreilles.  

[lupu]

[ Image ]
Ce n'est pas une nouveauté, mais une réédition d'importance. Channel Classics vient de réunir en coffret les 8 CD de l'intégrale des sonates pour violon et piano de Mozart par Rachel Podger et Gary Cooper. 8 CD, car à la différence de l'édition originale, cette reprise ne propose pas de galettes bi-couches.

Depuis l'enregistrement de Golberg/Lupu, en réservant une place particulière à celles qu'ont laissées Haskil et Grumiaux :-), personne n'a abordé ces sonates avec autant d'imagination, de variété, et si, d'énergie. C'est un feu d'artifice qui donne une dimension insoupçonnée même aux sonates les plus modestes.

Alors oui, la sonorité que Pogger tire de son Strad n'est pas, à proprement parler, moelleuse. La prise de son ne fait rien pour atténuer cet aspect parfois tranchant, au profit d'une grande expressivité. Gary Cooper la suit et la stimule à la fois, démontrant que Mozart a glissé dans les formes policées de son temps une véritable part de sauvagerie et de révolte. N'oublions pas que l'archevêque Colloredo a jugé bon de le virer de ses appartements à coups de pompe dans le train! Cet enregistrement ne plaira pas à tout le monde, mais il réjouira beaucoup d'amateurs.

Mais le piano de Gary Cooper est un piano de saloon ( mille pardons ! ) .

[Pseudo]

Mais le piano de Gary Cooper est un piano de saloon ( mille pardons ! ) .

I beg your pardon?

[lupu]

I beg your pardon?

    Cette désopilante plaisanterie n'aurait-elle pas été comprise ? Est-il possible  ?  M'enfin, Gary Cooper ?  " Le train sifflera trois fois " ?  " Si toi aussi tu m'abandonnes " ?
    Et les pianos de western qui sonnent à peu près comme nos pianos historiques, et vice versa ?
   Je me fonde,  pour cette  bonne blague,  sur l'extrait proposé par  le dernier disque " Diapason ", à savoir le presto de la K 536.  
Après commission d' icelle plaisanterie,  en proie à une vague mauvaise conscience,  j'ai réécouté la même page par Grumiaux / Haskil .  
      Je dois dire que je ne regrette pas vraiment l'outrage.  Indépendamment du son du piano, on passe d'une version vaguement saoulante , laborieuse,  martelante,  à une version proprement enivrante,  en somme de la limonade au champagne.  
      Au point de s'interroger sur l'utilité réelle d' une publication  comme celle de Podger et du shérif.

[Pseudo]

Je l'avait dit: cette version ne plaira pas à tout le monde. Haskil/Grumiaux, c'est une version à part qui exprime l'angélisme mozartien. Goldberg et Lupu méritent vraiment le détour.

[simon33]

J'ai cette intégrale depuis longtemps , je n'ai jamais vraiment "accroché" à cause de la prise de son du piano qui est lointain et "maigre" .
Le son du violon de R.Podger est "correct" mais loin des autres enregistrements "superlatifs" de la violoniste sur le même label .

[peyrerouge]

Merci à l'avenir de t'abstenir de parler de Mozart...

[lupu]

Je l'avait dit: cette version ne plaira pas à tout le monde. Haskil/Grumiaux, c'est une version à part qui exprime l'angélisme mozartien. Goldberg et Lupu méritent vraiment le détour.

Oui, Goldberg et Lupu, mais aussi Goldberg et Lili Krauss !  

Merci à l'avenir de t'abstenir de parler de Mozart...

     Cette sympathique invitation au silence ne me concerne pas aujourd'hui  ( c'est pour les gencives de @ simon33 ),  mais en une autre occasion  c'est moi que tu as invité  à " être un peu sérieux,  s'il me plaisait ", comme si j' avais écrit  n'importe quoi.  
      Il me semble qu'un peu plus de modestie, d'humanité, siérait  mieux à quelqu'un qui  se veut  arbitre du bon goût en matière de  mozartinologie.  Un amoureux de Mozart ne peut pas être tout à fait mauvais,  mais un mauvais ne peut pas être véritablement amoureux de Mozart .  
       En fait , la misérable musique  d' Offenbach, dont tu te fais récemment le promoteur, te convient bien mieux.  
      Ah zut, voilà t-il pas que je deviens mauvais !  Chienne de vie !

[peyrerouge]

Je l'avait dit: cette version ne plaira pas à tout le monde. Haskil/Grumiaux, c'est une version à part qui exprime l'angélisme mozartien. Goldberg et Lupu méritent vraiment le détour.

Merci à l'avenir de t'abstenir de parler de Mozart...

-- 18 Mai 2024, 11:53 --

Oui, Goldberg et Lupu, mais aussi Goldberg et Lili Krauss !  



     Cette sympathique invitation au silence ne me concerne pas aujourd'hui  ( c'est pour les gencives de @ simon33 ),  mais en une autre occasion  c'est moi que tu as invité  à " être un peu sérieux,  s'il me plaisait ", comme si j' avais écrit  n'importe quoi.  
      Il me semble qu'un peu plus de modestie, d'humanité, siérait  mieux à quelqu'un qui  se veut  arbitre du bon goût en matière de  mozartinologie.  Un amoureux de Mozart ne peut pas être tout à fait mauvais,  mais un mauvais ne peut pas être véritablement amoureux de Mozart .  
       En fait , la misérable musique  d' Offenbach, dont tu te fais récemment le promoteur, te convient bien mieux.  
      Ah zut, voilà t-il pas que je deviens mauvais !  Chienne de vie !

Erreur d'adresse impardonnable concernant simon33... Pour mon récent appel au sérieux soyons sérieux un instant comment mettre sur un plateau de la balance l'air de Cosi "suave sia il vento" et sur l'autre toutes "les Noces.."  et dire sérieusement donner l'opera entier pour l'air suave ...? Oui tu as écrit n'importe quoi mais ce n'est pas grave du tout... ça n'a même aucune importance...
Quant à "la misérable musique d'Offenbach..." comme on disait  chez les Deschiens "ça corrobore.."

[quadro]

Cette sympathique invitation au silence ne me concerne pas aujourd'hui  ( c'est pour les gencives de @ simon33 ),  mais en une autre occasion  c'est moi que tu as invité  à " être un peu sérieux,  s'il me plaisait ", comme si j' avais écrit  n'importe quoi.  
     Il me semble qu'un peu plus de modestie, d'humanité, siérait  mieux à quelqu'un qui  se veut  arbitre du bon goût en matière de  mozartinologie.  Un amoureux de Mozart ne peut pas être tout à fait mauvais,  mais un mauvais ne peut pas être véritablement amoureux de Mozart .  
      En fait , la misérable musique  d' Offenbach, dont tu te fais récemment le promoteur, te convient bien mieux.  
     Ah zut, voilà t-il pas que je deviens mauvais !  Chienne de vie !

L'ami peyrerouge souffre d'un mal assez répandu chez les cumulards de magistères, et plus particulièrement, ceux de bonne conduite et des élégances ! Le remède consiste à redescendre sur Terre. Avec un cerveau supérieur à la moyenne, le risque de dépressurisation fatale est élevé. Faut comprendre !  

[sax.tenor]

Quoi de neuf en cd classique?
1 an et une semaine: c'est l'âge de la date de sortie de ce cd. Bonne prise de son. Je n'ai pas encore tout écouté, mais je suis confiant.

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[lupu]

-- 18 Mai 2024, 11:53 --

Pour mon récent appel au sérieux soyons sérieux un instant comment mettre sur un plateau de la balance l'air de Cosi "suave sia il vento" et sur l'autre toutes "les Noces.."  et dire sérieusement donner l'opera entier pour l'air suave ...? Oui tu as écrit n'importe quoi mais ce n'est pas grave du tout... ça n'a même aucune importance...
Quant à "la misérable musique d'Offenbach..." comme on disait  chez les Deschiens "ça corrobore.."

  Voici exactement ce que j'avais écrit:   "  même si le " Soave sia il vento " du  " Cosi  " égale, voire dépasse  en beauté les plus grands moments des " Noces ". Je ne donnais donc pas toutes les " Noces ", l'opéra entier, pour cet air de  " Cosi ", ce qui aurait été évidemment absurde.
Quant à la musique du violoncelliste, il est de bon ton, voire très chic , chez les bons esprits, de la trouver  bien plus intéressante et valeureuse qu'il y paraît.  J' avoue, même  si mon " misérable " est excessif, ne pas partager cette forme de  snobisme. Alors:

  "Ah tutti contenti...
   Sposi, amici, al ballo, al gioco,
   Alle mine date foco,
   Ed al suon di lieta marcia
   Corriam tutti a festeggiar. "

[Pseudo]

Voici un autre album qui risque de susciter la controverse:

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Près de trente ans après son enregistrement avec l'ensemble 415 de Chiara Banchini, Andreas Scholz revient au Stabat mater de Vivaldi.

Comme Jean-Baptiste Grenouille dans la composition de son extraordinaire Parfum, il l'entoure de jolies choses qui servent de faire-valoir à cette œuvre extraordinaire.

Il ne faut pas tenter de juxtaposer ces deux prestations car le temps a exigé un lourd tribut de la voix de l'interprète: si le médium est assez bien préservé, l'aigu a perdu sa fluidité et son éclat si particulier, et le grave une bonne partie de son aisance.

Mais l'essentiel n'est pas là. On peut grossièrement distinguer, dans l'interprétation de cette oeuvre, ceux, et généralement celles, qui choisissent la Mimésis (l'identification au personnage marial) et ceux qui choisissent l'angélisme, à savoir la plupart des altos masculins.

Pour son retour dans le chef-d'oeuvre vivaldien, Andreas Scholl choisit d'exploiter sa voix, qui est désormais celle d'un homme qui a vécu, pour adopter une posture semblable à celle de l'évangéliste dans les Passions de Bach: le voici témoin et rapporteur de ce drame humain et religieux. Il s'incarne dans ce rôle avec une humanité profondément bouleversante.

L'Accademia bizzantina lui offre un soutien plus varié et imaginatif que le très appréciable Ensemble 415, qui se montrait certes intense, mais moins inventif et précis, dans l'approche de 1995. Les deux enregistrements restent séduisants chacun à sa manière: le plus récent par son son raffinement et la complexité des sentiments qu'il exprime, le plus ancien par sa ferveur portée par une voix unique.