Quoi de neuf en cd classique?

[habermas]

Depuis quelques jours j'écoute en boucle cet excellent disque de musique de chambre de Korngold sorti récemment:



Je connaissais le concerto pour violon de Korngold, mais le reste de son travail m'était relativement inconnu. Son Quintette avec piano est sublime, dommage que je ne l'ai pas entendue par le passé, ça vaut le détour:



Après, étant donné que je ne connais pas d'autres interprétation de ces oeuvres, je ne peux pas dire si c'est l'alpha et l'oméga. En tout cas, il y a de l'âme dans ce disque, de la fougue de jeunesse comme les musiciennes.

Une très belle découverte personnelle, qui m'a donné envie de me pencher davantage sur l'oeuvre de Korngold.

Amitiés,

Joon

[habermas]

Cet après-midi, je m'écoute le dernier opus de l'intégrale des oeuvres au clavier de Bach par Benjamin Alard sorti la semaine dernière:

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On a droit cette fois-ci au 1er livre du Clavier Bien Tempéré, ainsi qu'au Klavierbüchlein et "Six petits préludes à l'usage des commençants". Le CBT est joué sur un magnifique clavecin de facture hambourgeoise à 3 claviers, tandis que les deux autres oeuvres sont joué au clavicorde. Le clavecin a une sonorité prodigieuse, avec des tonalités et des couleurs extraordinaires, une vraie merveille. Je suis plus mitigé sur le clavicorde, mais de manière générale, j'ai toujours préféré le virginal ou le clavecin de toute façon, donc je suis assez biaisé  

Avec Benjamin Alard, on a toujours cette recherche du tempo juste, de clarté dans la structure contrapunctique qui révèle bien l'essence de la musique de Bach. Ici il n'y déroge pas et l'apport du 3e clavier sur le clavecin Hass de 1740, avec son timbre particulier aide à mettre en lumière les voix dans les fugues les plus complexes du CBT, à 4 ou 5 voix.

Comme avec tous les disques de la série, hautement recommandé pour les amoureux de JSB

Amitiés,

Joon

[sax.tenor]

J'ai déjà un aperçu sous forme de spécimen joint avec le précédent coffret. Cela est bien tentant. Je vais d'abord devoir digérer un minimum mes dernières acquisitions ("y'a aussi du Jazz là dedans"   )

[Jubilator]

Cet après-midi, je m'écoute le dernier opus de l'intégrale des oeuvres au clavier de Bach par Benjamin Alard sorti la semaine dernière:

[ Image ]

On a droit cette fois-ci au 1er livre du Clavier Bien Tempéré, ainsi qu'au Klavierbüchlein et "Six petits préludes à l'usage des commençants". Le CBT est joué sur un magnifique clavecin de facture hambourgeoise à 3 claviers, tandis que les deux autres oeuvres sont joué au clavicorde. Le clavecin a une sonorité prodigieuse, avec des tonalités et des couleurs extraordinaires, une vraie merveille. Je suis plus mitigé sur le clavicorde, mais de manière générale, j'ai toujours préféré le virginal ou le clavecin de toute façon, donc je suis assez biaisé  :wink:

Avec Benjamin Alard, on a toujours cette recherche du tempo juste, de clarté dans la structure contrapunctique qui révèle bien l'essence de la musique de Bach. Ici il n'y déroge pas et l'apport du 3e clavier sur le clavecin Hass de 1740, avec son timbre particulier aide à mettre en lumière les voix dans les fugues les plus complexes du CBT, à 4 ou 5 voix.

Comme avec tous les disques de la série, hautement recommandé pour les amoureux de JSB

Amitiés,

Joon

J'ai pris le dernier hier à la FNAC de Grenoble, où le rayon classique est de plus en plus désespérant. Ils font juste tourner quelques nouveautés, mais il y a intérêt à se décider vite car ça dégage rapidement des bacs. Comme je regrette la fermeture de la boutique Harmonia Mundi  !!!

Je partage ton impression, le clavecin a des timbres d'une grande richesse et l'interprétation tire un excellent parti des possibilités de l'instrument. C'est parfois surprenant (dès le premier prélude, extrêmement rapide par rapport aux versions que j'ai dans l'oreille : Leonhardt, Ross, Rousset, Verlet, mais parfois c'est l'inverse. Les écarts peuvent atteindre une minute dans un sens ou dans l'autre, ce qui n'est pas rien pour ces petits miniatures, et souvent Alard se trouve aux extrêmes : une version qui ne recule donc pas devant les contrastes rythmiques, sans toutefois que ça semble particulièrement artificiel ou forcé. L'autre choix étonnant, mais parfaitement justifié, est de prendre les morceaux par affinités tonales et non pas dans l'ordre assez scolaire de la partition.

[shushu]

Le clavecin a une sonorité prodigieuse, avec des tonalités et des couleurs extraordinaires, une vraie merveille.

petit déboîtage du matin se transforme en orage du soir
notre club de joyeux zombies n'est néanmoins pas convaincu d'un sommet absolu de la prise de son ici bien que ça soit déjà très bien
je sais je sais à force de contrarier les clubs de zombies ça risque de mal finir pour tout le monde
et ils sont vraiment très exigeants
ça va mal finir on le sait déjà depuis l'aube des temps
multipliez vos offrandes et sacrifices et prises de son au top cela reculera sans doute un peu l'échéance
sauf en cas de trop mauvaise récolte de glands et châtaignes là je ne pourrai plus les tenir

[Pseudo]

petit déboîtage du matin se transforme en orage du soir

Cela s'appelle la fonction phatique du langage.

[Nicodimdom]

J’ai écouté le korngold. Belle découverte en effet. Et puis avant de me coucher, j’ai voulu donner un coup d’oreille à l'opus 6 de  Benjamin…
Fatigue… je me suis assoupi. J’émerge doucement et dans un demi-sommeil, dans la demi-pénombre - une faible clarté vient de la rue silencieuse - je devine les magnifiques instruments qu’un malicieux lutin a déposés dans mon salon de musique à mon insu. Tout est calme. Seule la musique de J.S.B vit. Comme vous l’avez mentionné, Benjamin ALARD... de faire vivre ces notes. Je ne suis pas encore réveillé et je prolonge au maximum ce moment exquis que favorise l’hypnose. Moment magique et rare.

Et puis, peu à peu, je reprends malgré moi mes esprits. La musique qui berçait plus ou moins consciemment mon sommeil fait place à une écoute consciente. Le plaisir est différent mais bien là. Merci pour ces instants Joon et Stéphane car vous y êtes pour quelque chose.

Il me reste une vingtaine de préludes et fugues à écouter mais il est tard. Je me les réserve donc pour plus tard, et qui sait, peut-être pour un autre moment où l’abandon des sens laissera la musique me pénétrer à nouveau, à mon insu... Moment magique !

Je ne sais pas où l’enregistrement a eu lieu (j'écoute en streaming) mais au détour du prélude et fugue XXIII BWW868, on entend clairement des oiseaux et un chien dans le lointain. Et ils ne sortent pas de mon rêve, je vous l’assure.  Je suis pleinement réveillé alors qu'il est grand temps d'aller dormir. D'ailleurs j'y vais.

Au fait, Joon, je ne t’ai jamais demandé. Comment as-tu trouvé la Passacaille par Stricker (Sarastro) ?

[habermas]

Merci Dominique, toujours un plaisir de te lire. J'avais complètement oublié ce BWV 582 de Stricker, j'ai dû vérifier sur Discogs de quel disque il s'agissait Il faudrait que je vérifie dans ma discothèque, car je l'avais commandé mais pas sûr que je l'ai bien récupéré depuis, c'est moche de vieillir  

Et quant aux oiseaux et chiens sur la XXIII, je viens de réécouter le morceau et je ne les avais pas remarqués lors de ma première écoute, mais c'est vrai qu'aux toutes dernières secondes, ils sont bien là. Une vraie chauve souri que notre mélomane du Lot  

NB: c'est un peu comme les disques des années 80 avec les bruits de la nature et de la vie courante, il y a des bruits de cloches et d'oiseaux à la fin de plusieurs titres...  Comment est-ce que j'ai pu passer à côté la première fois  

[Nicodimdom]

Comment est-ce que j'ai pu passer à côté la première fois

Je pense que dans l'état de réceptivité où je me trouvais et que j'ai décrit, au coeur de la nuit, c'était plus facile pour moi de l'entendre.  

Si tu retrouves ton Stricker, que tu avais bien commandé, je confirme, tu me diras ce que tu en penses.

[Pseudo]

De discrets chants d'oiseaux inscrivent depuis bien longtemps une sorte de signature sur les enregistrements de HM réalisés à Arles (bien qu'Alard ait été capté à Provins): une sorte de filigrane qui rappelle les apparitions mineures de Hitchcock dans ses propres films.

-- 15 Avr 2022, 09:28 --

Je ne sais pas où l’enregistrement a eu lieu (j'écoute en streaming)

Qobuz fournit le livret en pdf pour cet opus  

[Nicodimdom]

J'entends (encore) bien mais j'écoute sur TIDAL  

[shushu]

Cela s'appelle la fonction phatique du langage.

quant à ceci-cela nous l'appelons la fonction cuistrique du langage

hips...l'alcool d'ortie je vous   je vous   goûtez

[sax.tenor]

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MOZART a écrit cet opera seria à 14 ans si mes calculs sont exacts !  Le livret est écrit d'après un texte de Jean RACINE. Merci Marc MINKOWSKI d'avoir conduit cet opéra jusque chez moi.

Avec Sabine DEVIELHE, Julie FUSH, Michael SPYRES, Elsa DREISIG, Paul-Antoine BÉNOS-DJIAN, Adirna BIGNAGNI Lesca, Cyrille DUBOIS, et les Musiciens du Louvre

[jeanpascalg]

MOZART a écrit cet opera seria à 14 ans si mes calculs sont exacts !  Merci Marc MINKOWSKI d'avoir conduit cet opéra jusque chez moi.

Avec Sabine DEVIELHE, Julie FUSH, Michael SPYRES, Elsa DREISIG, Paul-Antoine BÉNOS-DJIAN, Adirna BIGNAGNI Lesca, Cyrille DUBOIS, et les Musiciens du Louvre

Oui très bel opéra dans la suite de ceux de Haendel.

Mais je préfères le disque de Rousset avec Natalie  Dessay, Cécilia Bartoli , Sandrine  Piau et  
Juan Diego Flórez  :

https://www.qobuz.com/ch-fr/album/mozar ... 2894607722

[sax.tenor]

pfiou ! Cette version est hyper bien cotée ! J'ai comparé Se viver non degg'io Sifare Aspasia, et je conviens que la version ROUSSET / BARTOLI / DESSAY me parait telle que je l'envisage (au contraire de la version MINKOWSKI qui ne me transporte pas vraiment). Je l'ai mis sur ma liste des envies.

Je n'ai pas encore tout écouté de la version MINKOWSKI. Dans cette version, j'aime beaucoup : In faccia all oggetto Ismene

[shushu]

razzia des cancrelats ce matin belle journée

Ouf visiblement il y a moins de nouvelles parutions puisque ce sujet n'est plus nourri
C'est bien, il y en avait trop pour trop peu d'auditeurs sur chaque
Au moins à une époque c'était simple, il y avait un nouveau Karajan et tout le monde allait acheter le nouveau Karajan
Chienne de vie

[sax.tenor]

Oui très bel opéra dans la suite de ceux de Haendel.

Mais je préfères le disque de Rousset avec Natalie  Dessay, Cécilia Bartoli , Sandrine  Piau et  
Juan Diego Flórez  :

[ Image ]
https://www.qobuz.com/ch-fr/album/mozar ... 2894607722

MOZART MITRIDATE version ROUSSET BARTOLI DESSAY
Je viens de passer commande d'occasion à un bon prix comparé à Q qui propose le dématérialisé à 43 € !

-- 15 Aoû 2022 à 10:26 --

razzia des cancrelats ce matin belle journée

Ouf visiblement il y a moins de nouvelles parutions puisque ce sujet n'est plus nourri
C'est bien, il y en avait trop pour trop peu d'auditeurs sur chaque
Au moins à une époque c'était simple, il y avait un nouveau Karajan et tout le monde allait acheter le nouveau Karajan
Chienne de vie

Et pour équilibrer ma remarque négative sur Q, voici une (presque) nouveauté (2018) en promotion à 2 € sur Q

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Le concerto pour clavecin HWV 487 (transcription) est sympa

Commentaire lu sur : https://www.prestomusic.com/classical/products/8428931--melodies-in-mind
Il s'agit d'un beau programme, juxtaposant les sonates "pures" de Haendel de l'opus 2 (pour flûte à bec, violon et basse continue) avec des suites construites à partir de diverses pièces ("Suites imaginaires"), puis plaçant en son cœur deux mouvements de la deuxième suite pour clavier de Haendel. Chaque suite construite se termine par un arrangement d'Erik Desimpelaere (l'arrangement de l'Aria de HWV449 qui clôt la deuxième suite construite est remarquablement lisse et élégant). Les mouvements de clavecin solo offrent un contraste, interprétés avec confiance par Violaine Cochard

[Pseudo]

Pour varier votre quotidien, deux nouveautés:

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40 miniatures pour violon et piano, sur des textes très brefs tirés du journal de Kafka. La rencontre de la voix (mi-chant, mi-Sprechgesang) et du violon, épuré, produit un effet pour le moins inattendu! Quant aux textes de Kafka, ils expriment son optimisme habituel:
"Geschlafen, aufgewacht, geschlafen, aufgewacht, elendes Leben!" par exemple. Tout n'est heureusement pas aussi noir.

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Ce jeune duo propose un programme original: Bartok, Enescu, et Joseph Achron, un compositeur juif né en Russie (1886-1943).

Et ces deux albums signalés dans un autre fil:

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Original et poétique, marquant le retour du "Romand" (l'OSR) au sommet. Belle prestation de Francesco Piemontesi.

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Vigoureux, richement ornementé, y compris au continuo. Antich offre une vision nettement méditerranéenne du Grand Saxon.

[habermas]

Bonjour,

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Un disque très intéressant trouvé par hasard grâce à l’algorithme d’un site de vente en ligne: « Sisters: Lili & Nadia Boulanger » par le pianiste Johan Farjot. Avec pas mal de pièces rarissimes et deux morceaux en création mondiale sur disque de Nadia Boulanger. Je connaissais quelques morceaux de Lili Boulanger mais principalement en musique de chambre. Une œuvre vraiment délicate et pleine de poésie, vraiment dommage qu’on ne les entende pas plus souvent, car notamment chez Lili Boulanger, il pourrait s’agir d’œuvre majeures du répertoire pianistique si elles étaient plus connues, notamment les deux préludes qui ouvrent le disque.

Quant à la prise de son, elle est superlative de richesse harmonique, on a rarement droit à un piano aussi naturel sur disque. Un Steinway qui a des relents de Fazioli par sa richesse, il est intéressant de ne pas aborder le répertoire de la période comme souvent avec un Bechstein ou un Yamaha un peu sec qui ferait penser aux instruments d’époque. Souvent on a l’habitude de faire un portrait un peu naïf, superficiel et gentillet du répertoire français de la période 1880-1920, ici c’est tout le contraire et bravo au pianiste pour ça.

Amitiés,

Joon

[shushu]

désolé et je bats ma coulpe à m'en faire rentrer les mauvaises pensées, mais celles-ci sont comme le dentifrice une fois sorti, elles veulent rester dehors

je n'adhère pas à fond ni au programme ni à l'interprétation ni à la prise de son donc enthousiasme modéré de mon côté
et pourtant j'aime en général beaucoup Lili dans ses oeuvres orchestrales ou avec orchestre

mais la prise de son serait meilleure je serais sans doute beaucoup plus flatté.
pour rappel, dans les entrailles de Père-Latrique on écoute sur un système transparent et égalisé donnant une reproduction sans distorsion dite linéaire censé être près de ce que contient le disque
pour nous les zombies mélomanes cet enregistrement est hélas classiquement typique des prises de son qui éliminent en partie le léger miroitement ou scintillement de chaque note indispensable à la vie du son naturel, ce léger miroitement composé d'harmoniques de faible intensité. Cad qu'il y a un léger manque de transparence malheureusement trop fréquent
nous sommes très sensible à ça au troisième sous-sol

je ne sais pas ce qui peut expliquer cette différence de jugement, peut -être un léger relevé des fréquences aigues sur votre système qui pourrait donner je dirais de fausses impressions de qualité, de richesse, de transparence là où il y a un petit déficit d'informations sonores ? Je me perds en conjectures.

ou alors il faudrait que je songe à la redématérialisation........