Vous écoutez quoi en classique, là?

[Jubilator]

Le thème est un peu ingrat, mais il y a tout de même moyen d'en faire quelque chose de sympa… Je ne sais pas si tu connais la version d'Alexandre Rabinovitch ? Je trouve qu'il donne tout son sens au mot de variations.
Une critique dithyrambique ici (clic). L'enregistrement est très défini, mais malheureusement un peu "dur" comme souvent chez Teldec…

[Pseudo]

Le thème est un peu ingrat, mais il y a tout de même moyen d'en faire quelque chose de sympa…

Un mouvement de mauvaise humeur que j'aurais dû censurer: chacun est libre d'écouter ce qu'il veut!

Il est vrai que la prose caricaturale de qui-nous-savons m'agace passablement  

Ces Variations ont créé un de mes pires souvenirs de récital, à Genève il y a bien longtemps, avec Abdel Rahman El Bacha: une nuit horrible dans un motel au bord de l'autoroute dans l'attente de ce récital, et quelle déception!

Et non, je ne connais pas la version de l'homme à la chaufferette (et je ne sais pas si je vais tenter le supplice l'expérience...)

[fedup]

Tiens ça me donne envie de réécouter ma version préférée (avec celle d'Arrau de la même période) :

(Amsterdam, 17/06/86)

Ah par contre ça frotte un peu, par moments ! Pas le genre qu'on écoute à l'heure du thé avec le couple de voisins retraités  

[Pseudo]

Pas le genre qu'on écoute à l'heure du thé avec le couple de voisins retraités...

Parce qu'avant 68 67 66 65 64 63 62 61 60 ans c'est plus écoutable        

[shushu]

continuez à en prendre de la graine que je contribue à semer et semer est plus facile avec le parkinson post-mortem que sans

après une intense concentration introvicieusement autocentrée j'en conclus que les deux sommets de la jouissance terrestre se logent :

1) dans l'oeuvre citée surtout les 3 dernières variations bien sûr quand tout le monde y compris le pianiste est bien détendu et profondément immergé après tout ce que l'on vient de traverser à guet
2) dans les châtaignes non véreuses

PS : Richter pour moi = non visiblement il n'a pas compris la substantifique moelle désolé et je m'excuse pour ceux qui aiment et je n'organise pas de séances de désintox

[fedup]

Richter pour moi = non visiblement il n'a pas compris la substantifique moelle

... ni avec le couple de voisins allongés, visiblement  

[peyrerouge]

Le jazz au XIXème siècle par Beethoven... variations sur un thème de la Flute Enchantée...

[lupu]

xxxxxxxxxxxxxxxxxxx

[shushu]

Par ailleurs l'or t'au graffe fout le camp au Père Lachaise

mais mais mais à Père Lachose on n'emploie pas l'orthographe seulement l'orthanatographe qui comporte certaines améliorations

[Pseudo]

à Père Lachose on n'emploie pas l'orthographe seulement l'orthanatographe qui comporte certaines améliorations

Suffit d'y croire ... pour être content.

Dans ma naïveté je croyais que l'addiction des p'tits jeunes aux e-smart-phones justifiait les dérives actuelles: bien déçu de constater qu'on ne peut même plus se fier aux ancêtres pour respecter les traditions  

[peyrerouge]

Où Mozart trouvait il donc son inspiration? Mais chez Giovanni Paisiello bien sûr

[FLB]

Et Bach ? ....

[Jubilator]

Le Combattimento di Tancredi e Clorinda de Monteverdi, dans la version des Sacqueboutiers de Toulouse (j'aime beaucoup cet ensemble de passionés des cuivres anciens, qui allient la bonne humeur à une qualité musicale de premier ordre) (CD Flora).

[Le Kronenbourgeois]

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[CC44]

Une fois de plus...


Merci à Alleuze pour son mot à son propos il y a des années maintenant.

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[Pseudo]

Une fois de plus...

Encore mieux en 33T  

@ Le Kronenbourgeois: écouter Bach dirigé par Klemperer en 2021, malgré la belle affiche  

[Le Kronenbourgeois]

J’avoue que c’était plus une écoute collection  
Mais ça reste quand même pas mal à mes oreilles.

[CC44]

Encore mieux en 33T  :wink:

@ Le Kronenbourgeois: écouter Bach dirigé par Klemperer en 2021, malgré la belle affiche  :eek:

Tu as une référence?

[Jubilator]

Deux ÉNORMES coups de cœur parmi mes écoutes récentes :

– L'intégrale des quatuors à cordes de Beethoven par le Quatuor Ébène (enregistrés dans un périples sur tous les continents, d'où le titre  du coffret, qui peut intriguer). Ce sont des œuvres que je connais bien et que j'ai beaucoup écoutées sous l'archet d'autres interprètes prestigieux, partition en main parfois, mais ce n'est pas "une version de plus" : c'est vraiment une interprétation extraordinaire, qui conjoindrait la finesse et le sens des nuances des Bush à la vigueur des Berg, avec une prise de son extrêmement spectaculaire qui laisse percevoir tout le "grain" des instruments, avec une sensation d'espace très marquée. Le premier violon est d'une justesse et d'une pureté incroyables. Une particularité : on entend (beaucoup !) la respiration du violon soliste, ce qui pourra être dérangeant pour certains, mais donne aussi la sensation d'entrer dans la "fabrique" du son d'un quatuor, comme si on vivait l'expérience au plus près des interprètes, qu'on percevait le dialogue des regards et l'élaboration collective du phrasé. Pour 44€ les 7 disques, il n'y a pas à hésiter une seule seconde !

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– Le dernier disque Brahms d'Adam Laloum. Un peu les mêmes qualités, au fond : extrême finesse, interprétation captivante de bout en bout, prise de son magistrale. Une réussite totale, d'autant plus que, pour le coup, il s'agit d'œuvres moins connues que d'autres opus du compositeur.

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[Pseudo]

Tu as une référence?

Oh oui!

Entre parenthèses, le nom de l'évangéliste.

D'abord, Leonhardt (Pregardien): version équilibrée, vibrante, variée; Pregardien est un narrateur extraordinaire.
Puis Herreweghe (Crook), et Harnoncourt (Equiluz). Il est devenu de bon ton de faire la fine bouche devant les enregistrements baroques d'Harnoncourt, et pourtant... J'aime beaucoup la narration à fleur de peau d'Equiluz, intense et fragile à la fois.

Parmi les versions "anciennes" sur instruments modernes (joli paradoxe, n'est-ce-ce pas?), je préfère celle de Münchinger qui allégeait les effectifs et évitait les accents romantiques. L'enregistrement offre une jolie spatialisation grâce aux trois orgues d'Ottobeuren et à la division du choeur en trois ensembles. Pears est un évangéliste émouvant.

Pour entendre un autre évangéliste extraordinaire, Haefliger, il faut supporter la direction bien carrée de Karl Richter et le manque de raffinement de son Münchener Bach-Orchester.

Il existe d'autres versions baroquisantes que je ne connais pas (Herreweghe a réenregistré l'œuvre avec Bostridge, notamment). Certains apprécient Gardiner, trop lisse à mon goût.

-- 08 Nov 2021, 15:01 --

J’avoue que c’était plus une écoute collection...

Oui, je comprends.