Vous écoutez quoi en classique, là?

[jazzouf]

parfaitement ....!

[Dominique-Tanguy]

Je confirme. La 5eme de Beethoven par Karajan en 63, par exemple, est un excellent enregistrement, un de mes préférés...

Dominique

[shushu]

RE-craaaac j'ai baillé de nouveau ça m'a tout remis en place

La vérité me concernant c'est que même bien avant de devenir obsolescent programmé la majorité de la musique de Beethoven je m'en contrefichais on me verra difficilement suivre plus de 3 lignes une conversation sur Symphonies/DG/Karajan et tout ça ceci dit les symphonies 63 sont sans doute à placer dans un coin à peu près propre de son étagère à biscuits et finalement pour moi Beethoven c'est avant tout les Variations sur une valse de Diabelli pour piano avec plusieurs interprétations possibles, mais celle que je préfère c'est un des deux live de Brendel que l'on trouve là-dedans  regardez plus bas mais il y a le choix en versions ceci dit pas trop Brendel a été un des grands spécialiste de cette oeuvre qu'il ne pouvait plus aborder à la fin de sa carrière car trop exigeante physiquement ça dure au moins 45 minutes et le meilleur d'après moi c'est les trois dernières variations où l'on quitte cette terre donc le compositeur a fini par transformer la boue de la ridicule petite valse de Diabelli en or et donc il faut être encore frais à la fin surtout pour la redoutable fugue cataclysmique je connais dans ma tête toutes les notes de cette oeuvre si j'ai pu vous donner quelque idée pour sortir un peu de la 5ème symphonie que je respecte tant mieux lol lol donc regardez c'est ici, tout bien pesé c'est celle-ci que j'emmènerai quand l'autorisation de décollage me sera de nouveau accordée mais si je peux emporter de l'excédent de bagage je prendrai aussi Pollini studio

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[jazzouf]

Le début fleurait bon le PéPé65 , puis heureusement c 'est devenu franchement passionnant  
Je vais vérifier si j ' ai cette version de Brendel parmi les interprétations que j ' ai

[Pseudo]

finalement pour moi Beethoven c'est avant tout les Variations sur une valse de Diabelli pour piano avec plusieurs interprétations possibles, mais celle que je préfère c'est un des deux live de Brendel

Marrant: l'une des rares œuvres de Beethoven que je déteste! Comme quoi...

[jeanpascalg]

j'ai entendu d'autres versions en live, notamment avec Karen Vourc'h et Barbara Hannigan qui me parlent davantage.

Plus jeune que moi je comprends que la prononciation du français de Duval te gêne. Dans l’extrait que tu as mis vourc’h fait du Duval moderne j’ai le souvenir d’une Hannigan plus impliquée sur scène mais dans un style diffèrent.

je pense que tu vas apprécier le concert, le Château de Barbe Bleue était particulièrement réussie.

L’opera est passé sur mezzo j’ai donc attendu la reprise.

Warlikowski est particulièrement inspiré par barbe bleue et c’est surtout pour ça que j’y vais.

-- 31 Mar 2018, 13:23 --

Karajan dans Beethoven en général c'est le legato étiré confinant à une mollesse lourde les jours où l'on n'est pas d'humeur à s'enf ayant un peu vadrouillé dans les interprétations de Beethoven et globalement ça ne colle pas trop à l'esprit beethovenien .

Karajan est le plus grand  interprète des symphonies de Beethoven avec toscanini et furtwengler

[airV]

Suite à l’article de Diapason, j’ai cherché et trouvé le vinyl, Duval Prêtre. Je l’ai reçu, le vinyl semble bien brillant mais pas encore écouté car pas encore lavé.

[PP_65]

Ca devrait faire plaisir à PP65, Karen Vourc'h s'est beaucoup engagée sur la création musicale nouvelle, notamment avec la compositrice finlandaise Kaija Saariaho. Un très beau disque chez Ondine en est sorti avec l'Orchestre de Strasbourg:

Merci , bonne découverte pour moi, je vais commander ce CD .

[jazzouf]

voici donc 2 avis aussi péremptoires l ' un que l ' autre et qui  du coup sont , pour moi ,  sans aucun intérêt .

[opera]

bon c'est pas nouveau mais tellement beau, l'essence du romantisme italien (la pochette en revanche ...)



puis celui-ci

[shushu]

Marrant: l'une des rares œuvres de Beethoven que je déteste! Comme quoi...

Tu as parfaitement le droit de la détester, j'ai bien pris la précaution d'insister sur le "pour moi". Je conçois par exemple qu'elle puisse sembler verbeuse, pas logique, ne menant à rien, avec juste des "petits bouts de Beethoven" mais ce n'est pas mon ressenti, elle fait vraiment partie de mon panthéon personnel tous compositeurs confondus.

A priori ce que je préfère dans Beethoven pour le moment ça serait :

1) les 33 Variations sur une (pauvre petite) Valse de Diabelli
2) la 6 ème symphonie dite "Pastorale"
3) les derniers quatuors
4) la Missa Solemnis
5) la 32 ème sonate pour piano

-- 31 Mar 2018, 23:34 --

voici donc 2 avis aussi péremptoires l ' un que l ' autre et qui  du coup sont , pour moi ,  sans aucun intérêt .

Et oui, c'est la bonne attitude à adopter.

[shushu]

Finalement, je devrais peut-être en dire un tout petit peu plus sur les "Diabelli", on est ici pour semer des petites graines qui germeront peut-être chez l'un ou l'autre pour apporter un peu de répit dans les existences sur cette vallée de larmes.

Donc je viens de m'interroger de nouveau dans la faible mesure de mes moyens sur mon expérience de ce monument au moins pour la longueur.

Justement, la longueur peut rebuter, j'ai parfois pensé et dit que les compositeurs étaient trop long pour la vie trépidante de l'homme moderne qui voudrait quand même tout s'approprier.

Sauf qu'ici LVB en quelque sorte nous met tout de suite "à l'aise" et nous fait comprendre qu'il faut se détendre et qu'il est avec nous pour cette épreuve en nous balançant un gros clin d' oeil et un spray de détente concentré dès le début : la première variation qui suit l'exposition de la valse est......une marche. Faut le faire, non ? Donc déjà il nous met en situation de nous préparer à guetter ses...facéties. Et des facéties il y en a d'autres que tout le monde peut repérer et d'autres plus secrète. Par exemple, la paraphrase du Don Giovanni de Mozart qui apparaît à la variation x; que vient faire Don Juan ici ? Mozart aurait-il anticipé le thème de Diabelli en inventant un thème fameux de son opéra ?

Donc il y a de l'humour, il y a de la démarche complètement expérimentale, certaines variations ne ressemblant pas du tout à du Beethoven et ne ressemblant d'ailleurs à rien de connu. Cela forme finalement un ensemble plutôt sympathique mais qui insidieusement, en douceur, nous emmène vers les très hautes sphères de la pensée Beethovenienne à l'occasion de certaines variations lentes et des dernières variations avec en tour de force la 33ème qui réussit une synthèse Beethoven-Mozart volant au-dessus du monde (toujours selon mon ressenti, on n'est pas obligé d'y voir la même chose que moi). Le tout se terminant par un "bête" accord parfait je pense, aux reflets mystiques, un peu comme la 32ème sonate se termine avec les fondamentaux de la gamme et pourtant on est porté tout à fait "ailleurs".

[jazzouf]

" un bête accord  ou un bête quelque chose " est une expression typiquement  , et sympathiquement , belge  

[habermas]

Petite écoute du week-end pascal:

L'Oratorio de Pâques de Masaaki Suzuki

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Les passions selon Saint-Matthieu & Saint Jean

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Je sais que des personnes préfèrent les Harnoncourt, les Herreweghe ou encore les Leonhardt de ces oeuvres. Mais pour moi, la sobriété des versions de Suzuki et le côté naturel/immédiat de ses interprétations ne sont que rarement égalées, surtout sur les Passions.

Bon week-end de Pâques,

Joon

[Jubilator]

Pour la Saint Jean, je garde un faible pour la version de Kuijken, chez Deutsche Harmonia Mundi, enregistrée à peu près à la même époque que celle d'Herreweghe et avec des solistes en commun (notamment Barbara Schlick). Herreweghe est un poil mieux pour les choeurs (son grand domaine d'expertise), mais les solistes me semblent plus inspirés avec Kuijken… sauf Jacobs qui gâche un peu tout dans les aria pour alto. Sinon, ce serait vraiment la version parfaite, plus dynamique que celle d'Herreweghe sans pour autant verser dans le théâtral. Prégardien est un très bon évangéliste, à la hauteur de la prestation justement fameuse de Kurt Equiluz avec Harnoncourt. Harry van der Kamp est un Jésus d'une grande prestance, avec une noblesse de timbre assez extraordinaire (du même acabit que sa merveilleuse gravure des cantates pour basse avec Thomas Albert et les Fiori Musicali), ensuite je trouve malheureusement qu'il a un peu baissé, mais à son meilleur, quel interprète ! Sinon, une belle version pour les airs de contre-ténor est celle de Brüggen, avec James Bowman en soliste. Cette version est très bien aussi pour la partie orchestrale, mais les solistes manquent de finesse.

Pour la Saint Matthieu, il y a l'embarras du choix : Leonhardt, naturellement, Herreweghe, la récente version de Jacobs, ou Brüggen toujours (avec notamment un Ian Bostridge exceptionnel, le qualificatif n'est pas usurpé).

J'aime bien aussi, de temps en temps, revenir à ce qui se faisait "avant", et particulièrement aux enregistrements de Gönnenwein.

[habermas]

Ecouter les Préludes de Debussy par Catherine Collard un soir d'une belle journée de printemps (avec un petit verre de single malt   ), que demande le mélomane de plus?

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Amitiés,

Joon

[shushu]

Clic-clac de ma baraque du deuxième sous-sol

Je ne sais pas si cela convaincra les statisticiens archéologues du futur qui tenteront d'exploiter ces vestiges.
Je les entends d'ici : "oh encore les Préludes, et puis d'abord est-ce qu'ils mentionnent bien un échantillon représentatif de tout ce qu'ils passent avec ou sans alcoolisation ??"

C'est pour cela que j'ai voulu instituer la règle dite des deux derniers   .

Que je m'applique á moi-même :

**Leon Fleisher pianiste américain génial mais longtemps handicapé de la main droite : Two Hands (dont Schubert dernière sonate en si mineur)
**Leon Fleischer pianiste : concerto de Grieg avec l'inévitable G Szell.

C'est probablement une grande perte pour la musique que Fleisher ait eu pendant si longtemps cette maladie neurologique á une main (en attendant que cela passe, il a mené une carrière de pédagogue). J'aime beaucoup beaucoup le CD Two Hands enregistré pour célébrer sa guérison.

[gillougillou]

Ecouter les Préludes de Debussy par Catherine Collard un soir d'une belle journée de printemps (avec un petit verre de single malt  :mrgreen: ), que demande le mélomane de plus?

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[ Vidéo ]

Amitiés,

Joon

Même sans malt, cela reste enivrant....

Merci.

[jazzouf]

et les Sonates de Haydn par Catherine Collard , elles aussi ..., avec ou sans !

[SudPigalle]

et les Sonates de Haydn par Catherine Collard , elles aussi ..., avec ou sans !

Un coffret exceptionnel

A écouter en boucle

JP