Discogs

[Richard]

https://mobile.lesinrocks.com/2018/10/0 ... 111131208/

Sur le fond ils ont raison mais moi je suis très content de pouvoir acheter mes disques sans bouger de chez moi, on a déjà assez à faire avec le boulot et les concerts.

[PP_65]

Si ça doit mettre sur la paille les disquaires qui ne vendent que de l'occasion, le pousseurs de stands de conventions, je n'y vois aucun inconvénient .

[Richard]

Globalement la façon d'acheter a changé, si je tombe sur un disque qui m'intéresse, je télécharge sur Spotify et j'écoute. Demander conseil au disquaire devient rare.
Un petit coup de Discogs pour voir si le disque n'est pas trop cher par rapport au marché.

[mkl]

Si ça doit mettre sur la paille les disquaires qui ne vendent que de l'occasion, le pousseurs de stands de conventions, je n'y vois aucun inconvénient .

D'un autre côté, ce sont les mêmes mais version 2.0 qu'on retrouve sur Discogs...

[PP_65]

Ils y sont mais mais il n'y a pas que ceux-là ,  je vais sur Discogs pour des disques épuisés mais pas collectors ;  majoritairement, mes achats  sont des nouveautés achetés principalement à des structures qui ne vendent que cela (en VPC car je n'ai plus de magasin sous le coude capable de me fournir) .

[gillougillou]

D'après un disquaire de Rouen, il met ce qu'il a de mieux sur Discogs.
Dans le magasin il y donc le moins bien.
Qui ne risque pas de finir sur Discogs via un " client"

Gill u

[PP_65]

Des magasins, structures de VPC où je me fournis mettent sur Discogs des disques disponibles directement chez eux ( Anost, A-Musik,Soundohm par exemple) , Discogs leur offre une visibilité .

[duke2]

"... J'ai donc travaillé d'arrache-pied pendant près d'une année à l'élaboration de notre marketplace ...  Ça a bien entendu boosté nos ventes par correspondance ..."

Il faut sortir d'une ecole de commerce pour etre disquaire aujourd'hui ?

[Scotty]

Plusieurs remarques :
- rien ne remplace, selon moi, le plaisir, quand on en a la possibilité, de se rendre chez son disquaire. J'ai la chance d'habiter à proximité de Superfly... Je peux alors échanger avec Manu et écouter les disques que j'achète Lien ;
- les transactions Discogs posent le problème de la rigueur de certains vendeurs ; e.g. : la qualité de la notation du disque. Que de "Near Mint" qui ne sont que des "Very Good" (or, un VG ne vaut que 25% d'un NM...) Lien ;
- Discogs permet effectivement de trouver assez rapidement des pressages rares. Ces pressages rares peuvent connaître, avec Internet, une inflation spéculative forte. Par exemple, à New York et à San Francisco certains disquaires n'ont plus rien à proposer à des prix décents ;
- les prix indiqués sur Discogs n'ont un sens que si les volumes sont significatifs et le prix médian est celui qui a, normalement, le plus de sens ;
- Discogs touche 8% sur chaque commission.

[PP_65]

Tu diras à ton Manu que je ne le considère pas du tout comme un disquaire : pas un seul musicien ne touche un cent des vieilleries sur lesquelles il spécule . Alleuze avait proposé un nouveau mot " distiquaire" , antiquaire qui vend des disques usés . Bref, le genre de boutique que j'évite comme la peste ; je pense qu'avant de creuver je mettrais un coup de cutter sur tous les LPs ( ou même CDs) qui pourraient finir dans de telles mains .

[duke2]

Fais gaffe, en plus de radoter tu deviens aigri.

Beaucoup de boutiques (Superfly inclus), de labels, de musiciens, de journalistes vendent -et achetent- sur Discogs. Je viens juste d'acheter un disque a Byron Coley et une fois en ai vendu un (donne meme en souvenir de mes lectures   ) a Francois Gorin.
Quant au prix, ils sont plus ou moins les memes partout, les boutiques suivant les cotes Discogs. Mais bon Il y a quand meme des particuliers qui arrivent a vendre plus chers que sur Discogs  

[Scotty]

Il ne faut pas se tromper de cible !

Superfly  :
- c'est un label ;
- vend des disques neufs ;
- vend des disques d'occasion souvent moins chers que la cote Discogs.

Il y a des coups de cutters qui se perdent dans l'industrie musicale, mais certainement pas chez Superfly.

P.S. : Que recommandes-tu comme disquaires ?

[PP_65]

Fais gaffe, en plus de radoter tu deviens aigri.

Beaucoup de boutiques (Superfly inclus), de labels, de musiciens, de journalistes vendent -et achetent- sur Discogs. Je viens juste d'acheter un disque a Byron Coley et une fois en ai vendu un (donne meme en souvenir de mes lectures  :wink: ) a Francois Gorin.
Quant au prix, ils sont plus ou moins les memes partout, les boutiques suivant les cotes Discogs. Mais bon Il y a quand meme des particuliers qui arrivent a vendre plus chers que sur Discogs  :cheesygrin:

Je deviens aigri ou je radote ( "ou" inclusif bien sûr)  car je ne supporte pas cette mode autour du vinyle , je ne supporte pas que le qualificatif de disquaire soit attribué à des boutiques qui ne vendent que des disques de collection , je trouve que leur travail est une usurpation de ce qu'est et doit être un disquaire ; que je sache , en ce qui concerne les livres, il y a les librairies et les bouquinistes , là c'est clair .
En ce qui concerne Discogs, j'ai bien donné des noms de vendeurs de disques neufs présent sur le site ; Discogs ne me gêne pas du tout , je trouve même que la VPC ( et donc Discogs) est salutaire dans mon cas ;  au moins quand je vais à Paris ( rarement) , je ne suis plus obligé de faire la tournée des vendeurs de disques ( je crois que ça doit faire plus de 20 ans que je les évite lors de mes déplacements) .
En ce qui concerne Coley , j'achète pas mal de Feeding Tube (http://feedingtuberecords.com) , il m'a l'air d'être assez proche de ce label ; on ne peut pas dire qu'il reste les bras croisés à attendre le chaland .

-- 10 Oct 2018, 19:07 --

Il ne faut pas se tromper de cible !

Superfly  :
- c'est un label ;
- vend des disques neufs ;
- vend des disques d'occasion souvent moins chers que la côte Discogs.

Il y a des coups de cutters qui se perdent dans l'industrie musicale, mais certainement pas chez Superfly.

P.S. : Que recommandes-tu comme disquaires ?

Le lien que tu as donné, parle peu du label ( j'avais bien repéré le lien quand même ), j'ai donc donné mon avis sur la partie " distiquaire" .
Comme dit à l'instant, j'achète désormais tous mes disques par correspondance  . Vu ce que j'écoute,  je ne fréquente plus  de disquaire ;  pour te donner une idée, si j'habitais Paris, je passerais souvent chez Souffle Continu ; je commande peu chez eux car, bien avant qu'ils n'ouvrent, je me fournissais ( et continue à me fournir) chez Metamkine ( VPC seulement) .

[duke2]

Je ne connais pas de magasin qui vende juste des collectors, certains comme Superfly en ont plus que d'autres. Meme Souffle Continu a un bac d'occases.

[PP_65]

Lors de ma dernière visite à Paris , je suis passé devant au moins un qui ne vendait que ça ( dans le 11ème je crois) et le pote Parisien avec qui j'étais m'a dit qu'il en avait vu un autre dans la même coin .
En ce qui concerne les occasions, c'est leur proportion qui peut indiquer la bonne santé du magasin . Lorsque je passais régulièrement chez Armadillo à Toulouse, j'ai vu ce rayon ( des CDs à l'époque) prendre de plus en plus de place au fil des années ( mi à fin 90s) , ce qui veut bien dire que le reste en prenait de moins en moins .

[duke2]

On veut le nom et l'adresse  

[Richard]

La Dame Blanche peut-être ?

Sinon ce qui me dérange c'est les vinyles pirates de groupes connus vendus en boutique. Discogs bloque les ventes en principe.

[PP_65]

Mais non ! Pas du tout le même endroit et la D.B existe depuis des lunes ;  de toute manière , je ne cherchais pas un disquaire, nous sommes passés devant en allant ailleurs et je n'ai pas cherché à retenir quoi que ce soit puisque je m'en moque comme de mon 1er 45 tours !

[simon33]

- Discogs touche 8% sur chaque commission.

Hors taxes ! .....

[Scotty]

Nous pouvons débattre longuement sur les vertus des VPC et sur la justesse de la sémantique, mais une ville où les rues n'auraient plus de libraire, plus de bouquiniste, plus de disquaire et plus de "distiquaire" serait, pour moi, d'une tristesse sans nom.

Pour ce qui est des "distiquaires", certains font un travail de grande qualité dans la sélection et le nettoyage des disques, d'autres sont opportunistes.

A propos des disques pirates, le volume de ventes est devenu anecdotique. Effectivement, Discogs les interdit à la vente.

Enfin, sur la question des droits d'auteurs, même si cela peut être contestable, la doctrine de la 1ère vente s'applique au marché de l'occasion.