12 Fév 2024 à 13:05
12 Fév 2024 à 13:54
Razumoff » 11 Fév 2024, 23:20 a écrit:JLH suite… ce Drifting semble combler toutes les espérances d’un amateur de blues.. présence, singularité de certains textes comme une poésie du quotidien.. « You said you’d be mine.. goodbye baby.. » chantés avec une douce humanité.. sons distordus.. inspirations musicales permanentes.. trois fois rien.. le pied bat la mesure, la voix traîne et la 6 cordes supporte tout ça avec une rythmique dont seul JLH à le secret.. ok, je suis un peu lyrique, mais cet opus en son essence n’est pas autre chose..
12 Fév 2024 à 14:02
Fabad » il y a 53 minutes a écrit:Bonjour,
Surtout conserve ce lyrisme éclairant qui donne vraiment envie d'écouter les disques que tu présentes.
En tout cas , je te lis avec plaisir et intérêt et puis ça change des invectives qu'on lit ici ou là.
Fabrice
C'est celui-là , à l'origine
https://www.discogs.com/master/276796-J ... -His-Blues
Le préféré de JLH d'un ami assez fan de blues .
16 Fév 2024 à 09:20
20 Fév 2024 à 00:19
21 Fév 2024 à 00:31
02 Mar 2024 à 13:55
16 Avr 2024 à 22:54
18 Avr 2024 à 23:18
23 Avr 2024 à 20:32
23 Avr 2024 à 21:37
23 Avr 2024 à 23:15
24 Avr 2024 à 17:06
25 Avr 2024 à 00:00
25 Avr 2024 à 00:54
Razumoff » 16 Avr 2024, 22:54 a écrit:Transe incantatoire.. ? « John Lee Hooker Sings Blues »
1960, JLH sort cette compilation tirée semble-t-il de singles gravés en 78 tours, fin des années 40, début 50. Rebaptisé « Moanin’ And Stompin’ Blues » en 1970, amputé de quatre titres.. pas bien important lorsqu’on se plonge dans cet opus. Se plonger est le mot car au-delà d’une restitution soignée en dépit d’un équilibre délicat entre la voix un peu en retrait et une tonalité quelque peu acide, plonger est le terme qui convient. L’espace d’oú surgit la prestation du bluesman nous transporte dans un lieu qui semble être celui de terres agricoles incertaines, comme si on écoutait, seul, la radio au milieu de la campagne déserte.
La rythmique s’installe peu à peu sur la face À dans ce style déjà original, mais c’est sur la face B que les morceaux atteignent un paroxysme particulier. Le jeu de la guitare part dès lors dans des improvisations à la limite de la perte des accords et de l’harmonie des morceaux.. et JLH se rattrape à chaque fois dans un exercice de funambule avec cette énergie à la fois lancinante et rythmique qui caractérise le Delta Blues.. je trouve cela réellement virtuose.. entre la basse entêtante et le battement sur les cordes aiguës, le le guitariste creuse un sillon profond qui entraîne l’auditeur dans une expérience quasi organique, faite tout à la fois du partage d’un quotidien harassant et de l’exposition d’une transcendance possible de cet harassement par une transe incantatoire sidérante… ce que le Blues est de toute évidence… un bel album..
25 Avr 2024 à 06:57
25 Avr 2024 à 08:43
25 Avr 2024 à 23:23