Mes dix incontournables du blues-rock

[AJMARS]

Allman Brothers Blues Band : At Fillmore East

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Roy Buchanan : Live Stock

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Bluesbreakers : John Mayall with Eric Clapton

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The Paul Butterfield Blues Band : East-west

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Rory Gallagher : Irish Tour '74

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Tony Joe White : Live

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Dr John : Gris Gris

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Stevie Ray Vaughan : Texas Flood

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The Rolling Stones : Get Yer Ya-Ya's Out!

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Big Brother : Cheap Thrills

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A plus
André

[PP_65]

[dead_man]

[bushi128]

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[PP_65]

[trodesson]

Roy Buchanan "Live Stock" J'avais cet album a l'epoque    et j adorais ce titre " Can i change my mind" . Je me doutais que c'etait une reprise alors j ai tanné tout les vendeurs de disques de montpellier pour savoir de qui c'etait .....Une dizaine d'annees plus tard j'ai su ; c'etait de Tyrone Davis    Ca a etait son hit mais curieusement c'etait a l origine une face B de single
Depuis , Tyrone Davis : j'ai tout CD , Vinyl (US) et bien sur le fameux single et j ai compris pourquoi c etait la face B qui avait marché : sur ce titre  il envoi mais sur la face A "A Woman Needs To Be Loved" il fait peur  

[AJMARS]

Je pensais aussi à Tony Joe White, que je connais mal...

A plus
André

[dpb90]

Dr John (disparu récemment)

[AJMARS]

Oui, aussi, dans ma liste de choses à écouter...

A plus
André

[simon33]

Je suis en train d'écouter Marc Ribot.

[reglisse]

Si on cite Dr John alors il y a aussi Professor Longhair.

[opera]

[firstwhat]

Comme je ne comprends pas bien l’intérêt d’une catégorie comme celle de « Blues blanc », je me suis demandé si elle était utilisée par les musciologues, historiens, critiques, mais je n’ai pas trouvé de choses bien probantes, à part une chronique laconique des Inrocks…

J’avoue en tout cas bien humblement ne guère voir l’intérêt d’une telle essentialisation : Mississipi John Hurt fait de la musique folk, pas du blues ; il y a à mon sens plus de blues dans un accord de Jeffrey Lee Pierce ou Tony Joe White que dans toute la discographie, certes audiophile, d’Eric Bibb,etc etc (j’imagine que chacun pourra multiplier les exemples).

Plutôt que de telles catégories un brin monolitihiques (les formes culturelles comme la couleur de peau s’hybrident heureusement fort bien - et que fait-on des groupes mixtes ?), peut-être serait-il plus approprié de documenter, par exemple, la manière dont Elvis a pillé la musique de Crudup, les conditions d’enregistrements et de rémunération des musiciens blues noir par des producteurs (blancs ou noirs d’ailleurs, etc.), etc.

[AJMARS]

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Merci pour Peter Green, je voulais éviter de faire un Mayall-Clapton, un Mayall-Taylor, un Mayall-Green ... etc..

A plus
André

-- 02 Sep 2019, 16:47 --

Comme je ne comprends pas bien l’intérêt d’une catégorie comme celle de « Blues blanc », je me suis demandé si elle était utilisée par les musciologues, historiens, critiques, mais je n’ai pas trouvé de choses bien probantes, à part une chronique laconique des Inrocks…

J’avoue en tout cas bien humblement ne guère voir l’intérêt d’une telle essentialisation : Mississipi John Hurt fait de la musique folk, pas du blues ; il y a à mon sens plus de blues dans un accord de Jeffrey Lee Pierce ou Tony Joe White que dans toute la discographie, certes audiophile, d’Eric Bibb,etc etc (j’imagine que chacun pourra multiplier les exemples).

Plutôt que de telles catégories un brin monolitihiques (les formes culturelles comme la couleur de peau s’hybrident heureusement fort bien - et que fait-on des groupes mixtes ?), peut-être serait-il plus approprié de documenter, par exemple, la manière dont Elvis a pillé la musique de Crudup, les conditions d’enregistrements et de rémunération des musiciens blues noir par des producteurs (blancs ou noirs d’ailleurs, etc.), etc.

Oui, le titre, ça peut toujours paraitre un peu "artificiel"... peut être ? Après si tu souhaites faire évoluer le fil vers d'autre sujets en rapport, je n'y vois bien sûr aucun inconvénient...

Pour Mississipi John Hurt, je suis assez d'accord avec toi, une forte présence "folk".

A plus
André

[JB14]

Je suis en train d'écouter Marc Ribot.

[ Vidéo ]

Bonne idée.
J'ai assisté au dernier concert de Diana Krall à l'Olympia, c'était en juillet. Oui, c'est pas bien, c'est sale, surtout dans une rubrique blues blanc  
Elle est blanche, elle est blonde, elle est belle, elle a du succès et se débrouille bien pour en avoir, donc elle est nulle, CQFD.
Les machos purs et durs ajoutent : elle a de la chance d'avoir épousé Elvis Costello. Lui, par contre, etc...

N'empêche, elle jouait avec deux invités de luxe  : Joe Lovano au ténor (juste la grande classe, quand même) et absolument sidérant, Marc Ribot à la guitare. Avec Diana ils se sont entendus comme des dingues, en particulier dans des duos piano-guitare ultra chiadés et cela a fait un concert absolument jouissif.
Et le Marc Ribot en soliste, respect
JB

[reglisse]

Plutôt que de telles catégories un brin monolitihiques (les formes culturelles comme la couleur de peau s’hybrident heureusement fort bien - et que fait-on des groupes mixtes ?), peut-être serait-il plus approprié de documenter, par exemple, la manière dont Elvis a pillé la musique de Crudup, les conditions d’enregistrements et de rémunération des musiciens blues noir par des producteurs (blancs ou noirs d’ailleurs, etc.), etc.

Elvis est un interprète, il a dut participer 3 ou 4 chansons et quelques arrangements de chanson traditionnelles.

[PP_65]

Tu sais quoi ? Si il en sort un disque où Ribot ne fait pas de la figuration , je suis prêt à me le procurer mais je crains qu'en studio on ne bride sacrément les solistes .

[firstwhat]

Oui, le titre, ça peut toujours paraitre un peu "artificiel"... peut être ? Après si tu souhaites faire évoluer le fil vers d'autre sujets en rapport, je n'y vois bien sûr aucun inconvénient...

En y repensant, je me disais qu'au fond le sens historique plus juste que pourrait avoir "blues blanc" c'est : blues pour les blancs, le crossover auquel les musiciens ont dû sacrifier, en produisant ces innombrables albums sans grand défaut et sans grand intérêt, qui répondaient aux goûts feutrés d'un public, disons, "bourgeois", souvent blanc en effet, et qui a contribué à l'évolution d'une grande part de la production vers une sorte de pastiche et d'uniformisation (Il faudrait qu'un spécialiste de l'histoire du blues nous éclaire, mais je sais par exemple que des musiciens comme big bill broonzy, john lee hooker ou même howling wolf ont dû en passer par là).

On pourrait ainsi s'amuser à évoquer les pires disques des plus grands musiciens de blues, en se demandant ce qu'ils doivent au public pour lequel ils étaient produits. Mais évidemment, ce n'est pas très motivant ...

Elvis est un interprète, il a dut participer 3 ou 4 chansons et quelques arrangements de chanson traditionnelles.

C'était un exemple, et il aurait en effet sans doute été plus précis d'écrire "les producteurs d'Elvis", mais je crois que tu as compris ce que je voulais dire.

[PP_65]

Comme je ne comprends pas bien l’intérêt d’une catégorie comme celle de « Blues blanc », je me suis demandé si elle était utilisée par les musciologues, historiens, critiques, mais je n’ai pas trouvé de choses bien probantes, à part une chronique laconique des Inrocks…

On préfère le terme de blues-rock pour ce qui est des premiers musiciens blancs ayant eu un certain succès dès les 60s .
https://en.wikipedia.org/wiki/Blues_rock

[AJMARS]

En y repensant, je me disais qu'au fond le sens historique plus juste que pourrait avoir "blues blanc" c'est : blues pour les blancs, le crossover auquel les musiciens ont dû sacrifier, en produisant ces innombrables albums sans grand défaut et sans grand intérêt, qui répondaient aux goûts feutrés d'un public, disons, "bourgeois", souvent blanc en effet, et qui a contribué à l'évolution d'une grande part de la production vers une sorte de pastiche et d'uniformisation (Il faudrait qu'un spécialiste de l'histoire du blues nous éclaire, mais je sais par exemple que des musiciens comme big bill broonzy, john lee hooker ou même howling wolf ont dû en passer par là).

je ne suis pas moi non plus historien du blues, mais je pense que le phénomène est assez ancien, peut être années 40 ou 50, en tout cas, pour un blues plus 'exclusivement' destiné à un public noir... Après je ne sais pas non plus si ça a affaibli ou appauvri les réalisations... à voir. Je connais peu le Delta Blues, bien sûr j'ai écouté ce qui existe de Robert Johnson... mais je connais plus ce qui est venu après.

On pourrait ainsi s'amuser à évoquer les pires disques des plus grands musiciens de blues, en se demandant ce qu'ils doivent au public pour lequel ils étaient produits. Mais évidemment, ce n'est pas très motivant ...

En effet....  

A plus
André

-- 02 Sep 2019, 18:44 --

On préfère le terme de blues-rock pour ce qui est des premiers musiciens blancs ayant eu un certain succès dès les 60s .
https://en.wikipedia.org/wiki/Blues_rock

Oui, je peux changer le terme, si il est plus approprié (British blues était trop restrictif)....

A plus
André