Qui écoute SOFT MACHINE de nos jours?

[peyrerouge]

Qui écoute aujourd'hui Soft Machine (à part moi)?

[Bruno D]

J'ai eu ma période il y a quelques mois avec Caravan aussi, puisque ces groupes sont liés.

[PP_65]

Moi de temps en temps , mais lequel ? Mon 1er , ce fut vers 74 avec le Six sans jamais avoir entendu les précédents ( les I, II, III en fait)  , ce qui fut fait ensuite .

[alaingob]

La fameuse école de Canterbury.
C'est un truc de vieux
J'ai assisté à un concert de Caravan, il y a bien longtemps, concert donné dans une salle de la fac de Nanterre devant aux moins 25 personnes

[olivier-49]

Le Londres" psychédélique" de la fin des années 60 a vu la naissance de Pink Floyd et de Soft Machine quasi simultanément. Les deux groupes ont pris des chemins différents. Le Floyd a viré plus commercial et les Soft se sont égarés après quelques années dans une sorte de jazz-rock sans saveur ni aucune émotion. D'ailleurs les membres d'origine ont quitté le groupe un par un, le laissant aux mains de médiocres sans originalité. Mais au début, à l'époque des trois premiers disques (surtout les deux premiers), c'était le groupe le pus novateur et révolutionnaire qui soit. Un choc. Je n'écoute plus qu'occasionnellement.
Finalement, celui qui a laissé la trace la plus profonde et sincère, c'est celui qui a quitté le groupe le premier, l'admirable Robert Wyatt.

[gix90]

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[Kyb]

Hello

   S.M.  (1968) fut l'un des premiers LP achetés , 79-80 je crois , en réécoute avec plaisir de temps à autre
   passé le TWO, je n'adhère plus.

[Frankzappera]

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Pareil. Faudrait que j'aille vers les autres, mais trop dispersé et occupé pour le moment.

A+

FZ.

[PP_65]

Le Londres" psychédélique" de la fin des années 60 a vu la naissance de Pink Floyd et de Soft Machine quasi simultanément. Les deux groupes ont pris des chemins différents. Le Floyd a viré plus commercial et les Soft se sont égarés après quelques années dans une sorte de jazz-rock sans saveur ni aucune émotion. D'ailleurs les membres d'origine ont quitté le groupe un par un, le laissant aux mains de médiocres sans originalité. Mais au début, à l'époque des trois premiers disques (surtout les deux premiers), c'était le groupe le pus novateur et révolutionnaire qui soit. Un choc. Je n'écoute plus qu'occasionnellement.
Finalement, celui qui a laissé la trace la plus profonde et sincère, c'est celui qui a quitté le groupe le premier, l'admirable Robert Wyatt.

Médiocres ? Pourquoi ?
Sans originalité ? En comparaison avec quoi ?
Le 1er à avoir quitté le navire , c'est Daevid Allen, puis il y eut Kevin Ayers .

[peyrerouge]

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C'est vrai que le Third est la quintessence de la première époque ,4 faces 4 univers, un groupe sans plus de cohésion que ça comme le montre un peu la photo illustrant l'album: chacun dans son coin

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Le Londres" psychédélique" de la fin des années 60 a vu la naissance de Pink Floyd et de Soft Machine quasi simultanément. Les deux groupes ont pris des chemins différents. Le Floyd a viré plus commercial et les Soft se sont égarés après quelques années dans une sorte de jazz-rock sans saveur ni aucune émotion. D'ailleurs les membres d'origine ont quitté le groupe un par un, le laissant aux mains de médiocres sans originalité. Mais au début, à l'époque des trois premiers disques (surtout les deux premiers), c'était le groupe le pus novateur et révolutionnaire qui soit. Un choc. Je n'écoute plus qu'occasionnellement.
Finalement, celui qui a laissé la trace la plus profonde et sincère, c'est celui qui a quitté le groupe le premier, l'admirable Robert Wyatt.

J'ai vu plusieurs fois le Soft à l'époque du Seven et de Bundles c'était assez spectaculaire et très loin d'être médiocre bien que fort éloigné des origines...

[PP_65]

Bundles je n'avais pas aimé, comme d'ailleurs toute la fusion/Jazz-Rock de l'époque ; le 6,  il faudrait que je le réécoute , dans mon souvenir , il me semble assez influencé par Terry Riley .
Effectivement , "il y en a "

[deslou]

j'écoute le 3 et le 7 depuis leur premier emprunt
à la discothèque municipale de Louviers vers 1976, j'avais 13 ans
incroyable
et j'aime toujours ça de temps en temps,
entre autres.... suis je normal ?

[CC44]

Il m'arrive de manger des moules, d'aller à la plage , et d'écouter Soft Machine.

[olivier-49]

Médiocres ? Pourquoi ?
Sans originalité ? En comparaison avec quoi ?
Le 1er à avoir quitté le navire , c'est Daevid Allen, puis il y eut Kevin Ayers .

Oui très juste, Daevid Allen, le premier, mais il ne figure pas sur le premier disque. Kevin Ayers, lui, tient la basse sur ce premier disque.
Pour moi, les deux premiers albums restent à part dans toute la discographie moderne. Personne n'avait fait ça avant, personne ne refera jamais ça. Le troisième est très beau, je l'ai beaucoup écouté. Cependant, il marque le tournant du groupe vers le jazz. D'abord, il est purement instrumental sur trois faces, la seule faisant exception étant celle composée par Robert Wyatt. Ensuite, les longs morceaux (un par face de LP) qui le constituent laissent une grande place aux solos, en particulier à ceux d'Elton Dean, au sax, sur qui l'influence de Coltrane est évidente. En cela, il est déjà un pas vers une forme de "normalisation", même si le mot ne convient pas à l’œuvre elle-même, qui reste intense et magnifique. Je dis simplement cela en comparaison avec les deux premiers.

Par la suite, tous les membres fondateurs quittent le groupe, les uns après les autres. Ayers, Wyatt, Hopper, Ratledge, Dean... partis ! Plus personne ! Le groupe continue cependant, et sous le même nom, mais n'a plus rien à voir. Il joue une sorte de jazz-rock, purement instrumental, sans rien de la fantaisie des débuts, délavé de l'inspiration des thèmes splendides produits par Ratledge ou Hopper. Cerise sur le gâteau, un certain Karl Jenkins s'érige compositeur et soliste, passant du Fender Rhodes au sax et au hautbois...  tentant sur ce dernier instrument des soli poussifs et nasillards, pour ne pas dire parfois à la limite de la justesse. Désolé, pour moi, c'est insupportable. Cela n'a RIEN à voir avec Soft Machine. Vous imaginez les Beatles sans Lennon, McCartney, Harrison et Starr ??? Et bien c'est ce qui est arrivé à Soft Machine.
Au secours !!!

Je rajoute que j'ai vu le groupe un certain nombre de fois, la dernière lors de la "Fête de l'Huma", à l'époque de l'album "Fifht".
Je rajoute également, qu'en tant qu'organisateur de concerts sur la ville d'Angers, j'ai fait venir Le "Hopper-Dean Quartet". Ça ne m'a pas laissé un souvenir impérissable mais ça avait attiré un certain nombre de chevelus nostalgiques.  

[deslou]

Merci pour cet historique.
Je comprends pourquoi le 7 est si différent et à 75% inaudible à cause du cazou à bois parachuté.

[peyrerouge]

Oui très juste, Daevid Allen, le premier, mais il ne figure pas sur le premier disque. Kevin Ayers, lui, tient la basse sur ce premier disque.
Pour moi, les deux premiers albums restent à part dans toute la discographie moderne. Personne n'avait fait ça avant, personne ne refera jamais ça. Le troisième est très beau, je l'ai beaucoup écouté. Cependant, il marque le tournant du groupe vers le jazz. D'abord, il est purement instrumental sur trois faces, la seule faisant exception étant celle composée par Robert Wyatt. Ensuite, les longs morceaux (un par face de LP) qui le constituent laissent une grande place aux solos, en particulier à ceux d'Elton Dean, au sax, sur qui l'influence de Coltrane est évidente. En cela, il est déjà un pas vers une forme de "normalisation", même si le mot ne convient pas à l’œuvre elle-même, qui reste intense et magnifique. Je dis simplement cela en comparaison avec les deux premiers.

Par la suite, tous les membres fondateurs quittent le groupe, les uns après les autres. Ayers, Wyatt, Hopper, Ratledge, Dean... partis ! Plus personne ! Le groupe continue cependant, et sous le même nom, mais n'a plus rien à voir. Il joue une sorte de jazz-rock, purement instrumental, sans rien de la fantaisie des débuts, délavé de l'inspiration des thèmes splendides produits par Ratledge ou Hopper. Cerise sur le gâteau, un certain Karl Jenkins s'érige compositeur et soliste, passant du Fender Rhodes au sax et au hautbois...  tentant sur ce dernier instrument des soli poussifs et nasillards, pour ne pas dire parfois à la limite de la justesse. Désolé, pour moi, c'est insupportable. Cela n'a RIEN à voir avec Soft Machine. Vous imaginez les Beatles sans Lennon, McCartney, Harrison et Starr ??? Et bien c'est ce qui est arrivé à Soft Machine.
Au secours !!!

Je rajoute que j'ai vu le groupe un certain nombre de fois, la dernière lors de la "Fête de l'Huma", à l'époque de l'album "Fifht".
Je rajoute également, qu'en tant qu'organisateur de concerts sur la ville d'Angers, j'ai fait venir Le "Hopper-Dean Quartet". Ça ne m'a pas laissé un souvenir impérissable mais ça avait attiré un certain nombre de chevelus nostalgiques.  :cheesygrin:

Lequel Karl Jenkins a évolué vers un tout autre univers.... ADIEMUS

[mick31]

Le tout premier 33T de Soft Machine n'est pas le 1er officiel.
Le producteur en est un certain Georgio Gomelsky.
David Allen est à la guitare, Kevin Ayers à la basse, l'extraordinaire Robert Wyatt à la batterie et Mike Rattledge aux claviers.
Ce disque est formidable pour moi et date de 1967. C'est encore du rock et quel rock mêlant énergie, aventure et richesse mélodique.
La guitare et donc David Allen disparaissent sur les 2 premiers officiels. Ce sont les plus connus avec le 3éme.
Sauf que sur le 3ème, je n'arrive à écouter que la face Moon in June, la seule signée et chantée par Wyatt.
Aprés, je ne suis plus du tout concerné: je les avais vu à la fête de l'huma de 1971, Wyatt n'y était plus, Rattledge avait pris les choses en mains, qu'est ce que je m'étais emm...é. La musique était écrite, ils avaient des partitions...
Heureusement cette année là, Gong avait donné un concert, avec David Allen, sa gracieuse compagne et même Kevin Ayers et là, ça avait été la fête et pour de bon!...

[PP_65]

Oui très juste, Daevid Allen, le premier, mais il ne figure pas sur le premier disque. Kevin Ayers, lui, tient la basse sur ce premier disque.
Pour moi, les deux premiers albums restent à part dans toute la discographie moderne. Personne n'avait fait ça avant, personne ne refera jamais ça. Le troisième est très beau, je l'ai beaucoup écouté. Cependant, il marque le tournant du groupe vers le jazz. D'abord, il est purement instrumental sur trois faces, la seule faisant exception étant celle composée par Robert Wyatt. Ensuite, les longs morceaux (un par face de LP) qui le constituent laissent une grande place aux solos, en particulier à ceux d'Elton Dean, au sax, sur qui l'influence de Coltrane est évidente. En cela, il est déjà un pas vers une forme de "normalisation", même si le mot ne convient pas à l’œuvre elle-même, qui reste intense et magnifique. Je dis simplement cela en comparaison avec les deux premiers.

Par la suite, tous les membres fondateurs quittent le groupe, les uns après les autres. Ayers, Wyatt, Hopper, Ratledge, Dean... partis ! Plus personne ! Le groupe continue cependant, et sous le même nom, mais n'a plus rien à voir. Il joue une sorte de jazz-rock, purement instrumental, sans rien de la fantaisie des débuts, délavé de l'inspiration des thèmes splendides produits par Ratledge ou Hopper. Cerise sur le gâteau, un certain Karl Jenkins s'érige compositeur et soliste, passant du Fender Rhodes au sax et au hautbois...  tentant sur ce dernier instrument des soli poussifs et nasillards, pour ne pas dire parfois à la limite de la justesse. Désolé, pour moi, c'est insupportable. Cela n'a RIEN à voir avec Soft Machine. Vous imaginez les Beatles sans Lennon, McCartney, Harrison et Starr ??? Et bien c'est ce qui est arrivé à Soft Machine.
Au secours !!!

Je rajoute que j'ai vu le groupe un certain nombre de fois, la dernière lors de la "Fête de l'Huma", à l'époque de l'album "Fifht".
Je rajoute également, qu'en tant qu'organisateur de concerts sur la ville d'Angers, j'ai fait venir Le "Hopper-Dean Quartet". Ça ne m'a pas laissé un souvenir impérissable mais ça avait attiré un certain nombre de chevelus nostalgiques.  :cheesygrin:

Je ne suis pas d'accord avec toi en ce qui concerne "third" , bien sûr, c'est l'arrivée du Jazz , mais avec un trait d'originalité qui fait que le résultat se distingue assez du post-Coltrane US , ce qu'a aussi prouvé une partie du parcours d'Elton Dean ( que je ne connais pas en totalité), je pense là aussi à ce qu'il a fait avec Keith Tippett, mais tu n'aimes peut-être pas du tout le Jazz . En fait Soft Machine n'existe pas et n'a jamais existé , certains vont regretter le départ d'Allen  , d'autres celui d'Ayers puis ensuite le tournant Jazz du 3 , puis  tout ce qui a suivi . Personnellement, j'aime tout jusqu'au III et, comme dit plus haut, c'est avec le 6 que j'ai découvert la formation, j'avoue là un peu de nostalgie qui serait peut-être difficile à supporter si j'écoutais le disque à nouveau .

-- 29 Aoû 2021, 17:31 --

Le tout premier 33T de Soft Machine n'est pas le 1er officiel.
Le producteur en est un certain Georgio Gomelsky.
David Allen est à la guitare, Kevin Ayers à la basse, l'extraordinaire Robert Wyatt à la batterie et Mike Rattledge aux claviers.
Ce disque est formidable pour moi et date de 1967. C'est encore du rock et quel rock mêlant énergie, aventure et richesse mélodique.
La guitare et donc David Allen disparaissent sur les 2 premiers officiels. Ce sont les plus connus avec le 3éme.
Sauf que sur le 3ème, je n'arrive à écouter que la face Moon in June, la seule signée et chantée par Wyatt.
Aprés, je ne suis plus du tout concerné: je les avais vu à la fête de l'huma de 1971, Wyatt n'y était plus, Rattledge avait pris les choses en mains, qu'est ce que je m'étais emm...é. La musique était écrite, ils avaient des partitions...
Heureusement cette année là, Gong avait donné un concert, avec David Allen, sa gracieuse compagne et même Kevin Ayers et là, ça avait été la fête et pour de bon!...

Ces enregistrements avec Allen ( que je n'ai jamais écoutés) ont été publiés bien après la parution du 1er officiel .

[mick31]

https://www.discogs.com/fr/Soft-Machine ... ster/63517

C'est ce disque qui ne fait pas partie de la discographie officielle, mais qu'il faut avoir, pour entendre David Allen à la guitare, avec le Soft. Wyatt y chante divinement, le son n'est pas si mal que ça, c'est du studio. Ce disque est pour moi une pépite.

Il est aussi sorti en cd mais semble épuisé aujourd'hui.

[olivier-49]

Je ne suis pas d'accord avec toi en ce qui concerne "third" , bien sûr, c'est l'arrivée du Jazz , mais avec un trait d'originalité qui fait que le résultat se distingue assez du post-Coltrane US , ce qu'a aussi prouvé une partie du parcours d'Elton Dean ( que je ne connais pas en totalité), je pense là aussi à ce qu'il a fait avec Keith Tippett, mais tu n'aimes peut-être pas du tout le Jazz . En fait Soft Machine n'existe pas et n'a jamais existé , certains vont regretter le départ d'Allen  , d'autres celui d'Ayers puis ensuite le tournant Jazz du 3 , puis  tout ce qui a suivi . Personnellement, j'aime tout jusqu'au III et, comme dit plus haut, c'est avec le 6 que j'ai découvert la formation, j'avoue là un peu de nostalgie qui serait peut-être difficile à supporter si j'écoutais le disque à nouveau .
.

Oui, ok, je peux être d'accord avec ça. Et j'adooore le jazz. Enfin, PP...! Et j'ai bien dit que j'avais adoré cet album, écouté 40 mille fois en cet été béni de 1970.
Je suis assez âgé pour avoir découvert le groupe avec le I puis le II et ainsi de suite. Tous en vinyle originaux, y compris le "Faces and Places" mentionné par mick31. Ceci jusqu'au "Seven". Après, j'ai abandonné, découragé, déçu, amer, d'autant plus que les pochettes étaient de plus en plus horribles !

L'extrait de... euh... "musique"... de "Adiemus" gentiment cité par Peyrerouge confirme que Jenkins n'a rien à dire. C'est pompeux, vide et nul à chier. On dirait de la... euh... "musique"... pour un dessin d'animation destiné aux 5-10 ans.