Le Monsieur nous a quittés

[babaas]

http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/05/18/le-grand-baryton-allemand-dietrich-fischer-dieskau-est-mort_1703926_3246.html

J'ai toujours un frisson à l'écoute de ses lieder de Schubert....

[PP_65]

Et Donna Summer ? Ingrat !

[babaas]

Elle a chantée les lieder ?

[PP_65]

TLF :" Courte pièce de musique vocale, de caractère populaire ou savant, chantée sur un texte en langue germanique"
J'en déduis que Mireille Mathieu est au top question lieders .

[CC44]

Tous ne sont pas des leaders...

[PS4]

http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/05/18/le-grand-baryton-allemand-dietrich-fischer-dieskau-est-mort_1703926_3246.html

J'ai toujours un frisson à l'écoute de ses lieder de Schubert....

M... GL, DFD,... Difficile début d'année... On peut s'attendre à des heures d'émissions spéciales et de rediff sur FM...

[Jubilator]

S'il faut être sincère, je dois avouer que je n'ai jamais vraiment accroché à DFD, dont j'ai toujours trouvé qu'il s'écoutait un peu trop chanter. Je préfère le timbre un peu voilé, moins parfait techniquement, de Hotter, son grand concurrent dans le lied schubertien (même s'ils n'avaient pas tout à fait la même tessiture) : le texte me semble chez lui plus habité, et ça me touche beaucoup plus.  Si je recherche la perfection technique, je me tourne davantage vers les immenses ténors qu'ont été Hæfliger, Wunderlich. Question de goûts. Mais je ne veux pas dire trop de mal, surtout aujourd'hui : DFD a marqué l'histoire de l'interprétation et du disque et a permis de redécouvrir des pans entiers du répertoire (Wolf en particulier). C'est un grand bonhomme qui disparaît…

[PS4]

Dans le même esprit j'ai fini par préférer (assez largement) Goerne à DFD. Mais il n'empêche qu'il aura marqué la musique lyrique du 20ème...

[PS4]

Pour les amateurs, ce soir sur France-Musique :

Dietrich Fischer-Dieskau dans:

-Le voyage d'Hiver de Schubert, festival de Prades, juillet 1955 (coll INA Mémoire VIve), avec G. Moore au piano

- Les Kindertotenlieder de Mahler, Théâtre des Champs- Elysées, en 1964 avec l'ORTF, direction Georg Solti,
archives INA
- un extrait des Songs and Proverbs de William Blake de Britten avec Britten au piano,CD London, 1965

-Du bist wie eine Blume de Schumann, "les Introuvables de D.F. Dieskau", EMI, piano Herta Klust 1956
-Erlkönig, de Carl Löwe, "les Introuvables de D.F. Dieskau", EMI,, piano G. Moore, 1967

[mightydwarf]

Elle a chantée les lieder ?

Non mais c'était une star du Diskau Disco

[Pseudo]

Pour les amateurs, ce soir sur France-Musique :

Dietrich Fischer-Dieskau dans:

-Le voyage d'Hiver de Schubert, festival de Prades, juillet 1955 (coll INA Mémoire VIve), avec G. Moore au piano

- Les Kindertotenlieder de Mahler, Théâtre des Champs- Elysées, en 1964 avec l'ORTF, direction Georg Solti,
archives INA
- un extrait des Songs and Proverbs de William Blake de Britten avec Britten au piano,CD London, 1965

-Du bist wie eine Blume de Schumann, "les Introuvables de D.F. Dieskau", EMI, piano Herta Klust 1956
-Erlkönig, de Carl Löwe, "les Introuvables de D.F. Dieskau", EMI,, piano G. Moore, 1967

Magnifique programme.

Le reproche majeur qu'on pourait adresser à DFK vise en fait la politique totalitaire de la DGG qui cherchait à construire la majorité de son chiffre d'affaires  sur quelques artistes de premier plan, à travers une statégie commerciale et publicitaire agressive.

si Karajan a ét la "victime" très consentante et coopérative de cette démarche, il faut sans doute se montrer becucoup plus réservé à l'égard des autres "vedettes" du "merchandising" DGG.

Des ténors et barytons  de premier plan ont été rejetés dans l'ombre parce qu'il sortaient du style pseudo-héroïque imposé par DGG-DFK dans les années 80-90, et c'est bien dommage.

Mais il faut laisser à DFK qu'il a fait un travail de défrichage énorme du répertoire du lied masculin, et qu'il lui a donné un statut majestueux inenvisageable avant son travail, avec la complicité de Gerald Moore, un peu oublié de nos jours, injustement.

Et que c'était un bien beau timbre.