Si il y a quelqu'un en ce bas monde pour me prêter une paire de triad hs1 pour faire une écoute chez moi, qu'il se présente où se taise à jamais :
Grâce à Bruno Castellu, j'ai pu écouter divers transfos, un grand merci Bruno !
Donc sur une garrard 401 early avec sme 3012 série 2 early et contre poids ad hoc, ortofon spu gme mk2:
-jorge schou 0.32 : descend bien dans le grave mais trop sombre, un peu déséquilibré.
-peerless 4665: homogène, très beau medium et aiguë lumineux, moins d'assise dans le grave mais je chipote.
-actéon mélodie : homogène, belle présence, bande passante plus étendue que le peerless, avec un beau grave et des aigus qui offre une belle palette de luminosité, bref le meilleur, le plus cher aussi, mais incontestablement meilleur.
Puis essai inopiné du:
-acteon symphoni: une grosse baffe!

tous les autres transfos littéralement enterrés au fond du jardin. On passe au 6 emes étage direct! L'orchestre est entré dans le salon

certes on est plus dans la même gamme niveau tarif, du simple au triple voir quadruple.
Mais mon système a été transfiguré

à réécouter sûrement et à méditer...
Encore un grand merci pour ce partage
Reste aussi à vérifier le réglage de mon bras avec un feckiert...
Je laisse le soin à Bruno de laisser ici son compte rendu d'écoute ainsi que toutes critiques ou remarque sur mon système.
-- 22 Mai 2016 à 19:03 --
Re: Peerless 4665 ou triad hs1
Message #27 par castellu » Aujourd’hui à 12:31
Bonjour Wilfrid,
merci de ton accueil, qui a permi de comparer dans des conditions d'écoute bien différentes de mes habitudes (bas rendement et ampli à transistor), un beau panel de transfos...
J'ai d'abord été ébloui par le beauté de ta 401, et surtout du socle, en placage Cocobolo verni d'un brillant parfait ! Jamais vu une telle qualité de socle

(d'origine anglaise je crois) ( russ colinsson de layers of beauty) avec une 401 parfaitement ajustée à l'intérieur (base de la platine en martelé gris superbe).( refaite entièrement par ray Clark de ctc company).
La solution du support mural est justifiée ici à cause d'un parquet pas vraiment de niveau, avec un découplage par 3 pieds qui semble efficace. La bras est un 3012 Série 2 avec contre-poids adapté à la SPU GME MkII.
Cliquez pour agrandir
http://www.stereophile.com/standloudspe ... EhTOMpF.97
Les enceintes Dynaudio 25 Anniversary possèdent des HP de haute volée, comme le tweeter Esotar, un filtrage 6db, une très belle finition plaquée loupe claire, et sont très compactes, si ce n'est le pied qui les supportent qui en font des colonnes, assez espacées dans un intérieur classique superbe (désolé, j'ai oublié mon Lumix...). Du câble Nordost les relient à un ampli intégré Sphinx Projection Ten qui semble fournir suffisament de jus. Les HP Dynaudio me rappellent que Cello pour ses fameuses Stradivari Master était passé des Acoustic Research (à dôme notamment) qui équipaient les premiers modèles, à ces HP danois. AR a fortement inspiré Mark Levinson dont la LST pour ses Amati, mais ne pas oublier que la LST est l'oeuvre de Roy Allison, qui fonda la marque éponyme ensuite.
Xkss est d'ailleurs aussi un amateur d'AR, passion transmise par sa mère...
Un peu d'info sur AR en passant :
http://www.classicspeakerpages.net/libr ... brochures/
Revenons au vinyle (nous n'avons écouté que cette source, pas eu le temps d'écouter le Naim CD5X et alim teddy pardo), la sortie de bras était en XLR et l'entrée du RIAA aussi (Clearaudio balance +), l'usage d'adaptateurs était indispensable, pouvant parfois causer quelques soucis. Avec le transfo de Wilfrid le résultat est très bien en transparence, détails, image, mais on sent que le système n'est pas à son maximum, notamment dans le grave qui manque un peu de corps. Il y a une légère surdéfinition dans l'aigu, qui déséquilibre un peu l'ensemble.
Avec le Schou 032M - N°75, on gagne énormément dans le grave, qui a plus de poids, cela rabaisse la balance tonale, le médium est bien timbré, mais cela manque un peu d'air dans l'image.
Le Peerless 4665 (câblé en 1:48) est fidèle à sa réputation, timbres superbes, une musicalité évidente avec un suivi mélodique qui nous implique dans la musique, un médium vraiment très beau, un côté fluide et facile, mais le tout axé essentiellement dans le médium, l'aigu manque un poil de peps mais surtout le grave a du mal à bien descendre.
Avec l'Actéon Melodi (5 ohms) on gagne précisément dans le grave qui retrouve de l'extension, le médium est aussi riche et informatif, l'aigu va beaucoup plus loin et surtout on a une image en profondeur et avec du détail dans les arrières plans, gage d'une très bonne mise en phase.
Le voisin de Wilfrid arrivé entre temps, équipé d'une Verdier + Koetsu Onyx pu constater sur le Starker ces différences évidentes.
Mais comme Denis Lemonne avait apporté son gros transfo Symphoni, autant le brancher, et il faut bien dire que la différence de rendu du système juste en changeant ce maillon est assez sidérante, et pourtant bien réelle : la cellule est transfigurée et prend une ampleur insoupçonnée. Malheureusement le budget s'en ressent beaucoup

(il y a quatre transfos dans le boitier avec des patch amovibles, ce qui permet d'adapter n'importe quelle cellule de 0,6 ohms à 160 ohms).
Le voisin était un peu étonné aussi...
Le système de Wilfrid est équilibré et neutre, avec une bonne différentiation des prises de son, un côté soyeux dans le médium aigu très agréable, le tweeter semble en effet de haute volée, jamais agressif mais une définition toute en douceur, l'image est précise et en se reculant un peu, on obtient encore une meilleure fusion (Madame ne va surement pas apprécier de reculer le canapé...). La dynamique est bien là mais pas désordonnée, bien répartie du grave à l'aigu, le grave lui est précis sans avoir l'impact des grosses gamelles bien sûr, on est dans un salon distingué, pas dans un audito...
L'ampli semble bien adapté, même si on a pas le rendu typique tube ou triode qui serait un autre axe de recherche, pas si simple à mener avec ces enceintes.
Nous avons écouté un très beau vinyl d'Albéniz, par Rafael Frühbeck De Burgos, qui nous a permi de bien juger de l'étalement des plans, de la dynamique et de la qualité de timbre :
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Le Starker / Bach archi connu mais superbe, avec une respiration profonde

:
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La 5ème de Mahler (Wilfrid précisera: karajan/ Berlin polydor 1973 DG.), j'avais apporté mon Archie Shepp Trouble in mind mais on a pas eu le temps d'écouter le flamenco
Au plaisir de se revoir, avec le Feikert sous le bras pour quelques contrôles...
PS : au fait, pourquoi Xkss ? Une histoire de Jag sans doute...
B r u n o