Aide choix entre deux platines

[EMT]

Personnellement, je ne trouve pas ça déprimant, en fait je m’en fous. Sic transit gloria mundi.
C’est pas pire que la hype de l’automobile de collection, où certains modèles ont vu leur cotes multipliées par 5 ou 10 grâce aux spéculateurs et aux gogos. Maintenant, les gros pigeons s’orientent sur les hypercar des années 2010-2020…

[claude_m4]

bonsoir ,



claude

[EMT]

" Qui fabrique des radio-réveil..."

[Bébert]

Personnellement, je n’ai jamais considéré les disques comme des objets de collection. Pour moi c’est un support, un moyen d’écouter la musique que je veux entendre (suis pas fan de la radio), comme un simple livre (bibliophilie mise à part). Une bibliothèque n’est pas forcément une collection.
Certes aujourd’hui, certains disques ont de la valeur, mais ce n’est pas mon tropisme. Seul m’importe la musique qu’ils transmettent. Le pressage ou l’état de la pochette m’importe assez peu tant que la reproduction sonore est excellente (sauf rares interprétations anciennes en classique où l’on peut difficilement faire la fine bouche: genre une interprétation par Rachmaninov).
En revanche si je dois acheter un disque produit avant 1995, je privilégie évidemment un pressage ancien, pas un MPO Fnac 2025…souvent plus cher, en plus!

Cela peut-être les deux. Après tout je suis très content d'avoir le Parsifal de Bayreuth en 1951 (le premier Parsifal du premier nouveau Bayreuth d'après guerre) dans son pressage DECCA d'origine. Même si le coffret tombe en lambeaux. C'est en outre une très belle version. Et par ailleurs je ne l'ai écouté qu'une demi fois tellement c'est lourd et mal fait, mais l'Orfeo de Monteverdi, considéré souvent comme le premier "opéra" de l'histoire de la musique, et qui a été enregistré pour la première fois en 1955 pour Archiv, avec un coffret superbe et un livret qui ravirait certains bibliophiles, je suis bien content de l'avoir aussi.
Ces deux coffrets n'ont pas de valeur marchande importante, mais lorsqu'on apprécie à la fois la musique, son histoire, et l'histoire du disque, on peut parler d'objets de collection.  L'Orfeo de 1955 et le label Archiv de cette époque, ce sont des premières pierres qui amèneront ensuite les éditions et enregistrements des baroqueux  à partir des années 70.

[EMT]

je te comprend. Dans le même genre, j'ai le coffret d'origine du Ring par Solti, produit par John Culshaw dès 1958, Decca D100D19.
C'est le premier enregistrement de l'intégrale du Ring, et quel enregistrement!!!
Le coffret sent la cave à vin humide, mais les disques et les livrets sont impéc.

[PP_65]

Personnellement, je ne trouve pas ça déprimant, en fait je m’en fous. Sic transit gloria mundi.
C’est pas pire que la hype de l’automobile de collection, où certains modèles ont vu leur cotes multipliées par 5 ou 10 grâce aux spéculateurs et aux gogos. Maintenant, les gros pigeons s’orientent sur les hypercar des années 2010-2020…

Tu ne fais qu'effleurer la surface des faits que tu as signalés, à croire que les conséquences sur les musiques enregistrées et ceux qui les produisent t'échappent .

[EMT]

Disons que c’est un sujet différent.