Rééditions audiophiles- qu'est-ce que ça vaut ?

[lcartau]

Je n'ai pas encore 30 ans, je ne sais pas ce que je fais parmi vous  :eek:

Oui mais tu es suisse alors tu penses déjà comme un vieux  

[Pseudo]

pfffffffffffffffffffffffffffffffffff...

[Dolby]

Oui mais tu es suisse alors tu penses déjà comme un vieux  :mrgreen:

Mon avis sur la question est totalement neutre    

[lcartau]

Mon avis sur la question est totalement neutre    

Excellent  

[micbog]

Pour alimenter le fil..:

https://www.analogplanet.com/content/co ... th-release

De toutes façons il faut être très prudent avec les réédition du fond Universal en raison de l'incendie qui a ravagé leurs archives :


https://www.lemonde.fr/big-browser/arti ... 32693.html

[Pseudo]

Pour alimenter le fil..

Oui, j'ai vu cela, et je me demandais ce que cette réédition apporterait par rapport aux précédentes.

[micbog]

Depuis que j’ai pris connaissance de la catastrophe chez Universal, je suis encore plus prudent avec les «rééditions à partir du master original » postérieurs à 2008. S’il est parfois difficile de se procurer des originaux en très bon état à des prix décents, je me tourne vers les pressages japonais des années 60/70. Ces derniers sont en général d’excellente qualité et on est sûr de ne pas avoir affaire à du numérique car dans ce cas mieux vaut se tourner vers le CD.

[micbog]

Les dérives de la mode du vinyle : acheté 450€ et revendu 1200€  

https://www.audio-markt.de/market/---di ... 6848558462

[joperrot]

La spéculation, dans tous les domaines existe depuis la nuit des temps...
Je ne l’excuse pas, et elle est loin de l’image que je me fais du monde, mais on ne peut rien y faire, sauf à utiliser correctement nous même notre argent.
On a un vrai (le seul?) pouvoir dans notre société : ce que l’on fait avec notre CB

Pour revenir à la question du départ : qu’est ce que ça vaut....

D’abord, je ne crois que c’est le bon angle de poser une question généraliste....il y a pas mal de biais techniques pour concevoir et commercialiser des  ré-éditions...de plus il existe aussi des nouveautés...
La chaine d’évènements est longue et chaque étape « sur le fil » : master (analogue ou numérique) lecture de la bande, gravure, galvano, pressage (matière), démoulage, refroidissement etc...
En revanche le fait que la majorité des vinyles commercialisés soit issu de mastering numérique, me hérisse le poil....
Non pas que la qualité ne puisse pas être au rendez vous....mais si j’écoute un vinyle ce n’est pas pour entendre une signature numérique tout simplement....j’édite quelques vinyles, mais je;prend soin de faire un double enregistrement : avec mon Nagra IV pour exploitation 33 trs et Nagra VI pour CD et numérique.

[micbog]

Tu as tout à fait raison : on reste en principe maître de ce qu'on achète... ou pas ! Mais cette façon d'organiser la pénurie à travers des éditions limitées je la trouve déplaisante puisqu'elle prive certains amateurs de l'accès à ces disques. En matière de vinyle mes achats ne concernent que les enregistrements dont je suis sûr qu'ils ont été fait en analogique, et à part quelques rares disques d'avant le CD enregistrés en numérique (ceux qui ont une réelle valeur artistique comme la 4me de Brahms par C. Kleiber chez DG) je n'achète pas de "CD qui s'usent"(*). Pour les rééditions certains éditeurs sont dignes de confiance de ce point de vue, d'autres pas. Et en occasion, mes achats se limitent à avant 1980 pour ces mêmes raisons.

(*) Marque déposée par un membre bien connu sur le Vert.

[EMT]

C’est l’essence même de l’édition limitée.

[micbog]

Ça je l’ai compris. ! D’ailleurs ce phénomène ne touche pas que le disque : automobiles, montres, etc... Pour ma part je résiste  

[EMT]

Même Rolls Royce et Aston sont obligés d'en faire. Ils sont tombés assez bas quand même.

[lcartau]

Mon expérience en terme de disques commence quand même à être significative (ça doit maintenant dépasser ou frôler les 8000). Il y a quelques bonnes choses aujourd'hui.
Les rééditions des Pink Floyd par exemple sont vraiment bien faites et bien pressées. J'ai des exemples scandaleux en tête (Speaker Corner, la plupart des rééditions de Verve) et des choses sympathiques comme les pressages Jazz Image.
Le truc c'est qu'acheter un disque vinyle neuf c'est la loterie: masters souvent numériques, pressages plein de déchet (je ne plaisante pas. Il faut nettoyer son disque avant de l'écouter !), et des trucs incroyables (ils vérifient réellement leurs pressages?).
acheter un disque qui a entre 30 et 40 ans c'est souvent aussi une loterie. Mais techniquement, les gens qui pressaient des vinyles dans les années 70 et 80 connaissaient quand même nettement mieux leur métier.

[claude_m4]

Bonjour Loïc ,

Je n'ai pas ton expérience du point de vue de la quantité   mais c'est aussi ce que j'ai constaté

" pressages plein de déchet (je ne plaisante pas. Il faut nettoyer son disque avant de l'écouter !"

oui, c'est pas très sérieux

"acheter un disque qui a entre 30 et 40 ans c'est souvent aussi une loterie."

certains disques grand public "sonnent " mieux qu'une gravure directe ,et un deutsch  gramophon sonnait mieux que le même enregistrement chez Chandos ,certains entre le cd et le vinyle, il y a  une énorme
différence ,d'autres pas ,d'autres un instrument n'apparaît pas du même côté etc etc ,une loterie ...

bonne journée

claude

[lcartau]

Salut Claude. Oui tu as raison d'insister sur ces différents points:
- Graver un vinyle ça passe par plein d'étapes: le mastering, la matrice, la ressource en vinyle...
- du coup le résultat n'est pas lié à l'épaisseur de la galette !
- des repiquages en CD sont meilleurs que des pressages vinyles mal faits. Et ce n'est pas anodin

[claude_m4]

comme dans une tombola ,cela peut réserver de belles surprises ,cela peut faire tomber des certitudes ,évite la lassitude ,avec au final du plaisir.

claude

[micbog]

Je me suis fixé comme règle de ne jamais poser sur ma platine un disque que je vient de recevoir sans l’avoir passé à la machine à laver.. et je confirme que cette règle s’impose aussi pour les galettes neuves. En ce qui concerne les éditions rares et chères (en général les originaux de jazz en première édition) je me tourne volontiers vers les rééditions japonaises des années 70/80 qui sont particulièrement soignées et qui restent abordables. J’ajouterai qu’en restant dans cette époque on limite le risque de
´avoir affaire à des enregistrements numériques. J’en ai acheté quelques dizaines et je dois dite que leur qualité est le plus souvent exceptionnelle. Ils sont de plus livrés dans des délais qu’aucun vendeur européen et plus particulièrement français n’arrive à tenir. Ma dernière commande du Japon a été faite le dimanche et le mercredi suivant j’écoutais mes achats sur mon installation. J’avais fait le même jour une commande à Paris et j’en ai profité seulement 10 jours plus tard.

[EMT]

Il y a aussi la qualité du granulat utilisé pour fabriquer le disque.
Beaucoup de vinyle neuf sont vendus directe dans le carton sans pochette de protection et donc ultra chargé en électricité.

[PP_65]

Tu achètes des trucs pour faire le DJ ? J'ai rarement vu cela dans tous les CDs qui s'usent que j'achète .