Inflation ?..

[ougo]

Quelle que soit la forme d'achat (neuf, occasion, échange...), ça ne change rien... beaucoup d'audiophiles sont comme des guitaristes qui achèteraient des guitares, échangeraient via des forums ou des réseaux sociaux sur leurs achats de guitare, mais ne joueraient jamais de guitare.
Se poser des question sur la mise en œuvre du système, les éléments d'évaluation (écoutes, mesures, etc), les développements, la fabrication (pour certains), l'adéquation avec la musique écoutée, etc... passent au second plan par rapport aux opérations achat/revente ou par rapport aux querelles d'égos, alimentées par ces opérations...
Je passe sur le fait que l'audio est totalement encombré par la "légendalisation" qui finit par tordre complètement les processus de chois et d'évaluation. Le système n'est plus lié à ce que l'on en fait, on achète des légendes sans même savoir pourquoi on le fait en caricaturant une peu.

A plus
André

Je comprends ton propos André et il décrit clairement une tendance que nous partageons assez bien ici (je n'aurais pas vendu mon intégré Spec sinon), mais j'ose quand même penser que la majorité d'entre nous passent plus de temps à écouter de la musique que notre chaine hifi et que les années passant on se détache un peu des légendes (il suffit de les posséder un jour) pour aller vers des produits qui nous conviennent mieux.
C'est ton chemin si je me base sur ton parcours, mais aussi celui de pas mal d'autres.

Aparté, je me suis toujours posé une limite, ne pas dépenser plus dans la chaine que dans les disques. Aujourd'hui je suis plutôt vers 1/3 matériel, 2/3 musique... mais je conviens que c'est déjà très excessif, même si je ne me vois pas downgrader beaucoup. Seul la source digitale est un peu "déraisonnable" (la faute à PierreNicolas :-)  ).

[AJMARS]

Je me rend compte que même sur l'achat de disques, j'achète trop, c'est dû au fait qu'il me faut beaucoup de temps pour essayer d'assimiler un disque.
Par exemple le WE dernier j'ai acheté 5 LPs (un coffret de 4 et un disque seul) en admettant que dans la semaine je puisse écouter deux fois l'ensemble (au grand maximum) et qu'il me faille au moins une dizaine d'écoutes pour assimiler correctement les contenus... ça me prend beaucoup de temps....

A plus
André

[EMT]

C’est pour ça que les coffrets d’opéra sont toujours mint!
J’ai le ring de Wagner par Solti chez Decca (D100D19). Sublissime version.
Et bien y a 19 disques…tu as intérêt à assimiler assez vite :-))

Mais comme t’as pas l’image ni le livret, c’est compliqué…

[PP_65]

C’est faux. Tu soutiens surtout l’industrie du disque et les labels. Mais aujourd’hui de plus en plus de musiciens (et pas des moindres) sortent leur album uniquement en téléchargement sur leur propre site. Exit Warner, Sony et cie. Ça va direct dans la poche de l’artiste. Ce qui n’est pas le cas avec un disque.

Parallèlement d’autres artistes archi blindés (Springsteen, Dylan etc) vendent leurs droits à coup de centaines de millions de dollars aux majors.

Tu vas m'apprendre ce qui sort et sous quel format , je rêve . Ensuite tu as une mémoire courte, je n'ai jamais attaqué l'achat de fichiers et il m'est arrivé d'en acheter faute de support physique publié , donc dans "ce commerce" , j'y inclus cette pratique , que ce soit par choix ou faute d'un support physique .

[EMT]

Quant on pense aux musiciens de classiques qui pillent sans vergogne l’œuvre de compositeurs sans aucun droits d’auteur…

[dino]

J'imagine que c'est une blague, mais c'est quand même archi faut, pour toute oeuvre jouée en publique d'un compositeur n'étant pas dans le domaine plublique, vous devez payer des droits à la sacem qui reverse aux compositeurs... Sans parler de l'obligation d'acheter la partition (photocopies interdites...) qui contribue aussi à la rémunération des compositeurs.

[CC44]

A mon humble avis, c'est l'envie du support, l'achat de l'objet et non pas la musique qui l'emporte.
Et donc, vu qu'alors ça se bouscule au portillon...

[ougo]

Je me rend compte que même sur l'achat de disques, j'achète trop, c'est dû au fait qu'il me faut beaucoup de temps pour essayer d'assimiler un disque.
Par exemple le WE dernier j'ai acheté 5 LPs (un coffret de 4 et un disque seul) en admettant que dans la semaine je puisse écouter deux fois l'ensemble (au grand maximum) et qu'il me faille au moins une dizaine d'écoutes pour assimiler correctement les contenus... ça me prend beaucoup de temps....

A plus
André

Oui on achète sans doute trop de disques, mais c'est bien une des rares "surconsommations" que je me pardonne.
Clairement je suis passé à côté d'une partie de ma discothèque car il faut un paquet d'écoutes avant de rentrer vraiment dans un album. C'est d'ailleurs pour cela que j'aime bien Roon, le fait qu'il enchaine en fin d'album avec d'autres morceaux de ma discothèque parfois oubliés, que je puisse consulter les albums par nombre d'écoutes...
Au pire je n'écouterai jamais assez l'album, mais donner 3 sous à un musicien ne me semble pas être une mauvaise cause.

[Bruno D]

C'est vrai et en voiture c'est le même album qui passe en boucle.
Le résultat est parfois surprenant, par exemple celui qui semblait intéressant aux premières écoutes s'avère être de la soupe au final  

[EMT]

J'imagine que c'est une blague, mais c'est quand même archi faut, pour toute oeuvre jouée en publique d'un compositeur n'étant pas dans le domaine plublique, vous devez payer des droits à la sacem qui reverse aux compositeurs... Sans parler de l'obligation d'acheter la partition (photocopies interdites...) qui contribue aussi à la rémunération des compositeurs.

En matière de musique classique, quels sont les compositeurs qui touchent des droits d’auteur?

[dino]

Tout ceux qui ne sont pas dans le domaine publique, tous les Vivants déjà, ils tombent dans le domaine publique au bout d’un certains temps, pour souvenir par exemple Debussy c’était il y a 10 ans environ. Plus de renseignements sur le site de la sacem…

[Bébert]

En matière de musique classique, quels sont les compositeurs qui touchent des droits d’auteur?

Ceux qui sont encore vivants. Comme Philip Glass ou Arvo Part par exemple.

Et aux termes du droit français, les ayants droits de ceux morts depuis moins de 70 ans. Cette durée étant augmentée de 30 ans pour les auteurs morts pour la France.

Les œuvres de Rachmaninov par exemple ne seraient libres de droit que depuis 2013.

Pour Prokofiev, c'est cette année (mort en 1953).

Pour Olivier Messiaen, il y a encore un peu de marge (mort en 1992). Idem pour Henri Dutilleux mort en 2013.

[ougo]

C'est vrai et en voiture c'est le même album qui passe en boucle.
Le résultat est parfois surprenant, par exemple celui qui semblait intéressant aux premières écoutes s'avère être de la soupe au final  :cheesygrin:

Il en est toujours ainsi.
Tu commences par accrocher sur le morceau le plus simple et c'est bien en faisant l'effort d'écouter à chaque fois l'album (et non le single), que tu rentres dans les autres, ceux qui resteront.
C'est d'ailleurs ce qui me pose soucis avec les mômes et leur utilisation du streaming. Ils perdent souvent le concept d'album et finalement ratent l'essentiel.

[EMT]

Ça a toujours existé avec les 45 tours, et les compilations.

[PP_65]

Il en est toujours ainsi.
Tu commences par accrocher sur le morceau le plus simple et c'est bien en faisant l'effort d'écouter à chaque fois l'album (et non le single), que tu rentres dans les autres, ceux qui resteront.
C'est d'ailleurs ce qui me pose soucis avec les mômes et leur utilisation du streaming. Ils perdent souvent le concept d'album et finalement ratent l'essentiel.

J'en parle depuis des lustres , à souligner aussi la perte de toute la sensibilité à l'évolution d'un genre au cours du temps .

-- 26 Mai 2023, 14:01 --

Ça a toujours existé avec les 45 tours, et les compilations.

La notion de proportion t'échappe . Je pense d'ailleurs que tu dois avoir besoin de tes orteils pour compter jusqu'à 12 .

[EMT]

https://www.lemonde.fr/blog/realitesbio ... ix-doigts/

C’est un peu chiant pour trouver des gants, mais c’est pratique.

[PS4]

Je me rend compte que même sur l'achat de disques, j'achète trop, c'est dû au fait qu'il me faut beaucoup de temps pour essayer d'assimiler un disque.
Par exemple le WE dernier j'ai acheté 5 LPs (un coffret de 4 et un disque seul) en admettant que dans la semaine je puisse écouter deux fois l'ensemble (au grand maximum) et qu'il me faille au moins une dizaine d'écoutes pour assimiler correctement les contenus... ça me prend beaucoup de temps....

Je me faisais la même remarque il y a peu en exhumant de la discothèque un des vinyles achetés qd je devais avoir 15-16 ans : même sans l'avoir écouté depuis très longtemps, il est clair que j'en ai une connaissance "intime", résultat de dizaines d'écoutes rapprochées à l'époque de son acquisition. Les ressources étaient limitées et un nouveau disque s'écoutait en boucle. Dans l'attente du suivant.
Le fait de pouvoir maintenant acheter autant de musique que souhaité a cet effet pervers bien connu : l'écoute superficielle, le zapping. On perd d'un côté ce que l'on gagne de l'autre.
Par ailleurs, le fait d'écouter beaucoup plus au casque, dans de bonnes conditions, renouvelle l'expérience d'écoute et conduit à redécouvrir des enregistrements que je pensais bien connaitre. Tout cela concourt à restreindre mes achats de disques/fichiers. Mais avec ce qui s'est empilé au fil des ans sur les étagères, j'en ai pour quelques années. Pareil pour les bouquins d'ailleurs...

Bonnes écoutes

Pascal

[Clyn72]

Quelle que soit la forme d'achat (neuf, occasion, échange...), ça ne change rien... beaucoup d'audiophiles sont comme des guitaristes qui achèteraient des guitares, échangeraient via des forums ou des réseaux sociaux sur leurs achats de guitare, mais ne joueraient jamais de guitare.
Se poser des question sur la mise en œuvre du système, les éléments d'évaluation (écoutes, mesures, etc), les développements, la fabrication (pour certains), l'adéquation avec la musique écoutée, etc... passent au second plan par rapport aux opérations achat/revente ou par rapport aux querelles d'égos, alimentées par ces opérations...
Je passe sur le fait que l'audio est totalement encombré par la "légendalisation" qui finit par tordre complètement les processus de choix et d'évaluation. Le système n'est plus lié à ce que l'on en fait, on achète des légendes sans même savoir pourquoi on le fait en caricaturant une peu.

A plus
André

Hello,

Je suis dans cette réflexion. Je viens de changer de système, le vinyle sonne désormais en dessous des CD et de la démat (Tidal et DSD).
Je m'interroge sérieusement pour ne pas mettre de côté pendant un temps la platine vinyle et laisser la bonne place à ma platine CD.
Le coût des LPs est exorbitant, vu à la Fnac des Bill Evans à 180e, tous les Tone Poet entre 45 et 50e, etc...
Et les imports nippons, du délire.
Et puis, une fois sur ma platine, c'est rarement wow.

Mais comme évoqué, la "légendalisation" me bloque, un frein lié au protocole tactile du vinyle, et que tout "audiophile" doit avoir sa platine tourne disque ! Et pourtant, j'ai pu en rencontrer des membres du forum bien plus chevronnés que moi, et ils n'écoutaient plus de vinyles depuis un certain temps...

Bonne soirée à vous,
David