Un soir il y’a maintenant plusieurs décennies j’ai eut l’occasion de posséder pendant quelques jours une paire de Proac d15 qui alimentée par un ampli à tube (push-pull KT 88), m'a permis de découvrir le son anglais où transparence, sens du rythme et richesse des timbres était au rendez-vous.
À partir de ce jour, ma recherche du son qui me correspond était désormais axé sur des médiums riches, nuancés et enjôleurs...
Une quête qui s'est arrêté lorsque j’ai acquis une paire de spendor Ls3/5a (white belly) que récemment j’ai pu confronter à ces dernières, expérience que je n’avais jamais eu l’occasion de faire.
Alimentées chacune d’elles alternativement par un quad 303 lui-même piloté par un préampli à tube Diy de bonne facture.
Les d15 ont de suite révélées une scène plus large mais pas plus profonde, particularité des Ls qui image de folies, le bas des proac a une assise et une présence que les spendor ne peuvent que rêver d’avoir .
En termes de transparence, elles jouent dans la même cour mais là où se démarquent les garces c’est sur cette richesse des timbres ou notes de piano, cordes et voix sont d’une vérité naturelle que je ne retrouve pas avec les d15.
Une belle expérience qui me permet de conclure que les Ls3/5a ne sont peut être pas des reines mais des princesses qui quand on y a goûté il est très difficile de s’en passer.
Bien à vous passionné du vert