Ce sont de belles paréidolies que tu as vues. Les rochers sont, en effet, de belles sources de paréidolies.
J'avais commis ce petit poème à une occasion "rochéenne norvégienne".
Paréidolie Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Dans la longue nuit de Norvège,
Pétri de froid, perdu, frissonnant dans mon être,
Je vis soudain au loin, à travers ma fenêtre,
Une masse noirâtre sur le bleu nuit de neige.
J'écarquillai les yeux pour mieux voir ce mystère,
Cette masse inconnue, immobile et fantasque,
Fantôme indéfini qui sortait de la terre,
ressemblant à mes yeux à une énorme vasque.
Mais de vasque il n'était, car il semblait bouger
Dans le brouillard grisâtre, qui planait sous les cieux.
Etait-ce un lutin noir, un Troll, un nouveau Dieu
Que Thor aurait créé ?... Ou un simple rocher ?
Un fruit de mon esprit, des idées de ma tête ?
Je ne pouvais le dire, il me fallait attendre
Le jour et sa lumière. J'allai donc me détendre
Me coller à Morphée, m'enfouir sous la couette.
Au matin, je le vis !... Je l'avais ignoré, je ne l'avais pas vu,
Ce caillou découvert, ce rocher très pointu
Que le blizzard, mutin, soudain avait fait naître
Jouant de mon esprit, pour stimuler mon être.
Me décidant alors, dans le froid je sortis
Et marchai jusqu'à lui, lui qui ne bougeait pas,
Voulant le voir de près pour calmer mon esprit,
Savoir enfin pourquoi j'avais si mal dormi...
Et soudain je compris, en foulant cette terre...
Pétrifiés nous étions tous les deux dans le froid !
Lui, par les dieux puni, visage dans la pierre,
Semblait me regarder... J'étais saisi d'effroi !