06 Juin 2012 à 22:41
06 Juin 2012 à 22:54
07 Juin 2012 à 07:58
07 Juin 2012 à 08:10
Bruno D a écrit:La triode 300B est un tube ancien et le montage SE avec son rendement déplorable n'offre aucun intérêt technique pour les concepteurs sérieux !
07 Juin 2012 à 09:38
07 Juin 2012 à 10:02
07 Juin 2012 à 13:58
castellu » Aujourd’hui à 09:38 a écrit:
Hello Pascal,
ML ??
Il n'a jamais conçu d'amplis à tubes, autre que du rebadgé sud-est asiatique pour se faire un peu de tunes![]()
Récapitulons : à l'origine était la triode (on ne savait faire que ça), sortant peu de puissance mais destinée aux systèmes cinémas à très haut rendement.
Progrès technologique aidant, et pour alimenter le marché des radio émetteurs, de la mono naissante, mais aussi des applications militaires qui avaient besoin des tubes, on a rajouté des grilles supplémentaires, réduit la taille, normalisé les chauffages filaments, les supports, et bien sûr augmenté la performance technique des tubes
Concernant la hifi stéréo naissante, madame ne supportant plus de grosses caisses hideuses dans le salon, on a réduit la taille des caisses (grâce entre autre à la suspension acoustique d'AR inventée par Edgar Villchur), au prix d'un rendement déplorable. Ça tombe bien, on arrive maintenant à faire des tétrodes à faisceaux dirigés qui peuvent sortir 50W en simple PP, drivés par des petits tubes peu bruyants et consommant peu en support noval.
Les transistors des années 70/80 ne donnant pas entière satisfaction musicale (mais alignant des chiffres de disto impressionnants), un groupe de petits fabriquants américains emmenés par AR et CJ ont remarché sur les traces des glorieux ancêtres MAC et Marantz en remettant au goût du jour les montages à tubes, mais plus sophistiqués, plus puissants, utilisant les dernières technologies pour les alims (stabilisations en semi-conducteurs pour AR).
On pouvait sortir des grosses puissances des amplis à tubes pour alimenter les enceintes haut de gamme américaines du moment (isodynamiques et électrostatiques par exemple).
Mais dans les années 70, une frange d'audiophiles fou, surtout japonais, n'ont jamais laissé tombé la triode, notamment la 300B WE, alimentant de gros systèmes à pavillons, popularisés par Jean Hiraga dans la NRS au début des années 80, grâce aussi à la revue l'Audiophile. Chez les constructeurs seul Kondo et Audio Note Japan ont toujours crû aux vertus de la monotriode en SE, ou PSE, bataillants avec les fabriquants de PP, en créant le mythique Ongaku.
Les années 80 ont vu fleurir des publications aux States comme Sound Practices ou VTV, basées sur le DIY et redécouvrant le bénéfice musical des montages SE simples couplés aux enceintes haut rendement, qui ont contribué à cette renaissance de la triode, boosté par la refabrication russe et chinoise de ces tubes devenus pour certains rares et chers.
L'essor d'internet favorisant l'échange entre les communautés audiophiles, des marques ont surgi utilisant les schémas des "vedettes" autrefois underground comme Shishido (Wavac), Shindo, Sakuma (Tamura), Morrison (Silbatone), Komuro (Fi-Primer), Rankin (Wavelenght), Kondo (nouvelle marque post-Audio Note), Allen Wright (Vacuum State) ou Thomas Mayer qui se permet de proposer du haut de gamme uniquement basé sur ses schémas DIY avec un certain succès (impensable dans les années 80).
L'offre pour les composants DIY est devenue foisonnante et de très petits fabriquants ont rivalisé en notoriété avec les grosses marques du marché.
Le chant du cygne ? Peut-être, ou pas...
B r u n o
07 Juin 2012 à 14:08
07 Juin 2012 à 14:14
07 Juin 2012 à 15:23
07 Juin 2012 à 16:09
JérômeB » 07 Juin 2012, 14:14 a écrit:La triode, c'est un jeu "marrant" qui consiste à jouer sur le fil du rasoir.
.
07 Juin 2012 à 17:25
Cedric.H » Aujourd’hui à 15:23 a écrit:Pourtant tes blocs ont été conçus pour donner le meilleur d'eux même sur le fil du rasoir.
(Petit parallèle : ma rsv4 en full donne le meilleur d'elle même à 13500 trs/min, juste avant le rupteur).
07 Juin 2012 à 17:25
07 Juin 2012 à 17:26
CC44 » Aujourd’hui à 16:09 a écrit:Ca doit être d'un beau Le barbier de Séville sur un bazar pareil!
07 Juin 2012 à 17:33
JérômeB » 07 Juin 2012, 13:58 a écrit:Rien à dire.
Clair, intéressant, nourri, passionnant, exquis ... comme une 300B.
07 Juin 2012 à 17:33
JérômeB » 07 Juin 2012, 14:14 a écrit:La triode, c'est un jeu "marrant" qui consiste à jouer sur le fil du rasoir.
L'exemple du couplage avec les Forte en est une illustration. Pour que ce système fonctionne, il m'aurait fallu retuber les blocs de telle manière qu'ils auraient été amené à fonctionner au max de leur potentiel.
"Intellectuellement", ça me pose un pb ... Je préfère rester sur la philosophie actuelle qui consiste à conserver une marge de progression à utiliser ou pas, sachant que dans l'état, avec les KG4, ça fonctionne très bien ainsi.
07 Juin 2012 à 18:08
Bruno D » il y a 33 minutes a écrit:
Oui, mais un peu hors sujet il me semble, la question était pourquoi n'ont-ils pas adopté les triodes ? C'est du moins ce que j'ai compris ...
07 Juin 2012 à 19:47
JérômeB » Aujourd’hui à 14:14 a écrit:La triode, c'est un jeu "marrant" qui consiste à jouer sur le fil du rasoir.
L'exemple du couplage avec les Forte en est une illustration. Pour que ce système fonctionne, il m'aurait fallu retuber les blocs de telle manière qu'ils auraient été amené à fonctionner au max de leur potentiel.
"Intellectuellement", ça me pose un pb ... Je préfère rester sur la philosophie actuelle qui consiste à conserver une marge de progression à utiliser ou pas, sachant que dans l'état, avec les KG4, ça fonctionne très bien ainsi.
07 Juin 2012 à 20:55
lcartau » 07 Juin 2012, 17:33 a écrit:
Et oui :wink: ... Tout l'objet du problème, construire un système à base de tube et de haut rendement qui soit pérenne . A chaque changement on voudrait progresser et c'est loin d'être évident.
07 Juin 2012 à 20:56
castellu » 07 Juin 2012, 09:38 a écrit:Mais dans les années 70, une frange d'audiophiles fou, surtout japonais, n'ont jamais laissé tombé la triode, notamment la 300B WE, alimentant de gros systèmes à pavillons, popularisés par Jean Hiraga dans la NRS au début des années 80, grâce aussi à la revue l'Audiophile. Chez les constructeurs seul Kondo et Audio Note Japan ont toujours crû aux vertus de la monotriode en SE, ou PSE, bataillants avec les fabriquants de PP, en créant le mythique Ongaku.