RIP Affirmatif

[raouf]

Bonjour,
Je viens pour prendre un peu la défense de la FNAC, en particulier de la FNAC Montparnasse.
Pour parler de ce que je connais un peu : le rayon classique est bien fourni, avec bon nombre de pressages japonais (à des prix élevés, mais inférieurs ou égaux à ce qu'on trouve ailleurs, y compris sur le web, y compris sur cdjapan), une étagère "des spécialistes" avec des raretés/ éditions pour mélomanes zexigents, un salon d'écoute, des vendeurs raisonnablement compétents (mais un peu blasés certes), des animations etc.
Bref pour le classique neuf, depuis que Gibert a déménagé dans un local trop petit, c'est l'un des (ou le ?) meilleurs disquaires de Paris.
Le problème du rayon musique de la FNAC, ce n'est pas la FNAC...ce sont les clients : à chaque fois que j'y vais, j'ai l'impression d'être le seul client, ce qui est quasiment confirmé par les vendeurs.
ça ne va pas durer éternellement, et à chaque fois, je crains de trouver des cafetières à la place des imports japonais...

[PP_65]

C'est une réaction de gavés, d'enfants gâtés à un point inimaginable !

J'aurais voulu voir PP et El Carto devant les pauvres étalages des marchands de disques et d'électrophones du début

des sixties'

Nous disposions d'une offre digne de la RDA d'Honnecker avec le Salon des Arts Ménagers pour point d'orgue et les

situationnistes en prime pour gueuler contre la société de consommation ! Quelle blague !  :cheesygrin:

Pauvres Parigots ! Voyons voir, par où commencer ?
D'une part , début 60s, j'aurais eu du mal à acheter des disques mais début 70s, j'avais des choses formidables dans mon village , en plus, concentre toi un chouia mon cher Alleuze , je pense qu'il n'y avait des FNAC qu'à Paris ( ou Lyon) à cette époque alors tu penses bien,  qu'en bas , on s'en moquait un peu de l'agitateur de mes deux  . Lorsque un disque n'était plus distribué en France, la VPC existait déjà, ainsi j'avais tous les Velvet alors Poydor ne proposait qu'une compilation  double LP , des Tim Buclkey aussi ; bref, aucune frustration de ne pas avoir de FNAC sous le coude . Pour enfoncer le clou , un ami plus âgé , trouvait bien des choses improbables dans notre village , comme le Uncle Meat de Zappa . Le fait de vivre dans trou a un certain avantage : celui d'avoir de bon crocs acérés pour chasser le disque ; rien à voir avec ces planqués des Champs !
Hi-Fi ? Début 70s, toujours dans mon village, je pouvais écouter du Quad ,  du JMR , du Harman Kardon ou du Cambridge (mon 1er ampli ) .

[Alleuze]

Double crème de concentré de gland !

Je te parle début 60s tu me réponds début 70s. Un monde nous sépare...

Bien évidemment, nous nous lancions tous dans le great record hunting dès la première audition sur notre transistor chéri du

moindre trou la itou yéyéisant. Et là, coup dur chez les mous, que dalle dans une boite vide, nib, polope, wallou... Rien quoi.

Alors, un traffic s'est très vite installé avec le youké (UK) , la civilisation, le London Calling. Et pas seulement pour les disques,

tu pouvais remplir les cales avec des shetlands (la boutique Westaway & Westaway devant le British Museum avait notre

préférence), des Chelsea Boots, des Clark's et même de la marmalade...

Pas manchots les parigots...

[PP_65]

Enfin du concentré de gland ! Tu y goûtes aussi un peu parce que ta remarque sur le vide musical 60 n'était là que pour dorer le blason de la FNAC et là tu me parles de divers trafics de minets pour aller chercher des pulls ! Y en avait pas dans les FNAC ?
Laissons tomber les chiffons : avant les FNAC , il n'y avait de disquaire digne de ce nom dans ton village ?

[adol]

J'étais pas encore là ! Mon premier dealer de disques c'était Nuggets au centre commercial de Parly 2, il n'avait pas lourd mais j'avais des gouts (deja) très limités à l'époque. Je crois qu'ils n'ont pas survécu à la mort du Top 50 sur Canal + !

[reglisse]

Bien évidemment, nous nous lancions tous dans le great record hunting dès la première audition sur notre transistor chéri du

moindre trou la itou yéyéisant. Et là, coup dur chez les mous, que dalle dans une boite vide, nib, polope, wallou... Rien quoi.

Pour les fanas avec l'oreille collée au transistor, le disquaire dans la rue d'à coté avait un distributeur de 45 tours à l'extérieur de sa boutique (Paris XV).

[arnaud12]

C'est une réaction de gavés, d'enfants gâtés à un point inimaginable !

J'aurais voulu voir PP et El Carto devant les pauvres étalages des marchands de disques et d'électrophones du début

des sixties'

Nous disposions d'une offre digne de la RDA d'Honnecker avec le Salon des Arts Ménagers pour point d'orgue et les

situationnistes en prime pour gueuler contre la société de consommation ! Quelle blague !  :cheesygrin:

bien dit ,avant la Fnac,il n'y avait pas grand chose,des petits magasins de quartiers souvent minuscules qui vendait les Hits à la Mode,avant cela les Yéyés avec De Gaulle production...tout une jeunesse au Lait Fraise....

[adol]

Hier j'ai vu un reportage sur un mec qui a installé un distributeur de Maroillles devant son bouclard.

Les temps changent !

[arnaud12]

Bonjour,
Je viens pour prendre un peu la défense de la FNAC, en particulier de la FNAC Montparnasse.
Pour parler de ce que je connais un peu : le rayon classique est bien fourni, avec bon nombre de pressages japonais (à des prix élevés, mais inférieurs ou égaux à ce qu'on trouve ailleurs, y compris sur le web, y compris sur cdjapan), une étagère "des spécialistes" avec des raretés/ éditions pour mélomanes zexigents, un salon d'écoute, des vendeurs raisonnablement compétents (mais un peu blasés certes), des animations etc.
Bref pour le classique neuf, depuis que Gibert a déménagé dans un local trop petit, c'est l'un des (ou le ?) meilleurs disquaires de Paris.
Le problème du rayon musique de la FNAC, ce n'est pas la FNAC...ce sont les clients : à chaque fois que j'y vais, j'ai l'impression d'être le seul client, ce qui est quasiment confirmé par les vendeurs.
ça ne va pas durer éternellement, et à chaque fois, je crains de trouver des cafetières à la place des imports japonais...

oui cela arrivera et cela on le sait tous malheureusement.....

[lcartau]

C'est une réaction de gavés, d'enfants gâtés à un point inimaginable !

J'aurais voulu voir PP et El Carto devant les pauvres étalages des marchands de disques et d'électrophones du début

des sixties'

Nous disposions d'une offre digne de la RDA d'Honnecker avec le Salon des Arts Ménagers pour point d'orgue et les

situationnistes en prime pour gueuler contre la société de consommation ! Quelle blague !  :cheesygrin:

Mais oui! et pour Noël tu te tripotais avec une orange    ? Genre:" c'était la guerre des tranchées" !

Tu as conservé les tickets de rationnement ou tu es directement passer au Poste à galène? Non mais qu'est ce qu'il ne faut pas lire!

Se faire traiter d'enfants gâtés par un Dandy notoire est un plat de fin gourmet   !

-- 10 Oct 2014, 18:04 --

Bonjour,
Je viens pour prendre un peu la défense de la FNAC, en particulier de la FNAC Montparnasse.
Pour parler de ce que je connais un peu : le rayon classique est bien fourni, avec bon nombre de pressages japonais (à des prix élevés, mais inférieurs ou égaux à ce qu'on trouve ailleurs, y compris sur le web, y compris sur cdjapan), une étagère "des spécialistes" avec des raretés/ éditions pour mélomanes zexigents, un salon d'écoute, des vendeurs raisonnablement compétents (mais un peu blasés certes), des animations etc.
Bref pour le classique neuf, depuis que Gibert a déménagé dans un local trop petit, c'est l'un des (ou le ?) meilleurs disquaires de Paris.
Le problème du rayon musique de la FNAC, ce n'est pas la FNAC...ce sont les clients : à chaque fois que j'y vais, j'ai l'impression d'être le seul client, ce qui est quasiment confirmé par les vendeurs.
ça ne va pas durer éternellement, et à chaque fois, je crains de trouver des cafetières à la place des imports japonais...

Ben disons que les clients potentiels en savent plus que les vendeurs, et qu'ils sont moins nombreux en France dans Paris. Les imports japonais? L'auditorium? Enfin c'est une blague...

-- 10 Oct 2014, 18:07 --

Pauvres Parigots ! Voyons voir, par où commencer ?
D'une part , début 60s, j'aurais eu du mal à acheter des disques mais début 70s, j'avais des choses formidables dans mon village , en plus, concentre toi un chouia mon cher Alleuze , je pense qu'il n'y avait des FNAC qu'à Paris ( ou Lyon) à cette époque alors tu penses bien,  qu'en bas , on s'en moquait un peu de l'agitateur de mes deux  . Lorsque un disque n'était plus distribué en France, la VPC existait déjà, ainsi j'avais tous les Velvet alors Poydor ne proposait qu'une compilation  double LP , des Tim Buclkey aussi ; bref, aucune frustration de ne pas avoir de FNAC sous le coude . Pour enfoncer le clou , un ami plus âgé , trouvait bien des choses improbables dans notre village , comme le Uncle Meat de Zappa . Le fait de vivre dans trou a un certain avantage : celui d'avoir de bon crocs acérés pour chasser le disque ; rien à voir avec ces planqués des Champs !
Hi-Fi ? Début 70s, toujours dans mon village, je pouvais écouter du Quad ,  du JMR , du Harman Kardon ou du Cambridge (mon 1er ampli ) .

Oui tout ça, c'est quand même juste après qu'ils (les parisiens) nous goudronnaient la Route !! Et puis rappel toi la fête que c'était dans le village quand on a reçu les premiers colis de médicament!

-- 10 Oct 2014, 18:08 --

Double crème de concentré de gland !

Je te parle début 60s tu me réponds début 70s. Un monde nous sépare...

Bien évidemment, nous nous lancions tous dans le great record hunting dès la première audition sur notre transistor chéri du

moindre trou la itou yéyéisant. Et là, coup dur chez les mous, que dalle dans une boite vide, nib, polope, wallou... Rien quoi.

Alors, un traffic s'est très vite installé avec le youké (UK) , la civilisation, le London Calling. Et pas seulement pour les disques,

tu pouvais remplir les cales avec des shetlands (la boutique Westaway & Westaway devant le British Museum avait notre

préférence), des Chelsea Boots, des Clark's et même de la marmalade...

Pas manchots les parigots...

Zoophile avec ça...

[arnaud12]

heureusement qu'il y a encore des Dandys,car en matière d'habillement masculin c'est encore pire qu' en Hifi,les hommesFrançais sont parmi les plus mal fringués..
Arnaud

[lcartau]

J'étais pas encore là ! Mon premier dealer de disques c'était Nuggets au centre commercial de Parly 2, il n'avait pas lourd mais j'avais des gouts (deja) très limités à l'époque. Je crois qu'ils n'ont pas survécu à la mort du Top 50 sur Canal + !

Tout s'explique !!

-- 10 Oct 2014, 18:10 --

heureusement qu'il y a encore des Dandys,car en matière d'habillement masculin c'est encore pire qu' en Hifi,les hommesFrançais sont parmi les plus mal fringués..
Arnaud

Toi faut que tu ailles faire un tour en Nouvelle Zélande ou en Allemagne  

[arnaud12]

j'y suis allée,en NZ une fois ,en Allemagne bien plus souvent,je parle plus qualitativement qu'au niveau du style qui est personnel mais la qualité de produits que tu trouves dans une ville Allemande de 300/400 000 Habitants est incomparable avec ce qui existe en France,

[corintin]

en matière d'habillement masculin c'est encore pire qu' en Hifi,les hommesFrançais sont parmi les plus mal fringués..

encore des généralités et des affirmations péremptoires..

la qualité de produits que tu trouves dans une ville Allemande de 300/400 000 Habitants est incomparable avec ce qui existe en France,

ppffttt… quel est le sens de ton affirmation ? et puis l’Allemagne offre des régions tellement variées..  alors, info ou intox ?

[adol]

Attention, je crois que le Monsieur va te demander des statistiques !

[quadro]

bien dit ,avant la Fnac,il n'y avait pas grand chose,des petits magasins de quartiers souvent minuscules qui vendait les Hits à la Mode,avant cela les Yéyés avec De Gaulle production...tout une jeunesse au Lait Fraise....

Si tu places ta confiance dans les propos alleuzesques, tu te prépares un réveil pénible… !  

Qu'est le début des earlies sixties ? L'Epipaléolithique de la musique… Une terre dévastée, rincée par des années de glaciation culturelle et peuplée de cervidés à poil long aux manières bourrues et au savoir en jachère… Comparé au déferlement de la génération suivante, celle des late sixties, des seventies, le réchauffement sera lent et la mise en route poussive… 

En attendant, pas de quoi remplir immédiatement des bacs à disque avec les 45T Sandwich de beuglards liverpooliens ou de ceux d'une chanteuses aphones ou quasi… 

Il faudra patienter jusqu'au versement d'une obole mensuelle aux ados pré-pubères pour voir Essel et Théret ouvrir leur premier magasin et ainsi prospérer le nouveau cirque !  

[duke2]

J'étais pas encore là ! Mon premier dealer de disques c'était Nuggets au centre commercial de Parly 2, il n'avait pas lourd mais j'avais des gouts (deja) très limités à l'époque. Je crois qu'ils n'ont pas survécu à la mort du Top 50 sur Canal + !

C'est pas la Fnac qui a tue Nuggets justement ? de toute facon le magasin de disques historique de Parly 2 etait le Drugstore (a cote de la pizzeria   ), lui meme tue par Nuggets.

[JFROU]

On parlait d'Affirmatif et de Music Hall. C'est grâce à ce dernier (dans ses premiers mois d'ouverture) que j'ai succombé à la hifi vintage et notamment aux Mcintosh des années 60 et c'est chez Affirmatif que j'ai acheté mon premier préampli de la marque, un C29 d'occasion.

[PS4]

C'est pas la Fnac qui a tue Nuggets justement ? de toute facon le magasin de disques historique de Parly 2 etait le Drugstore (a cote de la pizzeria  :cheesygrin: ), lui meme tue par Nuggets.

Puisqu'on en est aux souvenirs de guerre, les ex péri-versaillais se souviennent-ils de la boutique située au rdc de Parly 2, sur la gauche en venant du BHV je crois ? Ils avaient la mauvaise habitude de vendre des disques usés...

[duke2]

C'etait Nuggets. Le patron n'etait pas tres sympa mais je n'ai pas le souvenir de disques uses, la plupart etaient d'ailleurs scelles.