22 Aoû 2017 à 22:34
22 Aoû 2017 à 22:57
23 Aoû 2017 à 00:02
23 Aoû 2017 à 07:12
23 Aoû 2017 à 19:03
23 Aoû 2017 à 22:59
24 Aoû 2017 à 19:43
27 Aoû 2017 à 19:45
28 Aoû 2017 à 16:22
nomad » 22 Aoû 2017, 22:34 a écrit:(...)
J’ai lu et relu les interventions de JB14 depuis un moment, et ces grosses Spendor me titillaient depuis assez longtemps.
L’occasion s’est présentée et elles sont arrivées à la maison en cette belle année 2017.
Un peu lourdes à monter à l’étage (sic !), mais avec un peu d’aide elles sont arrivées à leur place dans le salon.
Ensuite premières écoutes avec le Perreaux, avec ou sans pointes SoundSpike, avec ou sans tasseaux … bof bof
Puis remise en service du Lumley, qui est beaucoup plus adapté aux Spendor que le Perreaux. (Dire que le Lumley était en vente, heureusement qu’il n’est pas parti !!!)
Ecoutes avec Stéphane, (Jubilator), Patrick (Stelma), Jean Michel (JeanMidu13) et la conclusion est que c’est trop grave, mou et pas tenu.
De plus mon phono était en panne ce jour-là. (Pour faire court).
Mais le rendu n’était pas bon, même si j’aime bien quand ça descend bien … hihi
PIETEMENT et ELECTRONIQUES
Le travail a commencé par les pieds. JB14 m’a passé les photos des siens que j’ai reproduits.
Toujours trop de bas, mais en découplant les pieds des enceintes avec des cales en bois de 2cm d’épaisseur c’est nettement mieux.
Eric
28 Aoû 2017 à 21:23
29 Aoû 2017 à 21:58
30 Aoû 2017 à 00:03
30 Aoû 2017 à 08:14
30 Aoû 2017 à 09:01
30 Aoû 2017 à 09:44
30 Aoû 2017 à 10:42
Jubilator » 28 Aoû 2017, 21:23 a écrit:C'était surtout flagrant en CD (on a par exemple écouté un enregistrement des sonates pour piano de Beethoven par François-Frédéric Guy – une merveille que je conseille instamment à tous ceux qui, déroutés par certaine boussole atypique, seraient enclins à penser que les "jeunes" n'ont plus rien à dire dans ce répertoire classique arpenté en tous sens par des générations de pianistes. J'aime bien Paul Lewis, c'est propre et élégant mais ça reste un peu trop sage, trop "brendélien".
30 Aoû 2017 à 11:10
Jubilator » 28 Aoû 2017, 21:23 a écrit:Pour le moment, j'attends de voir. En un mot comme en cent, j'avoue que j'ai été assez déçu par la première écoute. Un grave assez caoutchouteux, mal intégré au reste, un aigu écourté (ce qui ne me dérange pas plus que ça) mais surtout assez simplifié. C'était surtout flagrant en CD (on a par exemple écouté un enregistrement des sonates pour piano de Beethoven par François-Frédéric Guy – une merveille que je conseille instamment à tous ceux qui, déroutés par certaine boussole atypique, seraient enclins à penser que les "jeunes" n'ont plus rien à dire dans ce répertoire classique arpenté en tous sens par des générations de pianistes. J'aime bien Paul Lewis, c'est propre et élégant mais ça reste un peu trop sage, trop "brendélien". Là, c'est tout autre chose : une belle énergie, de la poésie et de la délicatesse quand il en faut, des idées (mais toujours justes, pas simplement pour épater), bref une sorte d'interprétation évidente. Et pour ne rien gâcher, un enregistrement somptueux, comme souvent chez Zig-Zag.
Or là, c'est une vraie déception. Le bas manque de nerf, la scène sonore est quelconque, les micro-détails sont partis servir d'engrais aux rosiers… À aucun moment je n'ai l'illusion d'avoir devant moi quelque chose qui ressemble à un vrai piano. C'est très "hi-fi", pas au sens où ça vrille les tympans (ce serait un comble avec des dondons !), mais simplement c'est un son qui reste scotché aux enceintes et qui manque de cohérence. Tout n'est pas négatif pourtant : on pressent une belle richesse dans le médium, l'écoute est reposante, on sent qu'on pourrait écouter des heures sans fatigue. Mais pour moi, il y a un gap flagrant entre cette proposition et ce qu'obtenait Éric avec les Maggies.
On a essayé de changer des choses : rapprocher les enceintes, déjà, et ça a aidé pour récupérer un peu de scène sonore. Et surtout on est passé au vinyle. Même avec un pré-phono en panne et un son systématiquement trop centré à gauche, on sent qu'on franchit une marche importante en termes de qualité. De ce point de vue, les Maggies semblaient plus tolérantes avec le CD et la radio numérique. Les 9/1 sont clairement plus discriminantes sur la source.
En vinyle, le progrès est net, mais ce n'est pas parfait. Tout est mieux, mais les défauts persistent (manque de cohérence, grave mal maîtrisé, aigu lissé). Barbara nous touche, forcément, mais on n'a pas les poils qui se dressent. Or c'est bien le minimum qu'on puisse attendre avec des légendes intergalactiques.
Alors mercredi dernier, devant une flammkueche, Éric m'a promis que ce serait mieux la prochaine fois que je viendrais. Comme par un fait exprès, il part en vacances pour me faire mariner. Mais je suis tenace, je patienterai. Et cet automne, ce sera merveilleux d'aller faire un petit tour en Chartreuse, quand les feuillus se seront parés de leur belle robe dorée.
Sinon, oui, Leonid Kogan dans Beethoven, c'est un must. Après un mois sans musique, ça doit faire un choc !
30 Aoû 2017 à 21:56
jeanpascalg » Aujourd’hui à 10:42 a écrit:François frédéric guy:
[ Vidéo ]
Il en fait trop beethoven a tout écrit dans les partitions inutile d'aller faire du rubato à la schumann.
Paul lewis bien mieux mais il y a aussi Jonathan Biss dans le même extrait:
https://www.amazon.fr/dp/B0025A3Z8W/ref=dm_ws_tlw_trk2
31 Aoû 2017 à 00:23
31 Aoû 2017 à 07:44
nomad » 22 Aoû 2017 à 22:34 a écrit:Je vais vous raconter l’histoire d’un audiophile toujours à la recherche du Graal, et qui a décidé de mettre le bazar dans son affaire car sinon tout serait trop simple.
Il y a longtemps, j’avais un Audiomat Arpège, des JMR Evolution3, une Thorens td146 et un CD Helios.
J’étais assez heureux et tout filait même si ça crispait un peu parfois.
Puis il y a eu la période QuickSilver et PEL Modena.
Le CD est devenu un Thule CD150.
D’abord des Blocs MiniMite avec un préampli QuickSilver Line et un QuickSilver Phono
Puis arrivée des panneaux 2.7QR et remplacement par des blocs Quick de 60w car les 25w des MiniMites étaient un poil justes.
A l’époque on trouvait des 6550 Svetlana Logo C donc il y a eu de grands moments d’émotion, même si je changeais mes tubes tous les 6 mois. (A l’époque je ne savais pas encore pourquoi)
Entre temps le vinyle a poursuivi sa route :
Une AN TT2, une VPI Classic et enfin une VPI Aries3.
L’occasion du Lumley ST70 s’est proposée à moi et j’ai craqué suite aux conseils du regretté Michof, et je savais que ce Lumley était moins sensible aux tubes que les Quicks : Il fonctionne très bien avec des Genalex Gold Lion nouvelles, « Michof approuved ».
Entre deux je voulais du transistor pour cause de consommation effrénée de tubes.
J’ai testé : AR D200, MoodWright KSA150, Perreaux 2350 (que je garde en secours)
Mais je n’ai pas eu de chance, j’ai fait tous mes tests des AR D200 et MoodWright KSA150 avec un préampli en panne, et je ne savais pas qu’il était en panne. Revendus sans en connaitre le vrai potentiel sur les panneaux.
FIAT LUX
J’ai mesuré la tension secteur à la maison durant 1 an régulièrement et j’ai constaté le phénomène suivant :
En journée jusqu’à 10 volts d’écart entre 225 et 235 volts en été, entre 210 et 220 en hiver !!!!
Donc jusqu’à 25v d’écart entre été et hiver, 10v dans la même journée, voire en deux heures de temps (coucher du Soleil en Hiver)
En suivant la discussion « Lumley » ouverte par Michof, Francis (13800) a mesuré le ST70 et confirmé que la HT et le chauffage filament est OK pour 220v, pas au-delà.
J’ai mis mes sondes pour le chauffage et trouvé les mêmes valeurs que Francis : 6.3v pour 218v en entrée.
Entre temps j’ai acquis un préampli Cary SLP70 auprès de Sbringer, qui a aussi besoin du Variac, car je bouffais les tubes comme des bougies.
Donc achat d’un Variac qui protège le préampli et l’ampli de puissance, d’un voltmètre chinois à poste et je règle avant chaque écoute.
Depuis, et bizarrement, mon ampli a tenu 6 mois sans rien cramer ni fusibles HT ni tubes … bizarre … comme c’est étonnant !
SPENDOR
J’ai toujours trouvé les panneaux limite sur certains genres musicaux, ils sont excellentissimes mais à mon oreille, dès que les tubes fatiguent, que le disque est un poil raide, je le ressens.
Le rendement faible mettait à mal le Lumley à fort volume (j’ai dit fort)
D’où l’achat du Perreaux qui avec ses 200w ne crispait pas à fort volume (mais était moins beau à faible volume … encore une histoire de beurre et de crémière)
Comme j’écoute de tout je voudrais que toute ma discothèque puisse passer sans exception. C’est un défi car passer d’un vieux Joy Division aux chœurs moyenâgeux ou bien des symphonies de Mahler ou des airs enjoués de Vivaldi.
Mon cahier des charges se doit de passer tous les styles musicaux (Quasi tous, y compris les musiques très actuelles) sans faire saigner les oreilles … c’est un gros pari.
J’ai lu et relu les interventions de JB14 depuis un moment, et ces grosses Spendor me titillaient depuis assez longtemps.
L’occasion s’est présentée et elles sont arrivées à la maison en cette belle année 2017.
Un peu lourdes à monter à l’étage (sic !), mais avec un peu d’aide elles sont arrivées à leur place dans le salon.
Ensuite premières écoutes avec le Perreaux, avec ou sans pointes SoundSpike, avec ou sans tasseaux … bof bof
Puis remise en service du Lumley, qui est beaucoup plus adapté aux Spendor que le Perreaux. (Dire que le Lumley était en vente, heureusement qu’il n’est pas parti !!!)
Ecoutes avec Stéphane, (Jubilator), Patrick (Stelma), Jean Michel (JeanMidu13) et la conclusion est que c’est trop grave, mou et pas tenu.
De plus mon phono était en panne ce jour-là. (Pour faire court).
Mais le rendu n’était pas bon, même si j’aime bien quand ça descend bien … hihi
PIETEMENT et ELECTRONIQUES
Le travail a commencé par les pieds. JB14 m’a passé les photos des siens que j’ai reproduits.
Toujours trop de bas, mais en découplant les pieds des enceintes avec des cales en bois de 2cm d’épaisseur c’est nettement mieux.
Le Cary SLP70 a été acheté pour donner du gras aux panneaux, peut-être que trop c’est trop.
Justement, j’ai un Exposure XVII qui traine à la maison, que je trouvais un poil maigre avec les panneaux ….
Et hop : Mise en place de l’Exposure, et que la lumière soit.
L’équilibre est revenu, la pêche et la dynamique de l’Exposure donne du peps à l’écoute. Et les registres ont repris leur place.
Test d’un Jeff Rowland Consonance pour son entrée phono intégrée : Trop calme et descendant, pas adapté (Merci Alex).
Test d’un phono Densen DP Drive, après hésitation il reste à la maison, car il se marie super bien avec l’Exposure. (Moins avec le Cary)
PS : L’Exposure a une entré phono intégrée, mais très loin du Densen ou Diafan, ou de l’entrée intégrée du Consonance ou du Cary.
Donc au jour d’aujourd’hui les Spendor ont trouvé un équilibre, il reste à peaufiner certains détails à valider avec les audiopathesphiles locaux à l’oreille fine.
Le Cary n’a pas dit son dernier mot, une question de tubage peut-être, mais je n’y connais que pouic en 6nl7 (cathode follower) / 6sl7 (étage ligne).
PSII : Un jour un acheteur potentiel est passé à la maison avec un préampli ligne Diafan à tubes. Plus droit que le Cary, plus timbré qu’un Exposure, bien pêchu, il serait peut-être utile de m’en faire prêter un pour essai.
Eric