Bonjour à tous.
Connaissant depuis longtemps les vertus de la Classe A, mais n'ayant jamais pu écouter dans de bonnes conditions d'ampli mettant en oeuvre cette technologie, j'ai fini par saisir l'occasion d'acquérir un ensemble ampli / préampli Sugden Musicmaster / HeadMaster.
le MusicMaster est un pure Classe A de puissance relativement modeste (16 W).
Son complément, le réputé ampli casque HeadMaster est aussi un très honnête préampli (bénéficiant de 3 entrées outre l'entrée casque).
J'ai donc branché ce petit monde en amont de mes JR 149 Red Logo. Il faut dire que j'étais depuis plusieurs années fidèle à la classe D (Flying Mole) , dont j'apprécie énormément la franchise des attaques, la dynamique et la transparence extrème.
Mais voilà... à peine branché, et le Bye Bye Blackbird de Patricia Barber lancé, ce fut le choc: quelle image ! (parfaitement centrée, la pianiste - chanteuse garde sa place, tout comme son bassiste et son batteur.) Quels beaux timbres ! Soyeux, palpables en un mot incarnés.
Mais voilà qu'une autre constatation s'impose à mes oreilles qui n'en reviennent pas: les basses ! Elles ont pris une ampleur incroyable, comme si j'avais superposé 2 paires d'enceintes . Et pas de boom-boom, hein, non, non, rien de confus, au contraire, bien net, mais sans aucune sécheresse.
je n'en suis pas revenu. J'ai (vraiment) l'impression d'avoir franchi un cap très important. Un peu comme si j'avais fait l'acquisition d'une bonne paire de colonnes avec le son JR !! Baroque (Dowland, Bach, Purcell etc), piano (Chopin of course), folk- blues ( Eric Bibb et Allan Taylor), les écoutes suivantes n'ont fait que confirmer.
Mais le plus grand choc a été l'écoute de "Qualquer coisa", réédition CD d'un album de Caetano Veloso de 1973. Je n'étais jamais parvenu à retrouver le bonheur ressenti avec le vinyle, et répétais à qui voulais m'entendre que le mixage était raté - et bien d'autres remarques désobligeantes. D'un seul coup, tout est revenu! La souplesse de la voix de Caetano, les délicats contrepoints de la guitare de Perinho Albuquerque, les discrètes nuances des percussions... AAAARGh...un régal. Les extensions de notes n'en finissent pas!...
J'arrête là, sinon je vais devenir, euh... excessif.
Ce témoignage pour vous (re)dire combien ces merveilleuses JR149 (j'ai testé les Gold Logo par la suite avec le même bonheur, et d'infimes différences) , combien ces ladies méritent toutes vos attentions....
A bientôt,
Phil.