Stirling Broadcast LS3/6

[castellu]

Quelques mesures concernant la Stirling LS 3/6 faites par une revue Hifi en ligne italienne :
http://www.remusic.it/EN/Diffusori-Stir ... e-d2948800

Le CR :
http://www.remusic.it/EN/Diffusori-Stir ... 6-009ac800

B r u n o

[fab75]

ce n'est pas la première fois que je les entends mais sur ses nouvelles électronique poppulse qui remplacent un perreaux c'est mieux surtout dans le grave.

Cette électronique classe D si petite par la taille sonne comme un petit ampli à tube, belle sonorité raffinée mais il ne faut pas écouter trop fort car dès que le message est complexe comme du mahler ou des choeurs d'opéra il n'y arrive plus.

La puissance serait de 90W mais à l'oreille ce serait plutôt 25w, l'audiolab 8000A lui est très supérieur et sa puissance est réellement de 50W mais dans les pointes de dynamique l'audiolab reste lisible sans agressivité.

Effectivement le mariage audiolab harbeth me rappelle que la même association fonctionne aussi  très bien sur des monitor 30. Bien mieux que l'ampli étalon que l'on avait écouté avant.

les harbeth semblent  bien fonctionner avec une électronique brittanique qui leur donne la vivacité qu'elles n'ont pas.

J'ai un 8000a depuis environ 7 ou 8 ans sur les ls 35a. C'est un best match pour moi incroyable que j'utilise dans de petites pièces et actuellement entre tant que ...... Home theater. Quel gâchis et ..... Quel bonheur.

Un écran, une box, un DVD, un convertisseur Mf dac. Et le reste c'est comme au cinéma. Surtout pas de caisson tellement les graves sont présents. Comme chacun le sait, e genre de top écoute avec ce matériel est possible seulement dans de petites pièces.

Quant au 8000a, il date de 20 ans, n'a jamais été révisé, et j'ai pas très envie.

En revanche au dessus de 20 m2. Direct ls3/6 , shl5, ou équivalent pour avoir depuis 10 ans des bc1.

[fab75]

Ah la la, cette mode du revival !
La nouvelle Coccinelle, la nouvelle Mini, la nouvelle DS, la nouvelle 3/5, les nouveaux HP pour les 3/5 (voir le fil dédié)…
Qui d'entre vous a réellement pu écouter de vraies LS3/6 ?
Il s'en est vendu quelques paires en France ; et encore  c'était un exploit !
Invendable, ce truc, avec son boomer qu'il fallait périodiquement retourner, parce que la suspension ne tenait pas (exactement le même problème que le médium des BC3), incapable de tenir la moindre puissance…
C'est d'ailleurs pour ça que Rogers a très rapidement remplacé la pièce originale par un HP de son crû et changé l'appellation. Il y a plein de docs sur cette évolution sur la toile.
Mais les authentiques 3/6, celles que j'ai pu entendre - et qui ne fonctionnaient vraiment bien qu'avec un ensemble Quad 2/22 (c'est vous dire la puissance qu'elles pouvaient encaisser…) - c'était, comment vous expliquer ? Fin comme les panneaux Quad (les vieux, les radiateurs), avec ce petit grain de matière en plus qui donnait du corps aux instruments et aux voix ; ça descendait plus bas et ça filait plus haut que les panneaux tout en étant parfaitement homogène, et ça vous donnait une scène magnifique. Une pure merveille, à condition d'écouter vraiment très très doucement.
Mais cette espèce d'idéal acoustique, n'est-ce pas le Graal de tous les constructeurs ? Il y a de belles enceintes qui tendent aujourd'hui vers ça, chez Spendor, chez Harbeth, et chez d'autres sans doute.
Je ne vois pas pourquoi Stirling ressuscite cette appellation de légende, d'autant qu'il avouent eux-mêmes ne pas pouvoir faire des écoutes comparatives  sinon pour de vulgaires raisons mercantiles.
Ceci dit, il faudra bien sûr prêter une oreille attentive à leur production, et les comparer aux enceintes contemporaines se réclamant de la même tradition.
Mais de grâce, laissons aux enceintes de légende les auréoles de gloire de leurs noms passés.

Dans les ls3/6 tu décris les bc1 qui fonctionnes au taquet.
En revanche, pour la thèse du revival, vu ce que j'ai entendu de la stirling ls35a, je pense que ce n'est pas un fake au niveau du son. Grandiose sur sur mc240 preamp marantz, genre le système de JérômeB avec ses ls 35 et CJ.
Le délit d'intention est une des plaie de notre société qui se délite.

On attend donc avec impatience celui qui écoutera, ou aura at Home les new ls3/6.

[pianistocrate]

Dans les ls3/6 tu décris les bc1 qui fonctionnes au taquet.

Non non, pas du tout !
Je décris la vraie LS3/6 (j'oublie la version "limite proto" à 2 voies, que je n'ai pas connue).
Les BC1 sont des produits dérivés ; leur équivalent chez Rogers, c'était la Studio Monitor (qu'ils ont déclinée par la suite en 2 voies, baptisée Compact Monitor), produit dérivé également, avec un nouveau boomer, justement pour éviter les problèmes du HP basses de la V.O., la vraie LS3/6.
Chez Stirling, il me semble que la seule vraie LS3/5 digne de ce nom, c'est la petite série qu'ils ont sortie avec un fond de stock de HP Kef.
Je ne veux pas dire par là que leur "copie" n'est pas bonne, mais que l'appeler LS3/5, même "V2", c'est sacrifier à la mode commerciale du revival, que je dénonçais plus haut. Idem pour leur prétendue LS3/6.

[fab75]

Tu as raison, toutes les déclinaisons ne devraient pas porter le nom du modèle sacré.
Ceci dit ça aide pour la famille vocale.

Les premières bc1 n'encaissaient que quelques watts, pour des raisons commerciales ils ont changé le filtre. Dommage.....

Pour les ls36, que je n'ai pas écouté on doit être dans la même proche famille.

[pianistocrate]

on doit être dans la même proche famille.

Tout à fait.
La recherche du Graal sonore ne date pas d'hier…  
Mais il y a des monstres sacrés qui en ont été plus proches que les autres. Les LS3/5, LS3/6, les BC3, les radiateurs de chez Quad, les Ellipson de la haute époque en font partie. Au même titre que, dans des esthétiques et des mises en œuvre très différentes, les vieilles Tannoy, certaines JBL de légende, la Voix du théâtre, les Klipschorn etc. Liste non limitative.
La quête se poursuit.
Mais ces références absolues du passé restent les pierres de touche auxquelles les productions contemporaines ne peuvent que - et doivent - se comparer (ou être comparées) ; et ce n'est pas toujours à leur avantage…
Et ce n'est pas en se parant des plumes du paon qu'elles sauront pour autant faire la roue.