Sonus faber, le charme italien
(Spendor, Rogers, Harbeth,…, Panneaux Quad, BBC Monitor)
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Re: Sonus faber, le charme italien
#61 par JB14 » 19 Mar 2021 à 13:08
bujugo » 03 Mar 2021, 13:42 a écrit:Es que le l'AM201, design Air Tight est tout simplement l'ampli qui va le mieux ou presque avec les Proac D2 !? Es qu'une écoute des Guarneri pareillement avec l'ampli qui va le mieux ou presque elles n'auraient pas été supérieures ?
Je te réponds avec beaucoup de retard, désolé, le flux, le flot, tout ça...
La question de quel est le couple ampli-enceinte qui va le mieux est universelle. Et donc précisément sur ce point, comme je n'ai pas fait moi-même de comparaisons entre les Guarneri et les ProAc avec d'autres amplis, je ne peux te répondre à 100%.
Maintenant, j'ai écouté les ProAc sur une amplification que je juge (à mes oreilles) exceptionnelle, puisque c'est celle qui alimente tous les jours mes Spendor. Pré Hovland, blocs monos agricole VTL pur Manley du temps où c'était mieux avant.
Autant sur l'AM201 elles étaient déjà excellentes, autant là, sur de bons pieds (point capital pour les ProAc D2), honnêtement c'était un peu stratosphérique. Les timbres, la pêche, l'assise, l'image, la transparence, aïe aïe aïe.
C'est depuis cette écoute de référence que j'écris assez régulièrement que pour moi la ProAc D2 est la meilleure biblio que j'ai entendu. Je n'ai pas tout entendu, bien sûr.
Pour revenir à la Guarneri, aucun ampli ne la fera je pense être plus dynamique que la ProAc. Le gap est trop important et restera quelque soit la montée en gamme côté ampli.
Ensuite, côté timbres, velouté, chaleur délicieuse (mais un peu systématique à mon goût) des Guarneri, là, je dirais que les goûts et les couleurs doivent parler. Et peut-être qu'un ampli plus droit, net que l'AM201 lui irait mieux. Mais pas sûr, d'abord parce que l'AM201 n'a rien de coloré. Et en plus c'est une bombe sur le plan dynamique, tous ceux qui l'ont entendu l'ont remarqué je crois.
Enfin, l'esthétique de l'objet Guarneri est incomparable, c'est bien sûr un argument.
C'est plus clair, là ?

JB
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Re: Sonus faber, le charme italien
#62 par bujugo » 19 Mar 2021 à 18:48
Bonjour Jean pas de souci pour ta réponse tardive. C'est net claire et convaincant et cela donne envie de vivre ce genre experience par conséquent du coup après tout ceci il faut s'attendre que les actions Prozac Pfizer Proac grimpent !
Non serieusement parlant de nos jours l'esthétique demeure un point majeur pour les raisons bien connues et c'est entre autres cette qualité qui fait le succès de cette enseigne transalpine aussi que d'autres.
Le cas ou les boutiques hi-fi s'engageraient a faire des essais-écoutes avec une toile cachant les enceintes probablement beaucoup plus d'autres personnes s'approcheraient de ton avis et de ton ami ayant pris les Proac D2 et à ce moment là les choix deviedraient plus amplement intrinsèquement audiophiles! Ici dans le Continent ayant créé, développé la mode, le style et avec autant des siècles d'art c'est peu probable que cette méthode essais-écoutes
atteigne un grand succès dans les boutiques hi-fi...

Le cas ou les boutiques hi-fi s'engageraient a faire des essais-écoutes avec une toile cachant les enceintes probablement beaucoup plus d'autres personnes s'approcheraient de ton avis et de ton ami ayant pris les Proac D2 et à ce moment là les choix deviedraient plus amplement intrinsèquement audiophiles! Ici dans le Continent ayant créé, développé la mode, le style et avec autant des siècles d'art c'est peu probable que cette méthode essais-écoutes
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L'âme de la musique est analogique
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Re: Sonus faber, le charme italien
#64 par Benway » 20 Mar 2021 à 21:46
J’apporte ma petite pierre à l’édifice.
J’ai possédé une paire de Guarneri Homage et possède une paire d’Extrema.
Comme beaucoup, je rêvais devant l’esthétique des Guarneri en imaginant un ramage à la mesure de leur plumage. Un regard sur leur forme en goutte d'eau et leur vernis en miroir me transportait sur un riva glissant sur le lac de Garde. Je suis donc allé les écouter chez ADHF à Toulouse. Ecoute convaincante avec de beaux timbres, suffisamment de matière et de belles nuances. Je n’ai été ni renversé ni déçu mais séduit par leur beauté et une restitution sans défauts majeurs. Cohérentes sans être universelles. Elles étaient adaptées à mes écoutes. Jazz et classique principalement.
J’ai donc acquis une paire d’occasion en parfait état. Et une fois branchées, ma déception fut à la hauteur de mes attentes. Les Guarneri étaient presque banales. Peu de relief. Des timbres pâles. Pas de vie. De toute évidence, je n’avais probablement pas le matériel pour les faire parfaitement fonctionner. Pourtant je disposais d’un push pull d’EL34 équipé de transformateurs chrétiens de belle facture capable d’alimenter sans problème des Proac D38. Mais les belles demandaient semble-t-il plus de courant. Pour autant, il me semble que tout en étant de bonnes enceintes, elles ne sont pas renversantes. D'autres si !!! Elles sont donc parties.
Quelques années plus tard, je me suis procuré une paire d’Extremas pour succéder à mes Spendor S100. J’avais à l’époque un amplificateur Delta Sigma North Pole. Et là, … surprise. Faut-il préciser que passer de S100 fonctionnant à merveille à une autre paire d’enceinte est une expérience difficile. Mais audiophile un jour ... audiophile toujours, j'avais envie de faire de nouvelles expériences.
Donc surprise. Dans un salon de 35 m2 avec une belle hauteur de plafond, les Extrema pouvaient rivaliser avec les S100. Je m’explique. Les Sonus Faber apportait la même matérialité, une qualité de timbre équivalente, une meilleure spatialisation et un aigu Esotar bien plus raffiné que le scan speak des S100. Bien sûr, les Spendors descendaient plus bas. Mais franchement dans ma pièce, je ne ressentais pas de manque de ce point de vue.
Bref je regrette les S100 parce qu'elles sont uniques. Mais j’ai gardé les Extremas tout aussi uniques. Parce qu’elles sont ultimes, radicales, racées, exigeantes et tellement "musicales".
J’ai possédé une paire de Guarneri Homage et possède une paire d’Extrema.
Comme beaucoup, je rêvais devant l’esthétique des Guarneri en imaginant un ramage à la mesure de leur plumage. Un regard sur leur forme en goutte d'eau et leur vernis en miroir me transportait sur un riva glissant sur le lac de Garde. Je suis donc allé les écouter chez ADHF à Toulouse. Ecoute convaincante avec de beaux timbres, suffisamment de matière et de belles nuances. Je n’ai été ni renversé ni déçu mais séduit par leur beauté et une restitution sans défauts majeurs. Cohérentes sans être universelles. Elles étaient adaptées à mes écoutes. Jazz et classique principalement.
J’ai donc acquis une paire d’occasion en parfait état. Et une fois branchées, ma déception fut à la hauteur de mes attentes. Les Guarneri étaient presque banales. Peu de relief. Des timbres pâles. Pas de vie. De toute évidence, je n’avais probablement pas le matériel pour les faire parfaitement fonctionner. Pourtant je disposais d’un push pull d’EL34 équipé de transformateurs chrétiens de belle facture capable d’alimenter sans problème des Proac D38. Mais les belles demandaient semble-t-il plus de courant. Pour autant, il me semble que tout en étant de bonnes enceintes, elles ne sont pas renversantes. D'autres si !!! Elles sont donc parties.
Quelques années plus tard, je me suis procuré une paire d’Extremas pour succéder à mes Spendor S100. J’avais à l’époque un amplificateur Delta Sigma North Pole. Et là, … surprise. Faut-il préciser que passer de S100 fonctionnant à merveille à une autre paire d’enceinte est une expérience difficile. Mais audiophile un jour ... audiophile toujours, j'avais envie de faire de nouvelles expériences.
Donc surprise. Dans un salon de 35 m2 avec une belle hauteur de plafond, les Extrema pouvaient rivaliser avec les S100. Je m’explique. Les Sonus Faber apportait la même matérialité, une qualité de timbre équivalente, une meilleure spatialisation et un aigu Esotar bien plus raffiné que le scan speak des S100. Bien sûr, les Spendors descendaient plus bas. Mais franchement dans ma pièce, je ne ressentais pas de manque de ce point de vue.
Bref je regrette les S100 parce qu'elles sont uniques. Mais j’ai gardé les Extremas tout aussi uniques. Parce qu’elles sont ultimes, radicales, racées, exigeantes et tellement "musicales".
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Re: Sonus faber, le charme italien
#65 par pat13 » 20 Mar 2021 à 22:12
J’essayerai bien une paire d’Extrema, celle avec de l’Audio Technology & Esotar
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Re: Sonus faber, le charme italien
#66 par fredv » 20 Mar 2021 à 22:34
sans oublier le 3e HP à l'arriere, la dernière version de l'extrema utilisant un TDL plus haut de gamme que le Kef B139
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