Ca y est ! J’ai remplacé il y a quelques semaines mes Ls3/5 par des Tannoy Turnberry (ben oui…). J’avais juste envie de changer après un peu plus de 3 ans passé avec ces merveilleuses petites boites. Après avoir envisagé (vaguement…) des Klipsh La Scala puis la petite Onken, pensé à JBL aussi… j’ai opté pour le (presque…) plug and play et le son Tannoy Prestige. Dissuadé par la difficulté à bien mettre en œuvre les Scala, par mon cruel manque d’expérience en HR (filtrage, etc.) et l’étroitesse de ma pièce (14 m2 !). Bref me voilà donc avec des Turnberry. Ma pièce est petite certes mais elle est haute de plafond (3.5 m) et très largement ouverte sur une autre beaucoup plus grande (donc pas compressée du tout).
Les Tannoy ont d’abord été posées (presque) négligemment en lieu et place des Ls3 (avec exactement la même configuration en amont) et bonne surprise, ça marche déjà bien ! J’ai ensuite travaillé un peu le positionnement (toujours limité par la taille du lieu). Elles sont maintenant à 80 cm du mur arrière mais très proches des murs latéraux. Pincées pour un recoupement juste devant le point d’écoute à 3 mètres. J’ai fermé les évents extérieurs (proximité du mur), installé des Superspikes et remplacé mon Kimber 4PR par le câble dédié Tannoy Van Den Hul (pas tout à fait convaincu par ce câble, le rodage peut-être…) qui permet notamment de relier le saladier du Hp à la terre par l’intermédiaire du bornier (pas encore essayé). C’est tout pour le moment, je n’ai pas encore joué avec le réglage de niveau des aigus, et c’est déjà parfaitement jouissif !
C’est romantique à souhait et en même temps rapide et nerveux en bas, clair et précis en haut, sans aucune dureté (je comprends mieux maintenant l’attrait pour les chambres de compression) et avec une image assez cohérente. C’est une enceintes très polyvalente, opéra, musique symphonique, jazz, rock… tout passe sans confusion et avec beaucoup de dynamique. J’avais perdu l’habitude d’avoir du grave et c’est tout à fait plaisant !
Reste que je vais regretter, c’est sûr, les Ls3. Impossible d’oublier (par exemple) l’écoute d’Henri Ledroit et Ricercar Consort, la voix et l’image quasi holographique délivrée par ces petites boites. En revanche pour écouter (toujours par exemple) Walk on the wild side de Lou Reed, y a pas photo entre les Turnberry et les Ls3 ! J’opte donc pour plus de polyvalence mais au détriment du charme irremplaçable des Ls3. Posées sur des socles très lourds, ces dernières sont véritablement envoutantes (mais ça, tout le monde le sait ici

).
Bon je vais poursuivre doucement l’optimisation du bazar et je repasserais vous en causer. En attendant je suis avec intérêt cette filière.
Dernière édition par
opera le 18 Sep 2011 à 23:32, édité 1 fois.