Critères (subjectifs) d'évaluation d'une enceinte

[fdracing]

Je pense, au risque de me tromper , que c'est surtout une affaire d'enceintes  ( pour peu que le reste suive bien sur ) , c'est certainement là ( l'enceinte ) ou les écarts sont les plus impressionants , et bien que tout ceci se passe dans notre tête  cela s'y passe pour chacune d'entre elles  , et celles qui restent  sont celles qui disparaissent  au mérite de là scène sonore  , du registre et de l'équilibre  tonal  , du placement des instruments , etc



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[stephanus]

Bonjour, je dirais un médium qui sonne vrai avec des voix crédibles y compris à volume concert privé, une image stéréo capable de s'abstraire de la pièce d'ecoute, un grave linéaire n'excitant pas les toniques de la pièce donc une bande passante pas vraiment etendue vers le bas mais procurant un grave agile, musculeux et punchy, des aigus qui soient le prolongement du médium ( qui ne soient pas détachés de la partition ) l'enceinte devra être à l'aise sur tous styles de musiques avec un certain rendement et je trouvais que les 96db/1W étaient vraiment parfaits pour une écoute qui puisse contenter les humeurs variables d'une soirée.à savoir de détendue à énervée.

[Razumoff]

Le premier de mes critères est la capacité des transducteurs à retranscrire les timbres avec le plus de fidélité possible. J’aime entendre les sons pour ce qu’il sont. La fidélité subjective.. un oxymore il est vrai.. ;-)
Le second critère c’est la capacité à gérer les masses orchestrales et les messages complexes avec maestria.. pas donné à tous les systèmes. Les limites physiques sont souvent assez vite atteintes lorsque les écarts de dynamique sont fulgurants.
Et puis, c’est sans doute un peu con, mais j’aime entendre ce qu’il y a vraiment sur le disque. Genre, le type au troisième rang qui se gratte la gorge, les pages des partitions que l’on tourne ou le tintement parfait du triangle au milieu d’une masse sonore conséquente, ou le grain de l’archet du violoncelle sur une suite de Bach.. tous ces micro-détails qui pour moi ne sont justement pas des détails, comme les harmoniques projetées par les instruments acoustiques, ou le glissement des doigts sur les cordes de guitares... Tous ces détails participent pour moi à la musique, à ma façon de la vivre.
Par ailleurs, elles doivent être universelles, que toutes les musiques soient révélées quelque soit le style.
Même si je suis comblé avec mes PSI, je serais dans l’absolu, capable de changer pour un autre système dans la même gamme de prix si ces critères étaient encore plus manifestes... les prix délirants de certains systèmes me laissent indifférents, ils sont pour moi sans commune mesure avec le plaisir qui doit primer sur le reste…
Bonne soirée,

[Olivier04]

Personnellement, je n’ai pas les connaissances de la plupart d’entre vous.

Je ne sais pas distinguer le bas médium du médium.
J’ai eu 6 paires d’enceintes en 15 ans depuis que je me suis passionné pour la hi-fi.

Chez moi, dans ma pièces volumineuse, les bibliothèques ne sont pas adaptées.
J’ai pu tester les Serena de Pierre Étienne Léon.

En revanche, sachant que je suis un couche tard, écouter à faible volume et « tout » entendre et un critère de sélection pour ma part.

Avec les Khorn, les instruments à peau, les cuivres  sont d’un réaliste saisissant.

Un autre élément important est d’apprécier la musique dans ma cuisine, sans être calé entre les deux enceintes.

[ruddy]

Si le système sonne bien quand tu es dans une autre pièce c'est bon signe... Perso j'aime etre dans
l'eau de mon bain (avec beaucoup de mousse !!!) et imaginer/halluciner un quartet jouant dans le salon...  

++

[photo.phil]

si j'imagine Diana Krall ou Lisa Ekdalh à coté quand je suis sous la douche...  

[AJMARS]

Lisa Ekdahl......

[quadro]

Après le café du Commerce, les brèves de comptoir du comptoir d'à-côté... De mieux en mieux  !  

[Olivier04]

Si le système sonne bien quand tu es dans une autre pièce c'est bon signe... Perso j'aime etre dans
l'eau de mon bain (avec beaucoup de mousse !!!) et imaginer/halluciner un quartet jouant dans le salon...  

++

Je ne sais pas ce que tu sous entends mais ça plaît apparement.
Le bain et la mousse c’est entre vous…
Je ne suis pas ce genre de personne qui me prends en photo, un verre de whisky à la main, écoutant ses enceintes plutôt que la musique

[simon33]

Lisa Ekdahl......

[photo.phil]

Si en fermant les yeux j'ai l'impression d'avoir Melody Gardot sur les genoux, c'est que les enceintes sont surlecutantes.

[AJMARS]

Si en fermant les yeux, j'ai l'impression d'avoir Sid Vicious sur les genoux..... j'ai de quoi m'inquiéter.....

A plis

[PP_65]

Si, en écoutant Merzbow, je sors mon casque de chantier, c'est la chaîne est bonne !

[stephanus]

Si le système sonne bien quand tu es dans une autre pièce c'est bon signe... Perso j'aime etre dans
l'eau de mon bain (avec beaucoup de mousse !!!) et imaginer/halluciner un quartet jouant dans le salon...  

++

...tout à fait d'accord avec toi, moi c'est quand je fais une escale aux wc entre 2 rince cochons le vendredi soir avec cette impression d'être dans les coulisses du spectacle.

[Bruno D]

On va tout savoir  

[JB14]

Si en fermant les yeux j'ai l'impression d'avoir Melody Gardot sur les genoux, c'est que les enceintes sont surlecutantes.

C'est un bon critère je trouve. Lisa Ekdhal par contre, joker !

Sarah Vaughan chantant Lullaby Of Birdland avec Clifford Brown, Barbara dans Nantes, Abbey Lincoln dans tout, Helen Merrill sur Don't explain (tiens, toujours avec Clifford Brown, en vinyle je vous prie, tellement l'écart avec le CD est violent), Jeanne Lee avec Mal Waldron, Maria-Joao PIres avec Schubert : est-ce qu'elles me rendent dingue ou pas, c'est ça le vrai sujet de la Hifi, je trouve.

En y réfléchissant, la première enceinte qui m'a fait totalement craquer, c'est la Kef 104, sur la voix de Jacques Brel. C'est grâce à elles que j'ai compris que les timbres étaient ce qu'il y a de plus important pour moi, au-dessus de tout. La transparence, la finesse, l'émotion du sax de Stan Getz qui va mourir et qui livre un duo sublime avec Kenny Baron dans People Time, au Café Montmartre à Copenhague.

Et donc c'est très rare que j'entende quelque chose qui soit encore plus mon son intime que ce que j'ai installé chez moi. Que du coup je n'ai plus envie de bouger. En plus, mais cela va de soi pour moi, l'enceinte de rêve est aussi full range et passe la totale d'Aïda de Verdi, avec orchestre à fond, 120 choristes et trompettes les doigts dans le nez.

Maintenant, l'enceinte de rêve, il faut qu'elle soit dans une pièce où elle se sent bien, où elle peut donner sa mesure. J'ai je crois la chance d'avoir ça à la maison : des vrais murs épais, une hauteur de plafond, des bibliothèques avec des bouquins et des disques, un vieux parquet et tapis qui participent évidemment du son. Et de l'impression d'être bien. Voir un jardin entre les enceintes fait que d'un coup, la profondeur s'installe plus facilement : comme au concert, on n'écoute pas qu'avec les oreilles.

C'est là où les anglais historiques (Quad, Kef, Spendor et quelques autres) ont, de mon point de vue, compris quelque chose qui est resté inaccessible à la plupart des français (Cabasse, Elipson et cie), des américains (JBL...), des teutons et de l'Europe du nord. Même s'ils ont fait des choses très bien et s'il y a des exceptions évidemment (Leedh, par exemple).

Alors ensuite, j'ai réalisé que l'enceinte capable d'avoir exactement le même timbre de haut en bas, sans aucune rupture, rien, l'impression d'un seul HP participait de beaucoup au fait de ne pas réfléchir, de se laisser prendre et emporter par la musique, ça comptait. Là dessus les grandes Spendor sont difficiles à battre, toujours de mon point de vue.

Je peux trouver que le grave de l'Altec 19 est le plus beau que je n'ai jamais entendu et que le reste de la bande n'est pas mal non plus. Mais je ne pourrais pas vivre avec des Altec, même si j'adore les écouter chez Jérôme.

Bon, voilà, c'est my two cents pour répondre à l'excellente question d'André !
JB

[Razumoff]

…pour moi, l'enceinte de rêve est aussi full range et passe la totale d'Aïda de Verdi, avec orchestre à fond, 120 choristes et trompettes les doigts dans le nez….
(

C’est ça, absolument..