Venons-en à la dernière étape de mon parcours. L'écoute réjouissante de l'écoute des Courbet 3, après la déception des TSM 500 et des Klipsch RP 600 a ravivé ma fièvre audiophile.
Et j'ai aussi envie de mieux connaître les enceintes Davis. J'avais eu une déconvenue, voici quelques années, lors de l'écoute de leur fameux large bande
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Très beau haut parleur qui respecte les codes audiophiles (large bande, gros aimant ticonal, membrane papier, innovation technologique avec les fentes dans la membrane papier). Tu as envie qu'il sonne bien.
Je l'avais inséré dans mes panneaux Pure Audio Project mais avais été très déçu par son rendu des hautes fréquences. Il n'y avait tout simplement pas assez d'aigu ce qui donnait une écoute manquant finalement de vie.
L'écoute des Courbet 3 m'a redonné la foi dans cette marque. Tu ne peux pas faire une enceinte comme celle-là par hasard.
Un jour, j'achèterai probablement une paire de The Wall. Mais pas tout de suite, il y a déjà la gamme Courbet à explorer.
D'un point de vue marketing, cette gamme est bien fichue. Le couple médium 13 KLV et tweeter TW28 est conservé dans tous les modèles, c'est soit la taille de l'enceinte qui change (une colonne pour la Courbet 4) soit l'ajout de boomers en carbone : 2 x 13 cm (Courbet 5), 1 x 17 cm (Courbet 7), 1 x 21 cm (Courbet 8).
Le poids et le prix augmentent en conséquence.
On se dit que la 5 est forcément mieux que la 4, et que la 8 est forcément mieux que toutes les autres.
Les tests que l'on trouve sur internet racontent une autre histoire. En tout cas, quand on sait les lire. C'est-à-dire quand on s'intéresse plus à ce qu'ils connotent qu'à ce qu'ils dénotent. En d'autres termes, quand l'auteur du test essaie de nous décrire le son, ce n'est finalement jamais très intéressant. Par contre, quand on essaye de décrypter son rapport émotionnel à l'enceinte qu'il est en train d'écouter, c'est beaucoup plus riche (ce n'est malheureusement possible qu'avec un petit nombre de critiques, les rares qui ont un réel talent de plume).
Bref, j'ai assez vite compris que c'était la Courbet 4 la plus intéressante de la gamme. La Courbet 4 est donc exactement comme la 3, mais sous forme de colonne. Toute petite colonne, mais avec une assez belle ligne. Elle est penchée vers l'arrière, sûrement pour compenser sa petite taille et garantir que le tweeter pointe bien vers l'oreille de l'auditeur.
Le résultat : elle sonne tout à fait comme la Courbet 3, avec un bas-medium et un grave plus plein. On retrouve donc une joie de vivre dans le rendu musical, avec une meilleure définition dans le grave, et donc un sentiment d'espace plus grand. Le niveau de grave est d'ailleurs à la limite du croyable compte tenu de la taille très modeste de ces petites colonnes.
Cette enceinte est donc une réussite totale pour un prix à peine supérieur à 2 000 euros.
L'heure est donc venue de faire le classement ... Forcément provisoire car j'ai encore un peu de fièvre.
Bravo Davis, en tout cas.