10 Sep 2012 à 11:01
Après quelques années passées à dormir gentiment dans leurs cartons (avec quand même des sorties occasionnelles pour déglaçage) , les voila donc qui reprennent du service, mes garces félines. L'auditorium étant en profonde rénovation, Les deux Rogers tronent donc fièrement perchées sur le buffet du mini coin salon de notre séjour. Placement pour le moins perfectible, mais dont nous nous contenterons durant les travaux.
Du coup, s'est posée la question de savoir avec quoi les associer, le système principal n'ayant pas encore été rapatrié dans la nouvelle maison. C'est un couple d'Atoll 100SE (IN+CD) qui à été sélectionné après une rapide écoute comparative dans un auditorium local.
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RC : Aujourd’hui, comparatif amplis et platines cd sur enceintes LS7T.
Compte rendu sans prétention compte tenu de la nature ordinaire des cables enceintes et de l’acoustique médiocre de l’auditorium utilisé.
Essais :
PCD : ATOLL CD50SE, CD100SE, CD200SE.
Amplis : Marantz 5004, Advance acoustic 250MAX, Atoll IN100SE
a) Sur Marantz puis advance acoustic, comparatif CD50SE vs CD100SE
b) Sur les deux précités + Atoll IN100SE, comparatif CD100SE vs CD200SE
c) Reprise comparatif sue advance acoustic vs Atoll IN100SE avec les même deux PCD
Comparatif a) : Dans les deux cas la différence de spatialisation et de clarté est tres très nette entre les deux lecteurs et ce sur les deux amplis. En prime une nette différence dans le rendu des graves sur le MAX250. Verdict exit le cd50SE.
Comparatif b) : Le son du Marantz est doux et assez chaleureux, les timbres sont bon, mais la scene est réduite et la dynamique limitée. Le passage du 100 au 200 implique une nette différence de volume dont rend le comparatif entre les deux lecteurs biaisée. A puissance rendue identique, le 200 semble plus riche et précis dans le haut medium et les graves descendent plus bas.
Le son du Max 250 est plus dynamique la spatialisation bien plus ouverte, les graves plus puissantes, mais le tout semble un peu pateux, voilé, surtout dans les hauts et bas médiums. Pour la comparaison des deux platines cd, idem, la différence de volume biaise la comparaison. A puissance rendue identique, le cd200 apporte une légère mais insuffisante correction du coté pateux et une spatialisation plus large. Verdict : exit le Marantz.
Comparatif c ) : Premiere constatation : Pas de différence de volume ressentie sur le IN100SE entre les deux platines CD. L’Atoll utiliserait-il une entrée à gain variable ? Comparatif d’écoute : L’atoll in100se enfonce le max250 en terme de clarté et de ciselé des médiums. Ses infra-graves sont subjectivement un poil moins puissants mais en grande partie peut être parce que mieux tenus. Exit le Max250.
CD100SE vs CD200SE sur IN100SE : La différence existe, bien qu’elle ne soit pas non plus criante. Le 200 apporte un peu plus de détails et de clarté dans le haut médium, une scene peut être un pouillieme plus large, mais… mais… le rendu de l’infra grave est meilleur avec le 100. En fait, l’image globale parait plus cohérente avec le 100. Apres un peu d’indécision et des réécoutes alternées, le cd100SE a pris l’avantage, surtout en ajoutant l’impédence plus facile à gerer et la différence de prix. Exit le 200SE (qui par contre rend mieux sur le Max 250 que son petit frère).
Pour finir nous nous sommes amusés à comparer les LS7T avec les Triangle Quartet sur le couple retenu IN100SE + CD100SE.
Pour nous sortir un peu les Ls des oreilles, nous sommes passés par deux petites bibliotheques, les Boston A26 et Focal 706V. Les Boston ont une belle spatialisation, un registre medium plutôt convaincant, mais souffrent d’un grave hypertrophié qui gache le tout. A l’inverse les Focal semblent plus introverties, plus retenues, presque un peu atténuées/feutrées mais en réalité bien plus équilibrées et agréables au final.
Retour dans la cour des plus grands. Les petites LS face au grosses Triangle.
L’infragrave des triangles est un peu plus puissant, certes… Et c’est bien la seule chose que l’on peut en dire de mieux/bien. Apres avoir écouté les Ls, Les mediums (surtout le bas médium)des Triangles semblent venir du fond d’un tonneau et du coup cela isole le tweeter qui devient perceptible comme une entité à part. A côté, les LS7t sont ouvertes, chantantes, incroyablement plus équilibrées et définies, et offrent en prime une scène d’une ampleur incomparablement supérieure. En bref, 4/6 - 7/0 – 7/0 Jeu, Set et Match pour les petites grand mères. Le mariage LS7t/IN100SE/CD100SE est vraiment excellent. Les triangles n’y ont pas résisté.
C’est ça les garces félines… Laughing
CD ecoutés :
Classique : Les arts florissants William Christie – Grands motets de Mondonville - ERATO (diapason d’or)
Jazz : Rosslyn (piano, double basse et drums) de chez ECM
Modern : East 17 team (import de chez London Records)
Verdict final :
a) remplacement du CD50SE par son grand frere 100SE
b) Va falloir trouver un préampli pour passer en bi amplification avec deux IN100SE
Merci à l’auditorium Artelec d’Epinal pour leur disponibilité et leur gentillesse.
Dernière édition par
miawwrr le 10 Sep 2012 à 11:08, édité 1 fois.
10 Sep 2012 à 11:06
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A l'écoute au domicile:
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Concernant le IN100SE sur les LS7t, j’ai été enchanté de l’ouverture sonore, de la richesse des timbres, de l’homogénéité de l’ensemble du spectre sonore, de la grandeur et de l’aération de la scene. Les voix sont charnues, les cuivres étincelants, les cordes soyeuses et chatoyantes, l’extrême grave (souvent en retrait en fonction des pressages) pouvant se montrer percutant et jubi- vibratoire (même les murs ont tremblés sur le début de la plage 4 du cd Georgian legende). Bref mes garces félines se sont concertées et ont voté à l’unisson qu’elles approuvaient ce mariage.
Attention, tout n’est pas rose et elles se font un malin plaisir de m’informer d’un tas de petits détails : les choix faits l’ors des prises de son et/ou du mixage, les artifices de compression employés sur les sources analo redigitalisées, voir même simplement sur l’origine analogique de l’enregistrement par la remonté du souffle accompagnant le signal ; bref elles ne font pas vraiment de cadeau et je peux être certain que si l’ingé s’est gouré de potard je le saurais… mais elles le font avec suffisamment de savoir vivre pour que cela ne soit pas vraiment dérangeant tant elles chérissent et soignent le contenu musical. De ce point de vue, je leur trouve une analogie certaine avec mes JMR, souvent en plus fofolles mais parfois aussi en plus flamboyantes.
J’ai enfin pu réécouter hier soir La force du destin (version james levine) en intégral , sans maugréer et sans regretter ma version vinyle. Certes il avait des défauts, des saturations, de compressions malhabiles, mais la richesse retrouvée des voix et des interprétations ont fait que cela n’a pas été plus gênant que cela et que ces trois heures passées avec Leontyne Price, Fiorenza Cossoto, Placido Domingo et les autres ont été un moment de pur bonheur retrouvé.
Bemol, je remarque une petite forme de brouillage (voir de légère saturation à plus fort volume) sur les signaux les plus complexes. Plus nettement par exemple que dans l’auditorium, mardi dernier. Le placement des enceintes (sur un buffet avec peu d’isolation, au lieu de pieds), le choix des cables enceintes, la proximité vibratoire du lecteur (sur le même buffet) en sont probablement les principaux responsables mais je subodore quand même que l’amplification pourrait bien y être un peu aussi pour quelque chose.
Donc je veux essayer aussi la bi-amplification passive pour mes belles. Je pense donc dans un premier temps adjoindre à mon IN, soit un AM soit un second IN en utilisant la pré-amplification de l’un des IN. (A priori entre IN et AM il n’y a pas de différence au niveau de la partie amplification et ce montage semble possible, si je ne me goure pas.) Le choix de IN, certes un peu plus cher, permettant de séparer l’ensemble pour avoir un ou deux intégrés en dépannage. Le choix d’un PR final viendra ensuite, mais pas forcément de la même marque. Mes besoins en sources et autres choses me font penser qu’il faudra peut être que je recherche du cote des materiels de studio.
Voila voilou.
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Ensuite un autre essai comparatif a été fait in situ avec un lecteur MARANTZ Ki Pearl Lite.
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Atoll CD100SE vs Marantz Ki Pearl Lite (écoute comparative sur intégré IN100SE et LS7t) :
Retour d’un Ki pearl lite à la maison. Ce n’est pas le mien mais ce n’est pas grave. Celui-ci est tout neuf, ce qui lui vaut un stage intensif de rodage avant qu’il ne reparte vers sa destinataire finale.
Apres une cinquantaine d’heures de rodage, écoute comparative :
Positionnement et distance prévue pour l’atoll : La différence saute aux yeux… heu… non, aux oreilles. Autant le 100SE construit une scène de grande ampleur, assez étincelante et débordant largement du cadre des enceintes, autant le Ki semble offrir une écoute plus centrée, plus mate. Le passage brutal de l’un à l’autre donne presque l’impression que le KI est maniéré, un peu tarabiscoté dans le message qu’il délivre. En réalité après adaptation il me semblerait presque que l’atoll favorise quelque peu le bas médium et la cristallinité des aigus (au risque de quelques duretés parfois) alors que le Ki serait plus dense et analytique dans le haut médium et les aigus, quitte à perdre un peu de limpidité, mais pour plus de grain/matière dans les sons. Caricaturalement, je dirais l’Atoll pour les cuivres et le Ki pour les cordes. L’Atoll pour les grands espaces, le Ki pour les pièces plus intimes (qu’il s’agisse de musique ou d’habitat).
Quelques écoutes plus tard et après divers essais, j’ai trouvé qu’en fait ces deux lecteurs demandaient un positionnement différent des enceintes pour donner leur optimum. Plus loin et plus orientées vers l’auditeur pour l’Atoll, plus près et plus ouvert pour le Ki. Du coup, je me suis aperçu que le ki convenait tout à fait pour une écoute de grande proximité, ce qui correspond peut être à ses origines japonaises.
Deux philosophies différentes donc, que je pourrais presque décrire (avec un peu de coloration) comme suit. L’Atoll, c’est la bella ragaza avec qui l’on voudrait bien sortir, le Ki serait plus la fille que l’on voudrait épouser, ou la timide qui demande de s’arrêter et de lui prêter attention pour en découvrir, puis apprécier, tous les charmes intimes.
« … Levez-vous, prenez votre chaise et rapprochez vous. Voila, vous y êtes. C’est le Ki que l’on écoute maintenant, et là, oh miracle, autant avec l’Atoll vous étiez dans la salle avec un grand réalisme, autant maintenant vous êtes au premier rang, voir même sur la scène*. Et maintenant plus aucune dureté dans les timbres. Tout est la exactement comme il faut que cela soit. Somptueux. * Toujours sur la même version de la force du destin, la fausse est en dessous de vous, vous êtes presque dans l’orchestre et devant vous, il y a les chanteurs sur scène et vous les entendez comme s’ils étaient là, vous les voyez même se déplacer, voir se retourner. Miracle, aucune agression, aucun souffle parasite, la richesse des timbres est telle que vous sentez les poils de vos bras se hérisser brutalement… »
Alors me direz-vous, le verdict ?
Ben… Justement, il n’y en a pas !!! Ils sont de tempéraments tellement différents que je serais bien en peine de choisir. J’ai depuis récupéré mon Ki à moi, et je crois bien qu’il va rester brancher sur l’IN100SE (ne serait ce que pour son DAC) et pouvoir jouer de leur tempérament différent en fonction des circonstances.
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10 Sep 2012 à 11:16
Au passage récuperation de mon tuner nakamishi ST7E
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Live de jazz ce soir en direct du festival France musique à Montpellier.
Une sonorité parfaite, le petit manque d'aigu etant largement compensé par la finesse et la clarté de la restitution de ceux ci.
C'était ample, charnu, vibrant, percutant... et je me suis pris a pousser le son encore et encore et... juste pour plus de claque encore !!!
J'étais dans la batterie, le saxo pavillon au vent, la basse dans l'estomac.
Rien a dire... ce trio marche d'enfer. Aucune dureté, aucune agressivité, juste une patate d'enfer, une présence de la salle et du public parfaite.
Ce soir mon mini coin salon faisait 200M2. Ce soir, mes garces félines m'ont rappelé pourquoi je les aime tant. ..."
Puis continuation de la recherche d'amélioration de ma "chaine de secours"
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Une association toujours à l’étude.
1) Ambiance vintage :
Comme certains, il m’arrive de me laisser tenter par des vieilleries au hasard des brocantes ou autres occasions. Pourtant ce n’est pas le cas cette fois ci. Je me suis contenté de ressortir de son carton, mon premier ampli bien à moi, acheté avec mes petits sous de tirelire durement gagnés en ramassant des bouteilles consignées, en sortant chiens et poubelles ou en faisant les carreaux roulants aux carrefours ( Zut, j’aurai du poser un brevet… Quand je pense à tous ces petits yougos qui bosseraient maintenant pour moi !!! ).
Je m’en souviens encore. Ma première visite dans un auditorium baignant dans une douce musique, ambiance et lumière feutrée, et toutes ces belles boites luisant doucement avec leurs loupiotes et autres affichages lumineux… Quel magnifique sapin de noël cela faisait !!!
Et parmi les grands noms de l’époque, la plupart totalement hors de portée de mon budget, deux petits nouveaux, des américains, les frères SCOTT respectivement 2x15 et 2x30 watts (RMS siouplé !!!) Doit on rappeler qu’à l’époque 2x15W était considéré comme nécessaire mais suffisant pour entrer dans le monde de la HI-FI et que les ténors affichaient 2x50/55 ou 2x60/70 pour les poids lourds. Plus carrés que les autres, avec leurs gros boutons ronds ; plus tentant le petit frère avec ses loupiotes de couleur différentes pour chaque entrés ; plus majestueux le grand frère avec ses 30 watts qui furent choisis avec un tuner Phillips (rh621/à l’époque, la Fm n’était pas tout) et des grosses enceintes Siare. Pas de platine (budget out) mais un vieux tepaz désossé et raccordé tant bien que mal pour passer les quelques rares disques récupérés de droite, de gauche et un vieux magnéto Grundig pour immortaliser (mal) certains concerts retransmis « à la radio ».
2) Ambiance techno :
Etant en phase de replis Hi-Fi pour cause de déménagement et de rénovation d’une vieille maison, lassé du manque d’écoute j’ai ressortis quelques vieilleries pour me bricoler une installe de fortune dans le coin salon/télé de notre nouvelle demeure. Cela a commencé par une paire de Rogers Ls7t, un vieux JVC AX4 mis à la retraite il y a quelques 15 ans et en guise de platine CD un vieux Pionner DV717 désoccupé depuis le passage au Blu-ray. Bref… Pas de quoi faire exulter les petites Rogers. Un passage à l’auditorium presque local plus tard, tout cela s’est vu remplacé par un petit couple Atoll 100SE CD et ampli histoire de retrouver un peu de plaisir audiophile. Et le plaisir a été bien là. Belle écoute, plaisir retrouvé (voir cr sur ce site), mais une petite envie titillante de modifier/améliorer le rendu qui re-pointait le bout de son museau avec, entre autre, l’idée de découpler ampli et préampli, comme ça, pour voir.
TILT !!! Mon vieux SCOTT. Il avait bien je crois une entrée sortie ampli/pré.
Exhumation du carton (pouahhh !!!) dépoussièrage, nettoyage, branchement, chauffe, test.
Mmmm , de beaux restes le pépère… Il n’a fallu que quelques dizaines de minutes et d’extraits pour me rappeler pourquoi je l’avais aimé à l’époque. Mais bon avant toute chose revenir à l’idée de base. Atoll 100se en ampli et Scott en préampli. Vs Atoll 100se tout seul. En sources CD : l’Atoll de même dénomination ( on verra avec le Ki pearl lite de Marantz plus tard).
Première surprise : l’impression subjective d’avoir gagné presque une octave en bas !!! Subjective ??? Sur l’adagio d’Albinoni (deutsche grammophon 413309-2) la sous basse est bien perceptible alors que ce n’était pas le cas avant. Et ce même dans les moments de quasi silence. Certes ce n’est pas la puissance des 38cm ou même des offrandes avec leur caisson ; néanmoins sa présence, même discrète, redonne au morceau une part importante de sa vérité musicale. Nous décidons donc de creuser la question en enchainant la contrebasse de jacqueline Dupré (Emi 7243 5 67341 2 8) l’orgue de notre dame de paris (FYCD 023/30) les timbales des Georgian Legend et la BO du grand bleu… rien à dire nous sommes trois à constater que ça descend nettement plus bas, ou tout du moins que la puissance en bas est nettement plus généreuse et pourtant sans trainement.
Deuxième surprise : La claque !!! Nous n’en croyions pas nos oreilles. Je savais être arrivé à une restitution correcte des voix avec le Ki pearl lite -mais seulement en écoute rapprochée- et là… là… Leonard cohen est devant nous, Paolo conte, Lavillier, Liane Foly, joan baez, streisand, leontyne price, mirella freni, nous enchainons les extraits et toujours cette même richesse de timbre, cette précision des détails qui donne l’impression que les interprètes sont là… devant nous. C’est dit, il sera impossible de faire machine arrière désormais.
Troisième surprise : Orchestres. Avant l’adjonction du Scott j’avais remarqué que le couple atoll offrait un très grand espace de restitution débordant largement des enceintes. Une restitution ample et brillante au risque de quelques duretés parfois. A l’inverse le passage sur le Marantz restreignait assez nettement l’espace, tant en largeur qu’en résonnance. En compensation, les timbres reprenaient de la matière (du grain) à concurrence de ce qu’ils perdaient en brillance ; ce qui m’avait fait dire « L’Atoll pour les cuivres et le Ki, plus mat, pour les cordes… » L’introduction du SCOTT dans l’équation est venu bouleverser la donne. Certes, l’espace se réduit aussi mais curieusement il gagne nettement en profondeur. Certes les cuivres restent brillants (et les violons en haut aussi), mais la matière est là en plus. Un peu comme si l’on avait superposé l’écoute de l’Atoll et celle du Ki. Moi qui ai pourtant l’habitude des salles de concert (et des églises aussi) en fermant les yeux sur les grands motets de Mondonville (déjà cités par ailleurs) je m’y suis cru !!!
Alors ? Un mariage de rêve ? Non bien sûr. La saturation vient un peu trop vite à mon goût, même si elle a changé. Avec l’ensemble atoll tout était merveilleusement clair sur les messages simples, mais avec la complexification de ceux-ci très vite une sorte de léger brouillage s’installait. En insérant le scott, j’aurais presque l’effet inverse. Sur les signaux simples, cela n’a pas tout à fait la limpidité du couple Atoll. Pour partie dû à la présence d’une matière plus riche dans les timbres, mais aussi sans doute à cause de l’électronique vintage. A l’inverse, la complexification du message, n’entraine pas une sensation de brouillage aussi gênante en grande partie, sans doute, grâce aux aigus plus texturés et mieux tenus, imperturbables .
PS dernières minutes : un changement de câble RCA entre CD et préampli a déjà fait reculer la saturation.
Fin de la première partie. Lol. ..."
10 Sep 2012 à 11:21
Interlude musical
Les garces félines ont aimé : CD argo 436288-2
(Ki P.L. > SCOTT > ATOLL > Gf’s)
Délaissant la première piste avec le pourtant célèbre adagio pour cordes de Barber, trop sage sans doute pour notre envie du soir, nous nous sommes penchés sur les autres pièces de ce disque. Un démarrage tout en douceur, les cordes feutrées et les bois veloutés et
VLAN.
Dans le silence retrouvé nous nous regardons ébahis. C’est venu tellement vite, tellement violent, tellement bref que nous doutons tous les deux de ce que nous avons entendus.
Et pourtant les cordes et les bois continuent de distiller leurs suaves harmoniques maintenant renforcés par l’apparition tout en douceur des cordes graves.
Et
KRAK (Oh P.t..n !!)
VLAN (Aie !!)
REVLAN (M.rde ça va peter !!!)
BAOUMMMM (… !!!)
La grosse caisse et les cymbales raisonnent encore dans notre moelle épinière alors que la rémanence de la stridulation des violons poussés dans leurs derniers retranchements s’attaque aux derniers poils de nos mollets.
Un à un nos neurones clignotent et se rallument.
«- WOuaaa !!! La vache, t’as entendu ça ???
- Boudiou… pour cracher ça crache !!! Mais pas de saturation je te ferais remarquer…
- … Au fait , c’est vrai ça. Et quelle vivacité, quelle amplitude…
- Quel qualité d’enregistrement…
- Quelles enceintes…
- Oui, aussi…
10 Sep 2012 à 14:30
nrv a écrit:Bonjour,
Je n'ai pas beaucoup aimé mes LS7t à cause du grave trop artificiel (BR accordé trop bas ?) et je les ai revendues sans avoir pris le temps de les apprécier.
Rétrospectivement, je pense que c'étaient finalement de bonnes enceintes, nettement au-dessus des DM4 par exemple.
Sinon, je n'aurais pas cru qu'un Scott pouvait avoir une partie pré avec les qualités que tu décris. C'est quel modèle ? 255 S ?
Je ne sais pas si les "t" sont différentes des LS7 mais je n'ai pas eu cette impression, un grave court mais vif et modulé avec du punch.
Par contre avec un ADYTON OPERA aux fesses, la ça commence à faire de la musique
Jérôme
10 Sep 2012 à 15:49
nrv: 250S. Moi aussi j'ai été vraiment surpris du résultat.
Euvrar: Oui, je souscrirai plus à cette définition.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
10 Sep 2012 à 16:10
nrv » Aujourd’hui à 12:49 a écrit:Bonjour,
Je n'ai pas beaucoup aimé mes LS7t à cause du grave trop artificiel (BR accordé trop bas ?) et je les ai revendues sans avoir pris le temps de les apprécier.
Rétrospectivement, je pense que c'étaient finalement de bonnes enceintes, nettement au-dessus des DM4 par exemple.
Sinon, je n'aurais pas cru qu'un Scott pouvait avoir une partie pré avec les qualités que tu décris. C'est quel modèle ? 255 S ?
BR ??? Raccourci de ?
Pas la moindre sensation de grave artificiel. Bien au contraire sensation d'un grave tendu, puissant, nettement trop court sur la contrebasse et l'orgue mais tres dynamique, parfaitement tenu et amplement suffisant sur le jazz ou le classique.
Cela étant dit, le résultat varie grandement en fonction de la source et de l'enregistrement.