salut Robc
effectivement, ça semble intéressant ; mais je suis surpris que tu n'en connaisse aucun
1. L.A. Memphis Tyler Texas - Dale Hawkins
2. Hello L.A., Bye-Bye Birmingham - John Randolph Marr
3. Georgia Morning Dew - Johnny Adams
4. Lucas Was A Redneck - Mac Davis
5. Light Blue - Bob Darin
6. I'm Gonna Make Her Love Me - Jim Ford
7. Hawg Frog - Gray Fox
8. Fire And Brimstone - Link Wray
9. Street People - Bobby Charles
10. Funky Business - Cherokee
11. Stud Spider - Tony Joe White
12. Piledriver - Dennis The Fox
13. Ohoopee River Bottomland - Larry Jon Wilson
14. He Made A Woman Out Of Me - Bobbie Gentry
15. Bayou Country - Gritz
16. I Walk On Gilded Splinters - Johnny Jenkins
c'est vrai que je ne connais pas la moitié d'entre eux, mais tout de même
1. Dale Hawkins, connu pour sa version du classique de Willy Dixon, My babe, mais aussi son Lulu, suivi de Stay at home Lulu dans les fifties ; son album, du même titre que le morceau choisi, date plutôt des sixties, est plus travaillé, très intéressant
3. Johnny Adams, "the tan canary", chanteur de la New Orleans, disparu il y a quelques années, une des plus belles voix que je connaisse ; tout l'album dont est tiré le titre, une production SSS (Shelby Singleton, soit un bouseux blanc plutôt country qui produit un beau black de la NO) est superbe ; ses albums Rounder ont bénéficié d'un son très utilisable pour tester les systèmes, mais pas que...
4. Mac Davis, ceux que j'ai sont agréables, un peu proches d'un Billy Swan, donc Nashville propre ; il a tout de même écrit pour Presley Memories, A little less conversation et le fantastique In the Ghetto
5. Bob Darin, je suppose que c'est Bobby Darin, qui voulait faire plus sérieux ; après des débuts assez r'n'r (j'aime toujours autant son Splish Splash) ou légèrement jazzy (Mack the Knife) dans les années 60 il se tourne vers le folk et la politique, soutenant Robert Kennedy ; il meurt jeune, 37, après avoir fait pas mal de choses, disques, productions, cinéma, télé, échecs, dommage
6. Jim Ford, c'est un peu mon jardin secret ; c'est Nick Lowe qui me l'a fait découvrir, un drôle de personnage, qui fait de drôles de chansons
8. Link Wray, fameux pour son instrumental Rumble (qui avait été interdit d'antenne pour incitation à la violence, faut le faire pour un instru

), avec le son de son ampli qui sidéra à l'époque : il avait balancé sa guitare dedans, crevant un hp ; on dit qu'il a fait un album vers 70 qui sonnerait un peu Band, je l'ai vu, mais trop cher pour moi
9. Bobby Charles, on en parlait il y a peu avec Lionel Hermanni, qui adore, et je comprends ; un blanc de la New Orleans, ou des environs, il se fait vite remarquer en écrivant le classique See you later, Alligator (cf version de Bill Haley par exemple) ou Walking to New Orleans repris par le Fats ; dans les seventies, il fait quelques disques sur Bearsville avec des membres du Band (encore

), ça j'ai, ça va ; et on trouve encore des autoprods, moins de moyens, mais toujours de bonnes chansons
11. Tony Joe White, qui ne connaît pas son Polk Salad Annie, repris par le King, ses quatre premiers albums sont excellents
14. Bobby Gentry, comme son nom ne l'indique pas, est une femme (et quelle femme !), farouchement indépendante, quelques très belles choses, connue pour son Ode to Billie Joe, en français la Marie Jeanne qui s'est jetée du pont de la Garonne par Joe Dassin, superbe chanson (même pas peur de dire que j'aime aussi la version frenchie)
16. Johnny Jenkins, est-ce que son histoire est amusante ? Pas sûr : il vient avec son groupe pour enregistrer un 45 dans un studio vers Memphis, avec eux un jeunot qui fait le chauffeur et l'homme à tout faire ; le 45 est enregistré vite fait bien fait, il reste du temps de studio, le gamin demande si il peut chanter ses deux chansons ; Johnny est sympa, il aime bien ce jeune Otis Redding... On trouve les deux titres d'Otis sur des compiles, mais on ne sait plus quels titres a enregistrés Johnny Jenkins

. Heureusement, il enregistrera cet album vers 70 (j'ai la flemme de me lever pour vérifier la date), avec cette reprise du bon Dr John, et avec du beau monde, dont le rosbif Eric Clapton ; ça n'aura pas suffit à le sortir de l'obscurité, dommage
belle compile, je serais curieux de connaître les autres artistes sur le skeud, c'est vrai que les Light in the attic ont bon goût
au fait, robc, je viens seulement de tilter que tu mets comme situation géographique Dijon, c'est récent, ou j'avais les yeux pleins de
moutarde ?