22 Oct 2013 à 10:03
22 Oct 2013 à 10:14
22 Oct 2013 à 10:36
Alleuze » 22 Oct 2013, 08:50 a écrit:Ce Pouet-Pouet ! Si nous n'avions pas la fortune d'en disposer, il nous faudrait l'inventer !
Combien d'albums Miles a t'il composé en modal ?
Qu'a t'il fait ensuite ?
Que faut-il en conclure !?
Vous avez deux heures...
castellu » 22 Oct 2013, 10:03 a écrit:Une nuit de 1958, Russel s’assit devant un piano avec Davis et lui montra de quoi sa théorie était capable ; comment lier les accords, les gammes et les mélodies pour en faire des combinaisons sans fin. Miles réalisa que cette technique pouvait sortir le jazz de l’impasse du be-bop. «Bon sang, s’exclama-t-il, si Bird était encore vivant, ce truc le tuerait». La même année, dans une interview accordée au critique musical Nat Hentoff, Miles expliqua les bases de la nouvelle approche. «En jouant de cette façon, dit-il, on pourrait ne jamais s’arrêter. Plus besoin de se soucier des grilles, et le temps est mieux exploité. Ca devient un défi: on essaie d’aller le plus loin possible sur le plan mélodique… Je pense qu’un mouvement est en train de naître dans le jazz ; nous nous éloignons de la suite d’accords traditionnelle, et nous mettons l’accent sur la mélodie plutôt que sur les variations harmoniques. Il y aura moins d’accords, mais ces accords nous offriront une infinité de possibilités.»
L'apport de Kind of Blue dans la nouvelle approche modale de Miles,initiée par Russel :
http://www.slate.fr/story/9427/jazz-pourquoi-«kind-blue»-de-miles-davis-est-si-genial-maj
Les limites du genre selon l'auteur Fred Kaplan :
L’héritage musical de cet album est en demi-teinte; sans doute parce qu’il a les défauts de ses qualités. Il a donné une liberté presque totale aux musiciens de jazz: ceux qui avaient un message à transmettre s’épanouirent; ceux qui n’avaient rien à dire se contentèrent de faire dans le n’importe quoi improvisé. C’est le côté obscur de ce que Miles Davis et George Russel (et, quelques mois plus tard, Ornette Coleman, dans son propre style «free jazz») ont créé: beaucoup d’improvisation en roue libre (impros New Age, impros jazz-rock-fusion, impros stridentes-et-hurlantes…). Le résultat: une musique sinistre, assommante et mortelle (mortelle au sens propre pour le jazz: la fascination pour le rock’n’roll, style beaucoup plus structuré, allait naitre). Pour un bon nombre des successeurs du jazz modal, la liberté se résumait à jouer tout ce qui leur passait par la tête – c’est-à-dire pas grand-chose.
B r u n o
22 Oct 2013 à 10:59
22 Oct 2013 à 11:20
22 Oct 2013 à 11:35
PP_65 a écrit:Le Jazz modal déconstruit les régles employés par le bop et le hard-bop .
"Ce n'est pas tout-à-fait le cas des descendances free ultérieures..."
Ah bon , Bailey, il ne suivait pas les règles harmoniques issues du dodécaphonisme ? Et Cecil Taylor , il ne suit pas des règles musicales ?
La déconstruction , tu l'évalues du point de vue de la raison via le solfège ou du simple point de vue de ce que tu es capable de supporter ?
"ce que tu appelles sans doute dégénérescence de style" , sûrement pas , c'est Kaplan qui, implicitement, en parle .
": c'est marrant que tu juges les goûts de la personne quand tu n'es pas d'accord avec son point de vue "'
Je ne juge pas, je cite des faits ; lisant régulièrement Kaplan sur le site de Stéréophile , je ne peux que constater certaines choses qui expliquent très bien la façon dont , lui, juge le post-modal , sans citer un seul nom , mais peut-être a-t-il fait une liste noire dans l'artcile complet dont tu as posté un extrait ?
22 Oct 2013 à 11:45
22 Oct 2013 à 17:01
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22 Oct 2013 à 17:41
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22 Oct 2013 à 19:00
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22 Oct 2013 à 19:54
23 Oct 2013 à 07:42
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