27 Juin 2014 à 00:45
27 Juin 2014 à 00:48
27 Juin 2014 à 00:48
27 Juin 2014 à 00:55
27 Juin 2014 à 06:56
Gism » Hier à 23:44 a écrit:Et c'est pareil pour le vinyle et le CD. Le CD a un son très particulier, une couleur (ou plutôt une absence de couleur, une froideur, une dimension désincarnée et plate) que tu retrouves sur tous les CD sans exception. Ces caractéristiques, tu ne le retrouves pas sur un vinyle (sauf si le vinyle a été numérisé - je vais d'ailleurs à ce propos faire quelques posts sur la façon dont on identifie les vinyles numérisées - ça devrait bien énerver Ajmars (et donc beaucoup m'amuser !)).
27 Juin 2014 à 07:28
Gism a écrit:Et c'est pareil pour le vinyle et le CD. Le CD a un son très particulier, une couleur (ou plutôt une absence de couleur, une froideur, une dimension désincarnée et plate) que tu retrouves sur tous les CD sans exception. Ces caractéristiques, tu ne le retrouves pas sur un vinyle (sauf si le vinyle a été numérisé - je vais d'ailleurs à ce propos faire quelques posts sur la façon dont on identifie les vinyles numérisées - ça devrait bien énerver Ajmars (et donc beaucoup m'amuser !)).
27 Juin 2014 à 08:00
27 Juin 2014 à 08:23
27 Juin 2014 à 08:35
Gism » 26 Juin 2014, 23:44 a écrit:Et c'est pareil pour le vinyle et le CD. Le CD a un son très particulier, une couleur (ou plutôt une absence de couleur, une froideur, une dimension désincarnée et plate) que tu retrouves sur tous les CD sans exception. Ces caractéristiques, tu ne le retrouves pas sur un vinyle (sauf si le vinyle a été numérisé - je vais d'ailleurs à ce propos faire quelques posts sur la façon dont on identifie les vinyles numérisées - ça devrait bien énerver Ajmars (et donc beaucoup m'amuser !)).
27 Juin 2014 à 08:53
mambojet » 27 Juin 2014, 00:48 a écrit:Il me semble tout de même, cher PP, que cela fait partie de la définition "normale" de l'audiophile de trouver du plaisir dans la performance et la fidélité
Si on trouve des gens comme Francis ou Hollow, grand amateurs de performance, avec du vinyle, c'est justement aussi parce qu'ils trouvent cela "performant"
Donc ils aiment le vinyle pour d'autres raisons que Gism
C'est pour cela que je disais que le monde des vinyleux est complexe
joperrot » 15 Juin 2014, 14:59 a écrit:Je ne répond pas à Jérôme en soi, je profite juste de l'opportunité de parler de la compression.
Ce mot et ses effets semblant torturer beaucoup de mélomanes ici qui ont soif d'ouïr nuances et interprétations musicales.
il me semble qu'il y a une petite confusion dans la notion de compression
avant tout je voudrais préciser que la compression n'est pas en soi une calamité, c'est la manière dont on s'en sert, comment on la fait intervenir sur le signal etc...qui généralement détruit trop souvent irrémédiablement la musique.
la preuve la dynamique d'une orchestre symphonique n'est pas reproductible chez soi, et heureusement car cela serait insupportable..,et depuis que l'enregistrement existe, heureusement on fait rentrer dans la boîte plus ce qu'elle ne peut contenir, y compris dans les plus beaux enregistrements historiques, des plus belles compagnies, de la plus belle époque de production...
D'abord, oui les matériaux analogiques comme le vinyl ou la bande magnétique compressent!
Ils le font gentiment, assez agréablement et assez respectueusement, parce que le signal n'est pas touché en tant que tel.
Les meilleures bandes sont celles qui au lieu de tordre brutalement, le font en douceur!....
Ça ne vous rappelle rien? moi si! le rendu des ampli à tube vers l'écrétage, qui ne procurent aucune gêne car la distorsion est très progressive et de rang très souvent statistiquement pair....
donc oui le signal sur un disque traditionnel est compressé deux fois, une première fois à la gravure, car l'acétate est un matériaux pas complètement non-élastique, et qu'après déformation de la matière par le burin graveur chauffé, la matière se re-déforme progressivement jusqu'à ce que l'on aille à la galvano.
Ensuite lors du pressage idem, la matière est moulée et refroidit plus ou moins vite et là encore ce moulage n'est pas exactement conforme à la matrice, car ce matériaux encore plus élastique que l'acétate tant à éroder naturellement la forme qu'on lui a destinée.
donc un disque pure analogique aura été compressé naturellement au moins trois fois une première fois à l'enregistrement grâce à la bande magnétique (et le plus souvent bien plus si l'on grave depuis des copies de bandes....) et deux fois lors des cycles de gravure et ensuite de pressage.
cette compression en cascade est bienvenue, car progressivement la dynamique globale devient compatible avec un plaisir d'écoute "à la maison"
en revanche lorsque l'on enregistre en numérique, il n'y a aucune compression naturelle, on peut finalement se retrouver à la fin avec un master qui est "plein pot" (dans le cas ou l'ingénieur, aura bien fait son métier bien sur) et c'est la que le fameux "mastering" va intervenir, pour le pire ou le meilleur.
d'autant que le mastering ne va pas du tout intervenir sur le signal de la même manière qu'en analogique, çe sont des outils qui peuvent faire beaucoup,de dégât, ou qui peuvent bien au contraire donner un résultat magique donnant au contraire la sensation qu'il n'y a aucune compression malgré les 40-45 dB souhaités
-- 15 Juin 2014, 15:08 --
la conséquence de tous cela peut faire qu'un report en numérique d'une trajet analogique peut être très profitable, d'abord à cause d'une dynamique réduite naturellement et qui est agréable car elle ne s'entend pas, et ensuite parce l'on peut moduler à fond les convertisseurs qui du coup travaillent à leurs meilleures résolution. Car même les faibles signaux sont très remontés et du coup profitent d'une analyse de bonne facture.
Dans le processus de mastering numérique, c'est assez différent, et l'on a encore pas mal d'énergie à des endroits ou les convertisseurs 16bits ne travaillent plus très bien: à 10khz et seulement -20 dB il ne reste plus beaucoup d'échantillon en 16/44.1
donc tout cela est bien de la physique et le terme rendu vinylesque me fait assez sourire....
peut être que l'on pourrait traduire vinylesque par "compression naturelle visant à avoir des faibles signaux dans la bonne résolution de conversion", c'est exactement ce qu'apporte un enregistrement en 24/96 avec du matériel d'élite, car il ne suffit pas d'en coder du 24/192 pour que ce soit bien....surtout avec les petites boîtes à 100€....
27 Juin 2014 à 09:14
En effet il n y a pas pour moi de guerre numérique vs analogique, alors que des réticences sont légitimes
entre CD et vinyl.
Le CD est pour moi clairement un format numérique insuffisant pour reproduire et éditer des programmes musicaux.
Le master numérique en HD quand il est beau est très trahit pas le format du CD
Le vinyl, bien réalisé en revanche, reste assez fidèle au master analogique dont il est issu.
Même si la différence existe, il en reste la substance, quand il est réalisé dans les règles de l'art.
27 Juin 2014 à 09:19
castellu » 27 Juin 2014, 00:41 a écrit:je prends très rarement de plaisir à écouter de la musique classique sur CD, c'est parfois même insupportable (enregistrement), c'est là que le rendu pauvre est le plus criant amha.
mambojet » 27 Juin 2014, 00:07 a écrit:SEn fait je trouve du plaisir justement dans cette impression "d'y être". J'ai du mal à trouver cette impression dans le CD.
27 Juin 2014 à 09:23
castellu » 27 Juin 2014, 00:41 a écrit:d'ailleurs je n'écoute jamais de vinyle en musique de fond, ce serait faire injure à mes précieux disques (si je les use, autant être attentif...):wink:
27 Juin 2014 à 09:25
mambojet » 27 Juin 2014, 00:48 a écrit:Il me semble tout de même, cher PP, que cela fait partie de la définition "normale" de l'audiophile de trouver du plaisir dans la performance et la fidélité
Si on trouve des gens comme Francis ou Hollow, grands amateurs de performance, avec du vinyle, c'est justement aussi parce qu'ils trouvent cela "performant"
Donc ils aiment le vinyle pour d'autres raisons que Gism
C'est pour cela que je disais que le monde des vinyleux est complexe
27 Juin 2014 à 09:27
PP_65 » 27 Juin 2014, 00:55 a écrit:Je trouve du plaisir dans la musique, le matos performant , c'est du luxe ; je ne pense pas que mon plaisir soit plus fort quand j' écoute une de mes chaînes que quand je passe du mp3 dans mon iPod ,
27 Juin 2014 à 09:37
Pourtant la dernière fois qu'on s'est vu tu m'as dit préférer le cd pour l'écoute de musique classique.
27 Juin 2014 à 09:41
peyrerouge » 27 Juin 2014, 07:28 a écrit:Mon bon Gism c'est vraiment du grand n'importe quoi, effectivement tu es un as pour produire du discours... Enfin chacun existe comme il peut...
J'imagine que ton projet c'est juste d'occuper le terrain en écumant les poncifs volontairement provocants pour faire réagir le péquin et distribuer les bons et les mauvais points du haut de ton magister
27 Juin 2014 à 09:47
jeanpascalg » 27 Juin 2014, 09:19 a écrit:Et tu écoutes quoi en cd classique ?
Gism a écrit:Et pourtant, il y a des vinyles qui sont assez adaptés à cet usage - tout ce qui est Easy Listening (Bert Kampfeart, Julie London, Nancy Wilson, Nat King Cole) . Tu peux aussi passer du Paul Desmond, du Hampton du Stan Getz. Dans tous les cas, un vinyle, si tu arrives à trouver le niveau sonore approprié, a la capacité à créer une ambiance sonore particulière, propice au relâchement neuronal.
27 Juin 2014 à 09:50
malcolm » 27 Juin 2014, 06:56 a écrit:Différencier avec certitude à l'écoute un vinyle tiré de source numérique (peut-être haute définition) relève de l'exploit si le travail a été bien fait.
27 Juin 2014 à 10:10
Si c'était le cas, cela voudrait dire qu'il n'y a pas de différence entre analogique et numérique à partir d'un certain niveau de qualité du numérique.
Tu peux toujours le croire.
Mais ce n'est pas le cas.
Et ne le sera jamais, à mon humble avis.