25 Oct 2014 à 15:14
25 Oct 2014 à 20:39
26 Oct 2014 à 08:18
26 Oct 2014 à 15:01
26 Oct 2014 à 15:40
Alleuze » 26 Oct 2014, 07:18 a écrit:Pink Floyd sur Arte puis Pink Floyd sur Histoire (on sent le teasing pour le lancement de l'album)...
D'accord avec JB14, le Pink, ce n'est pas pour moi. Le glam m'avait déjà bien fatigué mais les volutes sonores
du prog planant m'ont fait fuir... Les seventies étaient déjà glauques avec le retour sur terre de nombre de
mouvements alternatifs alors cette musique sans vie, ces paroles aussi naïves qu'elles se prenaient
au sérieux m'ont définitivement éloigné de la scène rock...
Les interviews des vieux babs, hier au soir, n'ont rien fait pour améliorer cette impression mais j'aurai essayé. :wink:
26 Oct 2014 à 15:44
26 Oct 2014 à 16:24
26 Oct 2014 à 21:15
astrom » 26 Oct 2014, 14:44 a écrit:selon moi, il y a deux périodes distinctes de pink floyd dont l'album "dark side of the moon" marque le tournant et est leur premier album conceptuel du groupe.
je n'oppose pas ces deux périodes qui sont pour moi, une évolution de leur musique vers une plus grande maitrise de la technique, qui se termine par "the wall" meme si cet album"B.0" n'est principalement que le fruit de rogers waters.
la première période ,dite psychédélique est , on pourrait dire expérimentale. pink floyd a commencé la musique par du blues, et afin de durer et s'adapter à l'air du temps de l'époque, a retravaillé ses compositions pour qu'elles puissent correspondre aux attentes du public, aux concerts. leurs compositions étaient courtes, et c'est de la que les morceaux de rock progressif, interminables sont apparus, vers justement une plus grande maitrise de leur style technique.Cependant, on perçoit bien les prémices de leur style dans certains morceaux comme "écho", et atom heart mother" dans la première période.
j'ai l'impression quand les gens parlent de pink floyd qu'il y a justement deux "camps", ceux qui sont nostalgiques de cette période psyché, dont syd barett en est l'initiateur et le camp de ceux qui ont en mémoire et font référence aux titres progressifs dont les notes du synthés, et les solos de gilmour semblent etre appréciés,et plutot omniprésent dans la seconde période.
The Wall, bien que décrié, est un chef d'oeuvre tant dans son interprétation musicale,scénariste,graphique que cinématographique !
pink floyd , ce n'est pas tant syd barett (psyché), que waters (compositeur) ou gilmour (guitariste) c'est justement la synergie de tous les membres du groupe qui ont contribués à leur créativité.
26 Oct 2014 à 21:42
27 Oct 2014 à 00:59
27 Oct 2014 à 01:06
JB14 » 25 Oct 2014, 14:10 a écrit:
Je tombe sur ton message avec lequel je suis plutôt d'accord.
Mais cela me fait penser à quelque chose d'assez simple : ce qui nous fait le plus craquer en musique est souvent ce qui nous a rendu dingue entre adolescence et début de l'âge adulte.
Cela ne veut pas dire que l'on écoutera rien après, mais la madeleine de Proust est bien là.
Donc forcément, pour moi, le sommet de Pink Floyd est plutôt Dark Side.
Wish you were here et the Wall, cela sent déjà pour moi un peu le sapin.
A Saucerful, Echoes, Meedle, Atom Heart, Ummaguma, ça par contre...
Mais peu importe. Cela illustre surtout je trouve quelque chose qui a à voir avec l'âge du capitaine.
Cela me rappelle un grand article de Diapason (en musique classique) où le journal demandait à tous ses critiques de cîter leurs deux/trois disques de chevet en piano.
Et bien ce qui était passionnant, c'est qu'il y avait une relation absolument directe entre le nom de l'interprète favori et... l'âge du critique. On vénère Haskil, Michelangeli ou Arrau, Pollini ou Kissin selon que l'on a 75, 50 ou 30 ans.
Epatant, non ?
JB
27 Oct 2014 à 09:31
PP_65 » Hier à 23:59 a écrit:Toutes les personnes qui écoutaient de la musique Rock/pop, début 70s . Structurellement, il n'y a pas chez PF, tous ces plans issus du Classique qui caractérise le rock dit progressif .
27 Oct 2014 à 10:32
JB14 » 25 Oct 2014, 14:10 a écrit:Mais peu importe. Cela illustre surtout je trouve quelque chose qui a à voir avec l'âge du capitaine.
Cela me rappelle un grand article de Diapason (en musique classique) où le journal demandait à tous ses critiques de cîter leurs deux/trois disques de chevet en piano.
Et bien ce qui était passionnant, c'est qu'il y avait une relation absolument directe entre le nom de l'interprète favori et... l'âge du critique. On vénère Haskil, Michelangeli ou Arrau, Pollini ou Kissin selon que l'on a 75, 50 ou 30 ans.
Epatant, non ?
JB
27 Oct 2014 à 10:53
Jubilator a écrit:
Il y a des gens qui vénèrent Kissin ? Vraiment ?Je l'ai entendu une fois en concert. Ses doigts vont vite, il tape fort, mais je n'ai pas entendu beaucoup de musique.
27 Oct 2014 à 11:18
27 Oct 2014 à 11:30
27 Oct 2014 à 12:08
27 Oct 2014 à 12:41
Jubilator » 27 Oct 2014, 10:18 a écrit:Excellent !
En revanche, je ne suis pas tout à fait convaincu par la théorie de Jean : pour ma part, en matière de piano, j'ai pas mal de "madeleines", et de différents âges : Arrau, Magaloff (pas tout à fait ma génération, heureusement pour moi), mais aussi Maria João Pires, Zimerman…
27 Oct 2014 à 13:13
JB14 a écrit:Tttt...
Ce n'est pas une théorie, loin de là. C'est juste le constat que j'avais fait dans l'après coup : ces critiques si précis et si cultivés, quand même, ce qu'ils préféraient, c'est ce qu'ils avaient découvert à l'âge des premières filles (ou des premiers garçons, on ne sait jamais).
Bref, le sens critique en matière artistique est, bien heureusement, aussi englué dans l'affectif de chacun. Pas que, bien sûr, mais pas pour rien.
27 Oct 2014 à 13:28