Histoire de réglage
02 Fév 2016 à 17:09
Bonjour,
Permettez moi une petite pensée pour le potentiomètre svp. Ce machin est utile pour effectuer un réglage de volume en autres, celui qu'on met en rotation ou qu'on pousse pour ajuster le niveau de nos veilles chaines HIFI (les nouvelles ont des télécommandes)
Un peu d'histoire, Poggendorff rempli le premier un brevet vers 1872 d'un potentiomètre il voulait équilibrer des potentiels de batteries d'ou le nom. Edison modifie et brevète son idée. Greenewalt améliore et dépose le brevet du rhéostat nous sommes en 1920.
Le technicien de l'époque connait le réglage inductif, ce que les audiophiles nomment TVC pour "transformer volume control" et le sélecteur à plot mais pour certaines applications, une meilleure progression est recherchée. Alors on invente le transformateur variable et la résistance variable. Au lieu de basculer d'une résistance à l'autre avec une quarantaine de choix possibles au maximum, un fil est bobiné et un charbon assurera le contact tout au long du conducteur assurant un réglage. La progressivité est améliorée, on passe de 40 à quelques centaines de possibilités. Mais se pose toujours le problème de la progressivité du réglage pour les applications demandant une haute précision et c'est là que débarque Packard.
Packard invente le potentiomètre tel qu'on le connait actuellement. Le principe génial, celui qui diffère des autres c'est un tout petit détail. Fini les sélecteurs, les plots, fini les spires enroulées balayées par un charbon, voilà le balais et la piste conductrice.
Les propriétés (conductivité et dimensions) de la piste vont dicter les caractéristiques de progressivité et le balais assure une conduction lors de la rotation, le réglage devient infini. Simple et génial à la fois.
De ma collection, un modèle Western Electric, double piste de 20kohms, pièce de rechange d'un phasemètre.
PFB
Permettez moi une petite pensée pour le potentiomètre svp. Ce machin est utile pour effectuer un réglage de volume en autres, celui qu'on met en rotation ou qu'on pousse pour ajuster le niveau de nos veilles chaines HIFI (les nouvelles ont des télécommandes)
Un peu d'histoire, Poggendorff rempli le premier un brevet vers 1872 d'un potentiomètre il voulait équilibrer des potentiels de batteries d'ou le nom. Edison modifie et brevète son idée. Greenewalt améliore et dépose le brevet du rhéostat nous sommes en 1920.
Le technicien de l'époque connait le réglage inductif, ce que les audiophiles nomment TVC pour "transformer volume control" et le sélecteur à plot mais pour certaines applications, une meilleure progression est recherchée. Alors on invente le transformateur variable et la résistance variable. Au lieu de basculer d'une résistance à l'autre avec une quarantaine de choix possibles au maximum, un fil est bobiné et un charbon assurera le contact tout au long du conducteur assurant un réglage. La progressivité est améliorée, on passe de 40 à quelques centaines de possibilités. Mais se pose toujours le problème de la progressivité du réglage pour les applications demandant une haute précision et c'est là que débarque Packard.
Packard invente le potentiomètre tel qu'on le connait actuellement. Le principe génial, celui qui diffère des autres c'est un tout petit détail. Fini les sélecteurs, les plots, fini les spires enroulées balayées par un charbon, voilà le balais et la piste conductrice.
Les propriétés (conductivité et dimensions) de la piste vont dicter les caractéristiques de progressivité et le balais assure une conduction lors de la rotation, le réglage devient infini. Simple et génial à la fois.
De ma collection, un modèle Western Electric, double piste de 20kohms, pièce de rechange d'un phasemètre.
PFB
Dernière édition par PFB le 02 Fév 2016 à 20:15, édité 2 fois.
Re: Histoire de réglage
02 Fév 2016 à 17:20
Bonjour Pierre-françois
très bonne idée ,cette archéologie de l'électronique
et en plus avec les photos
claude
très bonne idée ,cette archéologie de l'électronique
et en plus avec les photos claude
Re: Histoire de réglage
02 Fév 2016 à 19:43
Superbe ! Merci Pierre-Francois !