31 Jan 2016 à 18:59
01 Fév 2016 à 02:21
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02 Fév 2016 à 07:47
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04 Fév 2016 à 08:16
04 Fév 2016 à 09:19
04 Fév 2016 à 13:16
04 Fév 2016 à 13:39
Alleuze a écrit:A ma connaissance, Ayler n'a joué qu'une seule fois à Paris (le 13 novembre 1966) et ce fut un beau chahut à la Salle Pleyel...
Inutile de dire que les jazzeux, déjà éprouvés par la concurrence de la pop sur les ondes, n'ont guère apprécié le trublion.
A l'exception des petits malins toujours prêt à effaroucher le bourgeois et brandissant qui son petit livre rouge, qui son Godard,
qui son Sade, tout faisant bois pour l'imprécation fastoche.
Et la facilité, c'est bien ce qu'on peut reprocher à Nabe : encore une fois, ce n’est pas une question de morale. Le style de
M-EN est bougonnant, éructant, invectivant et pour tout dire, braillard. Du braillard de ces cours de récré où sévissent
des pervers polymorphes en devenir, prêt à tout pour exister, crachant sur tout ce qui bouge, sans méthode et surtout
sans réflexion. Enfileur de perles et de sentences, caricature célinienne, gnome aigri, envieux des persifleurs médiatisés
à la Houellebecq, M-EN n’a guère d’intérêt que comme mètre étalon de la haine banale au sein d’une époque sans
allure et ce ne sont pas quelques pages sur le jazz qui vont relever le fatras facile du « Régal »...
Pour tout dire, s'il y a un écrivain ayant osé "arpenter le gouffre" avec un chouïa de talent, c'est plus à Maurice G. Dantec
que je penserai plutôt qu'à l'insignifiant Nabe qui déclarerait sa zoophilie si celle-ci faisait vendre...
04 Fév 2016 à 13:54
Alleuze » 04 Fév 2016, 12:16 a écrit:A ma connaissance, Ayler n'a joué qu'une seule fois à Paris (le 13 novembre 1966) et ce fut un beau chahut à la Salle Pleyel...
Inutile de dire que les jazzeux, déjà éprouvés par la concurrence de la pop sur les ondes, n'ont guère apprécié le trublion.
A l'exception des petits malins toujours prêt à effaroucher le bourgeois et brandissant qui son petit livre rouge, qui son Godard,
qui son Sade, tout faisant bois pour l'imprécation fastoche.
Et la facilité, c'est bien ce qu'on peut reprocher à Nabe : encore une fois, ce n’est pas une question de morale. Le style de
M-EN est bougonnant, éructant, invectivant et pour tout dire, braillard. Du braillard de ces cours de récré où sévissent
des pervers polymorphes en devenir, prêt à tout pour exister, crachant sur tout ce qui bouge, sans méthode et surtout
sans réflexion. Enfileur de perles et de sentences, caricature célinienne, gnome aigri, envieux des persifleurs médiatisés
à la Houellebecq, M-EN n’a guère d’intérêt que comme mètre étalon de la haine banale au sein d’une époque sans
allure et ce ne sont pas quelques pages sur le jazz qui vont relever le fatras facile du « Régal »...
Pour tout dire, s'il y a un écrivain ayant osé "arpenter le gouffre" avec un chouïa de talent, c'est plus à Maurice G. Dantec
que je penserai plutôt qu'à l'insignifiant Nabe qui déclarerait sa zoophilie si celle-ci faisait vendre... :cool:
04 Fév 2016 à 13:57
04 Fév 2016 à 15:06
PP_65 » 04 Fév 2016, 12:54 a écrit:Et si tu nous parlais de ce qu'il dit sur Ayler, je le trouve assez juste pour ma part ( et je n'ai jamais rien lu d'autre de lui ) . Un esprit faible pourrait penser que tu mets le musicien dans le même sac que ce Nabe .