rien qu'a travers le critère de la dynamique et nos contradictions, on peut s'interroger sur notre rapport à la musique et sa reproduction à travers notre ressenti et nos fantasmes (de volatiles
)
de façon basique on est étonné :
- du plaisir intime de l'auto-radio confiné au milieu du brouhaha
- de la simplicité du large bande
- de la générosité d'une mini boîte comme la ls3/5a
- de la gnaque d'une JBL
- de l'explosivité du HR avec gigantisme et minimalisme
- de la grande légèreté de l'électrostatique
- de la fluidité du vinyle, du rythme du galet, de la stabilité du quartz
- de l'étendu du numérique
- de la lumière des ampoules
- de la discrétion du transistor
- de la consistance d'un compresseur
- de l'ampleur d'une reverb
- de l'efficacité d'une production, de la prise au mastering
…
tout cela à la recherche d'un réalisme fabriqué sensationnel au travers de compromis technologiques certains essayant même les passerelles transgenres
comment s'assurer de nos compromis, nos échelles de qualité, nos goûts, notre ressenti culturel
par l'expérience, les rencontres, la mesure ?
on est de toute façon bien loin de la musique vivante, moment unique, exceptionnel souvent, multisensoriel
... impossible à reproduire
et qu'en obtenir une petite partie (compressée
), reproductible at home, quelle qu'elle soit (minimale ou extravagante) peut suffire à notre bonheur musical, le cerveau faisant le reste pour s'y adapter
un exemple (par l'image et le son) de l'écart entre réalité du projet, réalité des musiciens (casque, prise isolée), réalité de l'auditeur
Les WHO c'est la dynamite du live inconsciemment
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Ha-Re le 10 Avr 2019 à 21:22, édité 1 fois.