Avril 1978 : formation des Olivensteins. Janvier 1980 : dissolution des Oliventeins à l’issue d’un concert à la salle Sainte-Croix-des-Pelletiers à Rouen. L’aventure musicale des Rouennais, Gilles et Eric Tandy, Vincent et Romain Denis, Ludovic Groslier, n’a duré que dix-huit mois
Pourquoi avez-vous choisi ce nom ?
Mon frère avait croisé Olievenstein (psychanalyste très médiatique, ndlr) au concert de Johnny Tunders au Gibus. Il était là pour analyser ce qu’était un punk. A son retour, dans le train, il a pensé à ce nom. Ce qui nous amusait, c’est que cet homme représentait tout ce que l’on détestait. Il était moralisateur et avait tenu des propos cinglants sur le punk. Or, c’était la musique que nous écoutions à l’époque.
Comment avez-vous vécu la dissolution du groupe ?
Il a fallu relancer la machine. J’étais chanteur et je rêvais d’en faire mon métier. Très vite,
six mois après, j’ai attaqué sur autre chose : Les gloires locales avec Antoine Massy-Perier, Christian Rosset.
L’arrêt d’un groupe, c’est toujours un peu confus.
Nous commencions à avoir des problèmes avec le docteur qui nous menaçait de procès. De plus, nous n’avions personne pour nous conseiller s’il y avait eu une suite judiciaire. Et nous ne nous étions pas lancé dans cette aventure pour ça. Nous voulions nous éclater, nous amuser avec le public. Nous avions également enregistré un 45 tours sur le label Melodies Massacre mais nous nous sommes heurtés au blocage des maisons de distribution qui n’étaient pas prêtes à prendre des risques.
En fait, nous n’avons pas de regret à avoir parce qu’aucune expérience de groupes de cette époque n’a duré. Il n’y avait rien pour les lancer. De plus, ces groupes étaient en complet décalage avec le show-biz de ces années-là.
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