Vous écoutez quoi en classique, là?

[bt761]

sincèrement j'ai écouté l'ensemble sur mon casque de bureau (mes LS ) aucune frustation

La ls3/5a mettent les voix en avant, le rapport voix orchestre est faussé.

niet pas si tu les écoutes convenablement comme elles ont été conçues..

enceintes de monitoring de proximité  1 m / 1.50 m de l'auditeur

je te rejoins sur l'homogénéité de la distribution et la formidable direction de P Jordan. Je pense qu'il va être pas mal invité à Bayreuth...

Il l’as déjà été.


Oui je sais mais je pense qu'il sera ré invité et qu' il fera sa place à Bayreuth

Astrid Varnay.. quelle grande dame
J'ai eu la chance de la voir l'écouter dans Elektra ( rôle de Clytemnestre avec Léonie Rysanek dans le rôle titre )en 1980 1981

Avec Rysanek ça devait être quelque chose.

Oh que oui exceptionnel
j' en ai encore de sacrés souvenirs

A+

[jeanpascalg]

Avec Rysanek ça devait être quelque chose.
Oh que oui exceptionnel
j' en ai encore de sacrés souvenirs

Justement à défaut de concert j’écoutes ça en ce moment

Prise de son dure sans aucun grave mais une version plus survolté que les versions studio de bohm :
https://www.amazon.fr/R-Strauss-Elektra ... 8&qid=&sr=

Cecilia très convaincante et en plein forme et est 10 00 m au dessus des autres très bonnes chanteuses que tu as présentées !

Comme Joon j’apprécie Bartoli et Karina Gauvin dans un style très différent vu que Gauvin n‘est pas une voix uniquement baroque.
Bartoli est la plus phonogénique. Dans la salle c’est différent et Gauvin dans Jules César c’était quelque chose mais aucun enregistrement ne lui rend justice. Quand à julia lezhneva sa voix sans grave passe mal et son récital decca est très mal enregistré mais là encore sur scène ça peut être incroyable de virtuosité et comme Bartoli on ne sait pas quand elle respire.

Je n'ai pas trouvé de CD correspondant. En existe-t-il un ?

Je ne crois pas

Concernant ce pièce jouée par Rondeau, les "fioritures" sont dans la partition. Désolé habermas  

C'est l'élève de blandine Verlet après le problème c’est que les prises de son de clavecin ont trop de présence; la prise de son du clavecin d‘assas restitue le timbres mais l’espace sonore est moindre en direct. On a donc l’impression qu’il frappe très fort son clavecin alors qu’en direct on est à maximum 67dB.
Je n’ai entendu jean rondeau que dans un mini concert à la fnac mais le jeu était moins fantasque.
Ayant entendu Pierre Hantai en direct je ne retrouves rien de ça sur les prises de son de Bartolomée.

Puissent nos échanges attiser la curiosité et surprendre agréablement les auditeurs qui méconnaissent les nombreuses belles pages de VIVALDI. Hormis les pages religieuses

On a déjà évoqué le sujet notamment avec le Bajazet dirigé par Biondi

Quelques extraits
Sonia Prima :


Vivica Genaux dans le Bajazet qu j'ai pu entendre à montpellier :

[Pseudo]

le problème c’est que les prises de son de clavecin ont trop de présence; la prise de son du clavecin d‘assas restitue le timbres mais l’espace sonore est moindre en direct. On a donc l’impression qu’il frappe très fort son clavecin alors qu’en direct on est à maximum 67dB.

Manque-t-il un mot: "moindre qu'en direct" ou est-ce que je comprends mal?

C'est probablement un vice d'audiophile d'écouter les enregistrements de clavecin un peu fort. Ensuite, le sentiment d'espace résulte de la capacité de l'installation à restituer les sons réverbérés, et de sa disposition (HP éloignés de la paroi du fond et écoutés à distance).

Dans le premier disque du dernier album Bach (IV) de Benjamin Alard, par exemple, je suis dérangé par le fait le clavecin italien, peu puissant, ait été enregistré tout contre un mur de briques, comme le montre une photo: le son est projeté avec une certaine dureté. Mais cela reste un disque estimable.

[habermas]

C'est l'élève de blandine Verlet après le problème c’est que les prises de son de clavecin ont trop de présence; la prise de son du clavecin d‘assas restitue le timbres mais l’espace sonore est moindre en direct. On a donc l’impression qu’il frappe très fort son clavecin alors qu’en direct on est à maximum 67dB.
Je n’ai entendu jean rondeau que dans un mini concert à la fnac mais le jeu était moins fantasque.
Ayant entendu Pierre Hantai en direct je ne retrouves rien de ça sur les prises de son de Bartolomée.

On est d'accord sur le niveau faible de l'instrument, d'ailleurs je n'ai jamais trop compris les concerts de clavecin dans des salles comme la salle 2 de la Philharmonie.

Mais en étant un peu plus précis, le niveau va dépendre du clavecin. J'avais lu un article scientifique il y a quelques semaines sur les différences de facture de clavecin selon les époques. Sur un Ruckers ravalé à la française au 18e siècle, le niveau moyen pour une note jouée individuellement était de 75dB (+/- quelques dB selon la note jouée) à 1 ou 2 mètres je ne me rappelle plus. Mais il s'agit uniquement de la pression acoustique au moment de l'attaque. Donc quand tu joues deux notes en même temps, tu as une pression acoustique doublée, donc 78dB. Quatre notes simultanées, ça fait 81dB. Sans compter l'extinction des notes jouées précédemment, l'excitation de la caisse, les réverbérations. Donc dans un concert dans une petite salle comme la salle Cortot, le 38 Riv' ou encore dans une petite église, tu peux avoir un niveau relativement élevé si tu n'es pas assis trop loin. Ce reste incomparablement plus faible qu'un grand piano de concert, mais comparable à une écoute à niveau relativement élevé dans un salon.

Dans le premier disque du dernier album Bach (IV) de Benjamin Alard, par exemple, je suis dérangé par le fait le clavecin italien, peu puissant, ait été enregistré tout contre un mur de briques, comme le montre une photo: le son est projeté avec une certaine dureté. Mais cela reste un disque estimable.

Je n'ai pas trop apprécié cet enregistrement non plus et de manière générale, je ne suis pas un grand fan du clavecin italien ou anglais que je trouve trop nasillard et manque de richesse.

[sax.tenor]

Bravo S. Prina et V. Genaux ! Merci jeanpascalg

Je vous propose pour changer de VIVALDI, HANDEL qui nous a offert de magnifiques opéras. En voici un réunissant des artistes que je vous laisse découvrir :

Emmanuelle Haim - Il Trionfo del tempo e del disinganno

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

En voici une version intégrale que je découvre avec vous : Version intégrale de la 1ere partie


Le Festival d’Ambronay with the Freiburger Barockorchester 2018
Sunhae Im - Bellezza
Robin Johannsen - Piacere
Benno Schachtner - Disinganno
James Way - Tempo

Sunhae Im est aussi présente aussi dans Orlando (encore HANDEL) et dans d'autres oeuvres sous la direction de R. Jacobs
sa discographie

[bt761]

Justement à défaut de concert j’écoutes ça en ce moment

Prise de son dure sans aucun grave mais une version plus survolté que les versions studio de bohm :
https://www.amazon.fr/R-Strauss-Elektra ... 8&qid=&sr=

[quote="sax.tenor » 03 Fév 2021, 13:56"]

Je ne connaissais pas cette version
je vais essayer de l'écouter
ces versions issues des des bandes son radiophoniques pour la plupart ne sont pas terribles sur le plan sonore..dommage

parmi les très grandes il y a Matha Mödl bien sur fantastique avec Dimitropoulos ou Kleiber en Clytemnestre

J'aime beaucoup Birgit Nilsson avec sa voie d'airain mais ce n'est pas mon Elektra préférée pas assez engagée je trouve...tout en maîtrise ( remarque je chipote car on aurait une Birgit Nilsson actuellement ... )
Ah Karl Böhm immense chef tout est under control z'aussi.. même ses Bayreuth live manquent un peu du feu..

A+

[habermas]

Pour continuer dans la veine des airs d'opéra et oratorios italien virtuoses des 17e & 18e siècles, il ne faut pas oublier non plus Alessandro Scarlatti, père de Domenico. Pour un bon aperçu de la virtuosité diabolique que ça requiert, je recommande ce disque:

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Extrêmement bien enregistré, quand j'écoutais la piste SACD avec mon ancien lecteur Luxman, c'était d'un réalisme saisissant.





Sur le livret, il est indiqué qu'Elizabeth Watts est une soprane, mais personnellement, je la classerais davantage comme une mezzo colorature. Ce n'est pas un disque facile à passer si le médium-aigu de sa chaîne manque de dynamique ou manque de finesse, mais un réel bonheur à écouter quand ça marche.

[Pseudo]

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Je n'ai pas trop apprécié cet enregistrement non plus et de manière générale, je ne suis pas un grand fan du clavecin italien ou anglais que je trouve trop nasillard et manque de richesse.

Chacun est naturellement libre de ses choix en fonction de ses goûts.

Mais il ne faudrait pas jeter l'enfant avec l'eau du bain: dans cet album,  Benjamin Alard retrouve une verve et une joie de jouer qu'on ne lui avait plus entendue depuis un certain temps. Il explore ici les sources italiennes de Bach, et se permet quelques extravagances, ainsi qu'il l'annonce dans le livret.

Le clavecin italien sur lequel il joue quelques "concerti" pour orgue est en une; il loue le fruité de son registre medium, qui, à vrai dire, ne convainc vraiment que lorsque le jeu de 4 pieds (je suppose) est joué seul. Le changement de perspective par rapport à l'orgue surprend, interroge, et parvient peu à peu à persuader l'auditeur que l'instrument roi, finalement, ne révèle pas tous les secrets de ces transpositions. L'interprète argumente que beaucoup de contemporains de Bach ont certainement interprété ces oeuvres sur l'instrument, plus modeste, dont ils disposaient à domicile, et qu'il a tenté de recréer cette perspective. Une version pour amateur, certainement.

Il en va de même du second CD de cet album, sur un clavecin à pédalier. Ce n'est certainement pas le plus homogène des instruments à cordes pincées, mais là, à nouveau, des perspectives intéressantes sont révélées.

Le disque le plus décevant est à mon sens celui qui apparaissait le plus prometteur, à l'orgue Silbermann de Marmoutier (facteur contemporain de Bach et tenu en haute estime par le compositeur). L'enregistrement distant crée beaucoup de confusion, et les tempi retenus que l'interprète adopte en compensation font peu pour sauver sa représentation de ces oeuvres.

Pour l'amateur, un album à posséder néanmoins.

[Nicodimdom]

Cet air ça s’écoute comme de la pop, gustav leonhardt a dit en interview que la musique pop étant bien plus proche de la musique baroque que de celle du 19è sciècle.

N'est-ce pas ?

[Murr]

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En attendant de recevoir ce disque j’en découvre quelques extraits sur youtube. Les Kreisleriana sont hoffmanniens ( ! ) à souhait et la 4e ballade géniale de bout en bout… J’attends le récital complet (1938) avec impatience. Improvisera-t-il entre les morceaux comme au « golden jubilee concert » du Met ?

[lupu]

xxxxxxxxxxxxxx

[jeanpascalg]

On est d'accord sur le niveau faible de l'instrument, d'ailleurs je n'ai jamais trop compris les concerts de clavecin dans des salles comme la salle 2 de la Philharmonie.

Mais en étant un peu plus précis, le niveau va dépendre du clavecin. J'avais lu un article scientifique il y a quelques semaines sur les différences de facture de clavecin selon les époques. Sur un Ruckers ravalé à la française au 18e siècle, le niveau moyen pour une note jouée individuellement était de 75dB (+/- quelques dB selon la note jouée) à 1 ou 2 mètres je ne me rappelle plus. Mais il s'agit uniquement de la pression acoustique au moment de l'attaque. Donc quand tu joues deux notes en même temps, tu as une pression acoustique doublée, donc 78dB. Quatre notes simultanées, ça fait 81dB. Sans compter l'extinction des notes jouées précédemment, l'excitation de la caisse, les réverbérations. Donc dans un concert dans une petite salle comme la salle Cortot, le 38 Riv' ou encore dans une petite église, tu peux avoir un niveau relativement élevé si tu n'es pas assis trop loin. Ce reste incomparablement plus faible qu'un grand piano de concert, mais comparable à une écoute à niveau relativement élevé dans un salon.

Il y a effectivement des différences de niveau entre les clavecins. Jean luc ho a joué sur 3 clavecins différents dans le même concert certains avaient plus de grave que les 2 autres. Le médium étant au même niveau ça semblait plus fort.

Je vous propose pour changer de VIVALDI, HANDEL qui nous a offert de magnifiques opéras. En voici un réunissant des artistes que je vous laisse découvrir :

Emmanuelle Haim - Il Trionfo del tempo e del disinganno

Pas exactement un opéra vu que c’est un oratorio mais haendel a composé beaucoup d’operas on en parlait ici :
Vous écoutez quoi en classique, là?




Même si en cd cette version est meilleure :

Lévitons un peu:
https://www.youtube.com/watch?v=a_0FHyF3Pyk

Dans cet extrait  ma préférence reste ce classique :


Extrait de :

[lupu]

xxxxxxxxxxxxx

[lupu]

xxxxxxxxxxxxx

[olivier-49]

J'adoooore ! La Symphonie des Adieux, N° 45, de Haydn. Chef d’œuvre. J'aime toutes les symphonies du père Joseph, en fait. C'est tellement riche, plein de surprises, d'humour et d'émotion !
La version de ton lien a l'air chouette.
Une version très vivante que je conseille, c'est celle d'Anima Aeterna, dirigée par Jos Van Immerseel, chez Zig Zag Territoires. Le disque comprend également la Symphonie 44 et le Concerto pour Piano en Ré majeur.

[Jubilator]

France Musique prendrait-elle son inspiration sur le Vert ? Ce matin, ils passent justement un extrait de la symphonie des Adieux.  

[habermas]

Ce soir je me régale avec un coffret acheté ici sur le forum:

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Il s'agit des ouvertures des 3 parties de la Tafelmusik de Telemann par le Concerto Ansterdam dirigé par Brüggen. Ca faisait longtemps qu'un nouveau disque (enfin nouveau dans le sens où je le découvre 51 ans après sa parution ) ne m'a aussi enchanté! Que du beau monde parmi les instrumentistes: Gustav Leonhardt au clavecin, Maurice André à la trompette, Anner Bylsma au viloncelle et Frans Brüggen à la direction.

Tout est vitalité, on entend une vraie harmonie entre les instruments, on entrevoit des sourires échangés entre les interprètes, des regards de complicité échangés. 2 LP de pur bonheur chaudement recommandé. Je vais essayer de me procurer la version complète des 3 parties de la Tafelmusik par le Concerto Amsterdam dont les extraits composent ce coffret.

La prise de son est magnifique, j'avais eu un peu peu en ouvrant le coffret, il y avait une mousse qui doit dater de plus de 50 ans qui était présent et qui s'était désagrégé partout sur les disques. Mais un long passage sur la machine à laver les disques et un coup d'aspirateur a permis de régler tout problème et les disques semblent n'avoir jamais été joués.Sur les passages solistes, la présence est irréelle, comme souvent avec les prises de son Telefunken de la grande époque.

Hautement recommandé!

Amitiés,

Joon

[Pseudo]

j'avais eu un peu peu en ouvrant le coffret, il y avait une mousse qui doit dater de plus de 50 ans qui était présent et qui s'était désagrégé partout sur les disques. Mais un long passage sur la machine à laver les disques et un coup d'aspirateur a permis de régler tout problème et les disques semblent n'avoir jamais été joués.

C'est un vrai problème avec les coffrets anciens. J'en ai acheté un, de l'orgue de Pachelbel, que je n'ai jamais réussi à nettoyer complètement. Cette poussière abrasive colle terriblement.

[bandit]

le phénomène est surtout présent sur les coffrets CD. En commençant à ripper les miens, désagréable surprise avec ces mousses qui ont collé sur certains CD, devenus dès lors inutilisables. Je me suis empressé de vérifier tous mes coffrets, mais le vers était déjà dans le fruit...

[Pseudo]

le phénomène est surtout présent sur les coffrets CD. En commençant à ripper les miens, désagréable surprise avec ces mousses qui ont collé sur certains CD, devenus dès lors inutilisables.

Alors là, je suis surpris! Jamais vu de mousse dans les "coffrets" CD (en revanche, des enveloppes fendues, et des picots de centre qui partent en c..., alors là, oui!)