Vous écoutez quoi en classique, là?

[sax.tenor↑↓]

Vraiment? Les quatuors! La musique pour piano! Les 7 dernières paroles du christ! Les concerti pour violoncelle! Etc.

Belles interprétations ci-dessus.

-- 04 Jan 2022 à 19:50 --
Ne parlons même pas des Trios…

Ben en violoncelle, je passe dans l'ordre alphabétique de GABRIELLI à SHOSTAKOVITCH : un grand saut qui laisse un grand vide, je suis sûr.    En piano j'ai juste un trio et quelques sonates. Je pourrais essayer les 7 dernières paroles...

-- 04 Jan 2022 à 19:57 --

Les concertos pour violoncelles sont superbes en effet ainsi que beaucoup de symphonies et je reviens sur mon dernier achat, Haydn 2032, c'est une interprétation très belle, à mon goût, et le rendu technique est tout aussi remarquable.

Concernant les 7 dernières paroles du Christ, c'est une oeuvre sur laquelle j'ai toujours buté n'y retrouvant pas l'humour ou la légèreté que j'apprécie tant dans la musique d'Haydn. Il est certain que le sujet s'y prête moins...
Je suis volontiers preneur de tout conseil portant sur les versions à écouter de cette pièce.

Cette série Haydn 2032, bien médiatisée (et de bonne qualité) a attiré mon oreille. J'ai un cd de cette série en attente de commande : Haydn 2032, Vol. 9: L'Addio; là encore pour une symphonie. Il s'agit de la symphonie 15 Hob I-15

L'humour, je le trouve plus facilement chez MOZART avec une grande volubilité.

[Pseudo↑↓]

-- 04 Jan 2022 à 19:50 --
Ne parlons même pas des Trios…

Bien sûr  

Pour ce qui est de l'intégrale des symphonies en cours, j'admire beaucoup Antonini, mais j'avoue que les prestations de l'orchestre de chambre de Bâle, que j'ai eu l'occasion d'entendre à plusieurs reprises avant son adhésion aux cordes en boyau, ne me convainquent pas totalement: comme dans les enregistrements de l'orchestre de chambre de l'éternelle rivale de Bâle, celui de Zurich, à l'époque d'Edmond de Stoutz, on entend davantage le riche soutien des mécènes de ces prospères métropoles que la finesse du jeu des interprètes.

Voilà, c'est dit.

-- 04 Jan 2022, 23:07 --

L'humour, je le trouve plus facilement chez MOZART avec une grande volubilité.

Mmmm... Et la symphonie des adieux (dernier mouvement)? Et ces surprenantes ruptures dans les quatuors, les sonates et fantaisies pour piano? Haydn, dépourvu d'humour, vraiment?

Plus couru, "La surprise" pour réveiller les dames somnolentes et les vieux messieurs, puis cet orchestre qui ronronne doucereusement, avec une parfaite mauvaise foi? Non, vraiment?

[6gale13↑↓]

J'ai trouvé in extremis une place pour aller voir le Turandot à Bastille hier soir. C'était la dernière représentation.
Superbe mise en scène ; j'étais sur un petit balcon bas, tout près de la scène et quasiment au-dessus de l'orchestre : le genre d'expérience qui convainc que chercher à reproduire ça avec une chaîne hifi est totalement illusoire.

Pour rester dans l'esprit de ce fil, je partage avec toi le goût pour cette oeuvre. Probablement mon opéra de Puccini préféré. Le premier acte est d'une inventivité incroyable dans ses différents tableaux. J'aime beaucoup les échanges du deuxième acte de Ping Pang et Pong sur le "laghetto blu". Et je ne commente pas les grand airs...

Pour rester dans l'esprit de ce forum, là aussi je souscris complètement à ton analyse Mazzoni : la confrontation avec un opéra bien exécuté, bien placé, dans une bonne salle... fait oublier l'idée d'une haute fidélité qui restituerait la même chose en environnement domestique. Ce qu'on ne retrouve jamais : le côté soyeux des cordes, la dynamique et notamment la sensation de masse dans les fortissimos (où l'orchestre semble grandir), le contraste entre la taille des chanteurs et l'espace de la salle... Bref j'en ai conclu qu'il vaut mieux chercher à reproduire une bonne illusion que de courir après le rêve d'une fidélité parfaite.

[Cello380↑↓]

J'ai écouté ces trois interprétations :

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C'est beau mais je vibre moins que pour les trios, notamment dans cette interprétation ou les quatuors (OP50, 64,76,77 pour ne citer qu'eux).

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[EMT↑↓]

J’ai acheté ça hier dans un magasin destiné à l’origine aux jeunes cadres dynamiques des années 60.  

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Cela m’a plu au point de commander illico sur le site de l’éditeur les autres volumes disponibles.

Le label Alpha Classics fait de très beaux disques, même si celui-ci est un DMM.

[Pseudo↑↓]

Une petite photo vaut mieux qu'un long discours  

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[sax.tenor↑↓]

Bien sûr  :wink:

Pour ce qui est de l'intégrale des symphonies en cours, j'admire beaucoup Antonini, mais j'avoue que les prestations de l'orchestre de chambre de Bâle, que j'ai eu l'occasion d'entendre à plusieurs reprises avant son adhésion aux cordes en boyau, ne me convainquent pas totalement: comme dans les enregistrements de l'orchestre de chambre de l'éternelle rivale de Bâle, celui de Zurich, à l'époque d'Edmond de Stoutz, on entend davantage le riche soutien des mécènes de ces prospères métropoles que la finesse du jeu des interprètes.

Voilà, c'est dit.

-- 04 Jan 2022, 23:07 --


Mmmm... Et la symphonie des adieux (dernier mouvement)? Et ces surprenantes ruptures dans les quatuors, les sonates et fantaisies pour piano? Haydn, dépourvu d'humour, vraiment?

Plus couru, "La surprise" pour réveiller les dames somnolentes et les vieux messieurs, puis cet orchestre qui ronronne doucereusement, avec une parfaite mauvaise foi? Non, vraiment?

Tu n'aimes pas les cordes en boyau ?

La symphonie des adieux (dernier mouvement) : à (re)découvrir pour moi.
Les quatuors, les sonates et fantaisies pour piano? Haydn, dépourvu d'humour, vraiment? Je n'ai pas assez écouté pour approcher son humour.
La symphonie 94 me plait bien, même sans la surprise.

En parlant de rupture, j'ai été TRES étonné à l'écoute de CHOPIN que j'ai déjà cité et que je rappelle ici :
Selon: https://soundcloud.com/ladolcevolta/chopin

La Ballade n° 2 en Fa majeur, op. 38 est la plus énigmatique des quatre, avec ses ruptures tellement brutales ; une forme de schizophrénie s’y exprime. Chopin a dédié la 2ème Ballade à Schumann. Impossible de dire s’il faut établir un lien entre un contenu et un ton qui correspondent au psychisme du compositeur allemand et la vision que Chopin pouvait avoir de lui. La Ballade en fa majeur présente un aspect que je qualifierais presque de pathologique. L’ouvrage débute par une longue introduction, épisode extraordinaire, obsessionnel, un peu maladif par son balancement hypnotique et son ressassement d’idées fixes. Soudain, le deuxième épisode (vers 2min 04 environ ou 2mn 18 selon la version ci-dessous) surgit avec une violence extrême. A ce point-là, asséné de cette manière, c’est quelque chose d’absolument étonnant chez Chopin. Et puis il y a aussi cette coda, très cataclysmique, où s’exprime un désespoir inouï qu’on ne trouvait pas dans la coda de la Ballade en sol mineur, qui contient certes du désespoir mais associé à un sentiment extrêmement combatif, vindicatif. D’un bout à l’autre, la coda de la 2ème Ballade est un hurlement de douleur, avant de se refermer dans le silence, au bord de l’abîme.

C'est la version de  Version de Jean Frédéric Neuburger à la Roque qui me l'a fait découvrir.

Version d'Arthur Rubinstein Je n'ai pas aimé la version de Krystian Zimerman

[Pseudo↑↓]

Tu n'aimes pas les cordes en boyau ?

Vraiment, tu fais exprès?

Les cordes en boyau, bien utilisées, me plaisent beaucoup.

Là, j'ai juste l'impression qu'un orchestre moyen, capable d'attirer un chef en vue grâce à ses moyens financiers, a opéré une mutation en accord avec les goûts actuels.

C'est méchant, mais j'assume.

[sax.tenor↑↓]

Ah OK. Ne nous emportons pas! Tout le monde ne peut savoir cela et avoir une opinion sur le sujet si il n'y s'intéresse pas de près. C'est mon cas. Je suppose que je connais (très relativement) plus de choses dans le domaine HAENDEL / VIVALDI / BACH. Bonne nuit  

[sax.tenor↑↓]

Je viens de passer la commande de 3 CD de clavecin.

J'espère que ce n'est pas une version de plus, mais une version que je choisirai pour les 3 marches du podium.

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[dgolh↑↓]

Habitant en Normandie je me lance dans une cure de musique française "de proximité". Le chemin va être long de Brossard à Honegger en passant par Satie et Albert Roussel.

Du coup, je m'arrêterai un peu avant Orelsan  

Petit début avec Saint Saens et son Caprice sur des Airs Danois et Russes pour rester dans la légereté.

[Razumoff↑↓]

Habitant en Normandie je me lance dans une cure de musique française "de proximité". Le chemin va être long de Brossard à Honegger en passant par Satie et Albert Roussel.

Du coup, je m'arrêterai un peu avant Orelsan  :biggrin:

Petit début avec Saint Saens et son Caprice sur des Airs Danois et Russes pour rester dans la légereté.

Ravel à Lyons la forêt
Fauré à Villerville
André Caplet au Havre

[sax.tenor↑↓]

Habitant en Normandie je me lance dans une cure de musique française "de proximité". Le chemin va être long de Brossard à Honegger en passant par Satie et Albert Roussel.

Du coup, je m'arrêterai un peu avant Orelsan  :biggrin:

Petit début avec Saint Saens et son Caprice sur des Airs Danois et Russes pour rester dans la légereté.

C'est un thème de démarche intéressant. N'oublions pas François-Adrien Boieldieu. A la fac de Rouen (à mon époque) ces compositeurs avaient "donné" leur nom à des bâtiments.

J'ai trouvé aussi :
Daniel-François-Esprit AUBER
Gabriel DUPONT
Éric TANGUY né le 27 janvier 1968 à Caen. http://www.eric-tanguy.com

Amuse-toi bien  

Est-ce que tu intègres les interprètes ? Exemple : Sabine DEVIEILHE, Benjamin ALARD

[dgolh↑↓]

Ah non, pas d'interprète, rien que les auteurs me prendraient des années...

Je vais même sans doute me limiter à la fin 19éme et au 20 ème. Rien qu'avec cette période et les résidents même temporaires il y ade quoi faire  

[shushu↑↓]

il y a de quoi faire aussi avec Charles Koechlin (1867-1980) ("Keu-Klin"), mais qui n'est pas passé par la Normandie lui, plutôt par Polytechnique

j'en écoute plein en ce moment, peux pas m'arrêter; tiens en ce moment : Les Heures Persanes op.65 bis, toujours par Holliger
largement du niveau de Debussy, supérieur à Roussel, grand amateur de contrepoint, d'harmonies et orchestrations savantes.......
trop modeste pour s'être vendu / promu et avoir fait éditer toutes ses oeuvres ; il vivait surtout de ses actions pédagogiques (dont bouquins)

ça fait du bien à Père Lachose, plusieurs ramènent leur vieille carcasse du côté du cozy caveau pour tester du Koechlin, mais plusieurs ont cru que c'était pour du coquelet au vin, misère de misère de mes aïeux doux Jésus au caramel

[Cello380↑↓]

Le label Alpha Classics fait de très beaux disques, même si celui-ci est un DMM.

J'ai vu passé effectivement des critiques faites aux LP DMM.
Mais je n'en ai pas saisi les raisons.
Quels sont les reproches faits à ce procédé ?

[sax.tenor↑↓]

il y a de quoi faire aussi avec Charles Koechlin (1867-1980) ("Keu-Klin"), mais qui n'est pas passé par la Normandie lui, plutôt par Polytechnique

j'en écoute plein en ce moment, peux pas m'arrêter; tiens en ce moment : Les Heures Persanes op.65 bis, toujours par Holliger
largement du niveau de Debussy, supérieur à Roussel, grand amateur de contrepoint, d'harmonies et orchestrations savantes.......
trop modeste pour s'être vendu / promu et avoir fait éditer toutes ses oeuvres ; il vivait surtout de ses actions pédagogiques (dont bouquins)

ça fait du bien à Père Lachose, plusieurs ramènent leur vieille carcasse du côté du cozy caveau pour tester du Koechlin, mais plusieurs ont cru que c'était pour du coquelet au vin, misère de misère de mes aïeux doux Jésus au caramel

Effectivement, c'est intéressant, bien qu'un peu en dehors de ma sphère habituelle. Je ne connaissais pas ce compositeur . Toutefois, AMHA on ne peut dire "SUPÉRIEUR à", ou même "DU NIVEAU DE DEBUSSY".

Il y a une version orchestrale et une version pour piano? Un peu comme les tableaux d'une exposition MOUSSORGSKY / RAVEL ?

[Pseudo↑↓]

Quels sont les reproches faits à ce procédé ?

Des craquements après quelques lectures, notamment. Certains ont critiqué l'équilibre spectral des 33T DMM. Pour ma part, j'avais bien aimé le volume de cantates de Bach ainsi produit chez Telefunken (le volume 26, je crois, à vérifier).

P.S.: quelle est l'utilité des citations intégrales comme ci-dessus? Cela mange de la place, c'est tout  

[Cello380↑↓]

Merci pour l'explication.
Il est vrai que j'ai déjà remarqué des craquements particuliers sur des disques DMM récents sans pour autant les relier à ce type de gravure. Mais pas sur des gravures DMM Telefunken plus anciennes.
Est-ce que l'utilisation de cette technique est toujours portée sur les pochettes des disques concernés car il me semble que c'est avancé comme un argument positif sur certains disques ?

[dgolh]

Effectivement, c'est intéressant, bien qu'un peu en dehors de ma sphère habituelle. Je ne connaissais pas ce compositeur . Toutefois, AMHA on ne peut dire "SUPÉRIEUR à", ou même "DU NIVEAU DE DEBUSSY".

Il y a une version orchestrale et une version pour piano? Un peu comme les tableaux d'une exposition MOUSSORGSKY / RAVEL ?

C'est parti : Pièces pour Hautbois de Koechlin puis ses 10 petites pièces faciles et Sonatine pour piano.

Dernière édition par dgolh le 07 Jan 2022 à 16:18, édité 1 fois.