L'avenir de la musique dématérialisée

[pepi]

Pas vraiment.
On peut pratiquer le streaming qui mérite l’intérêt, tout en continuant à fréquenter boutiques et sites de ventes pour CD & vinyls  

Oui ce qui m'a fait réagir c'est la phrase
Pour ma part le streaming m a fait déserter les boutiques)

[PP_65]

Pas vraiment.
On peut pratiquer le streaming qui mérite l’intérêt, tout en continuant à fréquenter boutiques et sites de ventes pour CD & vinyls  :wink:

Bien sûr ( au  moins deux très très bons amis le font) , mais cela représente juste une minorité parmi les abonnés aux plateformes de streaming .

[airV]

Il serait intéressant peut être de recenser les plateformes comme Bandcamp qui favorise une meilleure rétribution, mais aussi de mettre en parallèle les usages engendrés par le streaming.

Bandcamp a aussi son application de lecture propriétaire, peut-être faut-il y voir les prémices d’un futur service de streaming.  

Peut-être sera-t-il en relation avec les NFT, mais difficile d’y voir clair pour l’instant car ce concept n’en est qu’à ses premiers balbutiements. De plus la conjoncture n’est pas en ce moment des plus favorable au web 3.0

Toutefois je suis assez convaincu que dans le futur (le sujet de ce fil) on verra une multiplication des plateformes de streaming qui s’accompagnera obligatoirement d’un côté moins hégémonique. C’est en grande partie ce qui fait que je m’intéresse à Roon et à la manière de l’exploiter au mieux sur le plan de la restitution. A l’heure d’aujourd’hui et à ma connaissance, il est le seul soft qui permet une recherche horizontale et non par silo. Il est certain qu’avec 2 voire 3 silos, cette fonctionnalité peut apparaître un peu futile mais si les silos se multiplient cela deviendra nettement plus essentiel.

Quant aux téléchargements, j’ai arrêté cela depuis quelque temps maintenant, sauf ceux justement que me propose Bandcamp une fois le média physique acheté. Encore que je suis loin d’être à jour dans mes récupérations.

Je doute que les téléchargements payants perdurent encore longtemps car difficile de vendre ce qui ne vaut rien.

[AJMARS]

Bonsoir,

Je me prends plus le chou avec tout ça...

A mon âge, il y des chances que je meure (ou que je devienne sourd comme un pot...) avant qu'il n'y ait plus de disques, et en plus j'en ai plein en stock, j'écoute des trucs de temps en temps sur le web... le reste je m'en balance un peu et de toutes manières, je n'y changerai rien.

A plus
André

[airV]

Bonne hibernation  

[AJMARS]

Je préfère me consacrer aux choses sur lesquelles j'ai une petite prise, et pas jouer ni les technophiles béats, ni les révolutionnaires et les combattants des causes perdues.

Il y a des jeunes pour ça... c'est leur tour.

A plus

[airV]

C’était juste une boutade  

En dehors de toute considération sur telle ou telle technologie, il me serait difficile de renoncer à ce qui fait que la musique comme toutes les autres formes d’expression est vivante. Donc  je ne pourrais pas me résoudre à occulter ce qui est à venir pour me contenter de ce qui existe.

[AJMARS]

En fait je ne décide pas vraiment.
Quand je rencontre de nouvelles choses qui m'intéressent, je les écoute, si je les trouve en disque, tant mieux, sinon je fais comme je peux.

A plus

[airV]

C’est une attitude tout à fait concevable et respectable.

La mienne est de type plus active. Ce qui est assez logique vu que cette démarche exploratoire fait partie intégrante de ma formation, de ma pratique et ensuite de mon enseignement.
En fonction de cela, le streaming est un outil aussi appréciable que puissant, et meilleur est le simplicité/qualité plus cela me convient.

[babaas]

Cette analyse québécoise date de 2018 mais reste instructive sur le sujet :

https://ceim.uqam.ca/IMG/pdf/annexe_1_analyse_modele_d_affaires_gpw-converti.pdf

Leur conclusion est tout de même sans équivoque :
"Les producteurs régionaux et les artistes hors du courant dominant sont les groupes les plus
susceptibles de chercher des voies de sortie de ce modèle d’affaires. Ayant vu leurs revenus
fondre sans vraiment bénéficier de la transition vers les PNEL, ils sont aujourd’hui pris en
otage par une organisation économique où il leur est presque impossible de fonctionner.
De plus, ils sont aux prises avec un discours sur la nécessité d’accepter la modernisation
technologique et la concurrence. Toutefois, il est difficile de voir comment ils peuvent
aujourd’hui prendre ce virage de manière rentable."

Le streaming est en route et rien n'arrêtera cette évolution.

Sur le long ou moyen terme, je serais moins affirmatif.
L'Histoire nous montre que tout système déséquilibré ne survit pas.

[airV]

Cette analyse québécoise date de 2018 mais reste instructive sur le sujet :

Comme tu l’écris, cette analyse date de 2018, soit dans ce mode de distribution de la musique, une presque éternité.  

Sauf erreur de ma part à cette époque certains artistes, certains labels étaient encore vent debout devant le streaming. Parmi ceux qui me viennent en tête immédiatement, Neil Young pour les premiers et ECM pour les seconds, mais ils étaient très nombreux. Je me demande même si Joël, a cette époque et dans ce forum n’avait pas la même position.

Depuis, chacun sait ce qu’il en est. Cette résistance s’est quasiment éteinte.

De plus cette analyse ne prend en compte que 3 plateformes et comme elles ont toutes des modes de rétribution différents c’est forcément peu scientifique. Il est notoire par exemple que Qobuz à la réputation de mieux rétribuer les artistes que les autres plateformes. Toutefois cela resterait à vérifier de manière exacte car il existe différents paramètres pour ces calculs. Il faut aussi prendre en compte le nombre d’abonnés en fonction de chaque plateforme. Même avec un pourcentage plus faible, un musicien a des chances d’avoir des revenus plus importants si la plateforme compte plus ou beaucoup plus d’abonnés.

Contrairement à beaucoup de choses, le coût des abonnements de streaming diminue de manière régulière. Je suis persuadé qu’il faut s’en réjouir plutôt que pester car ça va dans le sens d’une diffusion légale et rémunérée de plus en plus vaste et donc un potentiel de reversement des droits plus importants.
Des coûts d’abonnement en augmentation aurait un effet inverse et de nouveau inciterait au piratage.

Sinon je pense aussi comme mambojet que le streaming comme diffusion de la musique dématérialisée est inéluctable. Et il est naïf de penser que le système d’avant streaming n’était pas déséquilibré.

[airV]

L’éventuel rachat de Deezer (à sa demande si j’ai bien compris) en partie par François Pinault ne laisse pas trop entendre une fin, même à moyen-long terme, du streaming, ce serait plutôt le contraire. Le signe d’une multiplication des plateformes de streaming à un niveau international. Jusqu’à présent Deezer étant plutôt prisé des seuls musiciens français.

On peut aussi entrevoir dans cette possible alliance une future accointance entre streaming et NFT vu l’implication de François Pinault dans la contemporanéité des formes d’expression artistique

[pepi]

Tout cela est bien déprimant....

[AJMARS]

Si Pinot s'occupe de nous... on est sauvés...

...

[woodix]

C’est une attitude tout à fait concevable et respectable.

La mienne est de type plus active. Ce qui est assez logique vu que cette démarche exploratoire fait partie intégrante de ma formation, de ma pratique et ensuite de mon enseignement.
En fonction de cela, le streaming est un outil aussi appréciable que puissant, et meilleur est le simplicité/qualité plus cela me convient.

Est-ce que ta formation t'a laissé entrevoir le genre de gabegie énergétique supplémentaire liée au streaming?

[pierrebour1]

Si Pinot s'occupe de nous... on est sauvés...

...

c'est sur que comme argument c'est pas génial

[babaas]

Tout cela est bien déprimant....

Restons positif.
« Accepte ce qui est, laisse aller ce qui était, aie confiance en ce qui sera » dixit Bouddha.   

PS: si tu pouvais réduire un peu ta signature, ce serait cool pour nos pupilles.  

[Bruno D]

Sinon je pense aussi comme mambojet que le streaming comme diffusion de la musique dématérialisée est inéluctable.

Tant que les réseaux existeront et qu'il y aura assez d'énergie pour les faire fonctionner.

[PP_65]

Comme tu l’écris, cette analyse date de 2018, soit dans ce mode de distribution de la musique, une presque éternité.  :wink:

Sauf erreur de ma part à cette époque certains artistes, certains labels étaient encore vent debout devant le streaming. Parmi ceux qui me viennent en tête immédiatement, Neil Young pour les premiers et ECM pour les seconds, mais ils étaient très nombreux. Je me demande même si Joël, a cette époque et dans ce forum n’avait pas la même position.

Depuis, chacun sait ce qu’il en est. Cette résistance s’est quasiment éteinte.

De plus cette analyse ne prend en compte que 3 plateformes et comme elles ont toutes des modes de rétribution différents c’est forcément peu scientifique. Il est notoire par exemple que Qobuz à la réputation de mieux rétribuer les artistes que les autres plateformes. Toutefois cela resterait à vérifier de manière exacte car il existe différents paramètres pour ces calculs. Il faut aussi prendre en compte le nombre d’abonnés en fonction de chaque plateforme. Même avec un pourcentage plus faible, un musicien a des chances d’avoir des revenus plus importants si la plateforme compte plus ou beaucoup plus d’abonnés.

Contrairement à beaucoup de choses, le coût des abonnements de streaming diminue de manière régulière. Je suis persuadé qu’il faut s’en réjouir plutôt que pester car ça va dans le sens d’une diffusion légale et rémunérée de plus en plus vaste et donc un potentiel de reversement des droits plus importants.
Des coûts d’abonnement en augmentation aurait un effet inverse et de nouveau inciterait au piratage.

Sinon je pense aussi comme mambojet que le streaming comme diffusion de la musique dématérialisée est inéluctable. Et il est naïf de penser que le système d’avant streaming n’était pas déséquilibré.

À se demander si tu ne roules pas pour ces structures au point, tel un politique, de travestir la réalité avec deux exemples qui ne peuvent représenter ce que l'article de 2018 souligne . En aucun cas le streaming ne pourra payer les musiciens , les labels dont il est question ; il te faut une liste ? Par exemple :
http://www.efi.group.shef.ac.uk/
tu peux aussi compter ceux qui ont disparu .

[AJMARS]

Il y a quarante ans on achetait quelques disques, on allait au ciné, de temps en temps, les choses restaient gravées dans nos mémoires, on en parlait avec des amis... passionnément.
Maintenant on se gave via les réseaux, il n'en reste rien et on se fait chier.... Vivre c'est choisir, pas se gaver.

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