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Une écoute vinylesque

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Re: Une écoute vinylesque

Message #181 par shal » 23 Juin 2014 à 22:35

Salut,

Je suis embêté par ta réponse car il y a pour moi des éléments antagonistes qui sont présents.
Je me fait un peu l'avocat du diable pour t'obliger à préciser tes pensés  :wink:

D'un coté :
non à -60db le signal  est parfaitement reproduit, mais vraiment incomplet...

Hummm , tu admettras que sortie de son contexte c'est étrange :exclaim:

D'un autre coté :
bref, la seule chose que je cherche à faire passer, est qu'il est intéressant de moduler le signal le plus haut possible lors de l'encodage, pour bénéficier d'une quantification meilleure sur les petits signaux.
et que dans ce sens une compression bien faite n'est pas nuisible bien au contraire.

Alors là mille fois oui, même à mon pauvre niveau d'amateur qui enregistre parfois des concerts c'est LA QUESTION : a combien est-ce que je règle le gain des preamplis.... Sachant que en général, je suis dans l'orchestre et donc je peux pas régler le niveau ...
J'avoue faire confiance a mon enregistreur (Fostex FR2-LE)  pour cela : il fait preamp-compress-encodeur-stockage tout en un.
Exemple fait avec mon Fostex + une paire de statique. L'auteur de ces lignes est parfaitement audible dans les première mesures de cette pièces (voir avatar)
http://shal.free.fr/04_Colossus.wav
Pièce 100% non compressé ni modifié après les préamps


Revenons a nos moutons.
16 bit est peut être énorme mais mes oreilles ne s'en satisfont pas.

Je suis un peu frustré de cette phrase car (je le dit comme je le pense) malgré tout le respect que je te dois , je pense que tu te goure de problème.
Je suis complètement prêt a admettre que tu as fait des tests et que tu as entendus des différences mais est-tu certain que tu a fait cela de façon suffisamment sérieuse pour dire que le 16bit est le problème ?

Quelques pistes:
- une mauvaise gestion des buffer en interne. Tu pointais que protools c’était bof sur ce point , ce que je veux bien imaginer ....
- les algos utilisé pour la la quantification du 16bit diffère de ceux utilisé en 24bit et sont moins efficace sur cet appareil
- les algos de rejet de bruit au-delà de la zone sensible de l'oreille humaine
- etc etc

Olivier
Dernière édition par shal le 23 Juin 2014 à 23:07, édité 1 fois.
Pas plus pire sourd qu'une oreille d'or qui veut rien entendre.
Heureux les pauvres en espritsourd, car le royaume des cieux la HiFi est à eux!
De tout façon , j'entends pas grand chose après 14khz ;-)
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Re: Une écoute vinylesque

Message #182 par Gism » 23 Juin 2014 à 22:52

shal » 21 Juin 2014, 12:14 a écrit:Salut,
Désolé mais je ne comprends toujours pas  :surprised:
Je pense que tu parle de quantification.
Je reformule avec mes mots:
La fréquence du Cd est de "44,1khz" donc ce que dit Shannon c'est que une prenant la "valeur" du signal 44100 par secondes, on auras une description précise et sans aucunes pertes de toutes les fréquences de moins de 22,05. Ceci inclus les fondamentales et toutes les harmoniques (inférieures à 22khz). Il n'y a pas de différence de traitement entre fondamentales et harmoniques. A cette étape, une harmonique et parfaitement reproduite ou pas du tout (si trop haute).
Olivier


Il faut préciser que ce théorème de Shannon ne s'applique qu'à un signal non limité temporellement (car limité en fréquence). Un signal musical est toujours limité dans le temps.
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Re: Une écoute vinylesque

Message #183 par shal » 23 Juin 2014 à 23:04

Et ?

Je t’écoute ....
Pas plus pire sourd qu'une oreille d'or qui veut rien entendre.
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De tout façon , j'entends pas grand chose après 14khz ;-)
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Re: Une écoute vinylesque

Message #184 par pdobdob » 24 Juin 2014 à 01:04

Pour moi à l’heure actuelle le problème pour un CD 16/44 issu d’un fichier (master) enregistrer en 24bits / 96 kHz par exemple c’est la qualité du logiciel SRC (sample rate conversion.24/96 > 16/ 44)

Regarder ceci   :arrowr:  http://src.infinitewave.ca/

Par exemple vous choisiser iZotope 64 bit SRC Steep et comparer avec Pro Tool HD 10 .3.5, les courbes parlent d’elles-mêmes. :sad:

Malheureusement la mise à jour du site date du 25 août 2013, et beaucoup de logiciels on fait des progrès.
J’utilise personnellement Samplitude Pro X  :cool: qui n’est pas présent dans ce comparatif.

:wink: Pierre
On ne peut savoir à la fois exactement quand ça va foirer où ça va foirer et pourquoi ça va foirer.
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Re: Une écoute vinylesque

Message #185 par mambojet » 24 Juin 2014 à 11:15

shal » 21 Juin 2014, 12:14 a écrit:Salut,
Désolé mais je ne comprends toujours pas  :surprised:
Je pense que tu parle de quantification.
Je reformule avec mes mots:
La fréquence du Cd est de "44,1khz" donc ce que dit Shannon c'est que une prenant la "valeur" du signal 44100 par secondes, on auras une description précise et sans aucunes pertes de toutes les fréquences de moins de 22,05. Ceci inclus les fondamentales et toutes les harmoniques (inférieures à 22khz). Il n'y a pas de différence de traitement entre fondamentales et harmoniques. A cette étape, une harmonique et parfaitement reproduite ou pas du tout (si trop haute).
Alors oui, ensuite il y a l’étape de quantification et là il y a une perte qui est proportionnelle avec le nombre de bit . Mais sachant que 16bit est une valeur déjà énorme. Même un son a -40 ou -60db est très bien quantifié , l'erreur est vraiment perdu dans le bruit bien plus bas.

Donc, en gros, tu (avec l'aide de ce brave Shannon) nous expliques que le CD est parfait.
Quel est l'intérêt dans ce cas des formats haute définition ?
A chaque fois que j'ai pratiqué ce genre de comparaison (sur la même machine SACD vs CD par exemple ou encore 24/96 contre 16/44 sur les fichiers téléchargés) d'un même enregistrement, j'avoue que ma préférence a toujours été du coté de la HD
On a toujours l'impression d'un message plus complexe et fouillé mais bizarrement souvent moins précis et détouré. Certains préfèrent d'ailleurs ce coté détouré et précis du CD. Pour ma part, cela me donne l'impression d'une sorte de "mécanisation" très artificielle. On retrouve d'ailleurs à travers cette plus grande richesse subjective des formats HD un peu certaines caractéristiques du vinyle.
Pour avoir vécu la transition vinyle vs CD, je suis donc complètement d'accord avec Joperrot sur le coté simplificateur du message CD vs vinyle. C'est subjectif bien sur et je ne sais absolument pas si cela a une réalité physique ou si c'est juste le vinyle et sa chaine de reproduction qui introduisent des harmoniques donnant cette impression de richesse.
En tous les cas, j'avoue trouver cela "crédible" même si cela n'existe pas sur le master.
Je me suis d'ailleurs toujours demandé si, à travers le vinyle et la chaine de reproduction (tubes par exemple) on ne compensait pas (artificiellement) quelque chose qui existe dans la réalité mais qu'on ne sait pas très bien enregistrer: en gros, l'enregistrement même très bien réalisé ne simplifie t'il pas la réalité ?
La réalité étant bien sur fort complexe et énormément dépendante de la position de l'auditeur, je conçois bien que l'enregistrement n'est de toutes façons qu'une "vue" avec un un parti pris.
Je parle bien sur essentiellement des enregistrements de musique classique.
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Re: Une écoute vinylesque

Message #186 par AJMARS » 24 Juin 2014 à 12:07

mambojet a écrit:Je me suis d'ailleurs toujours demandé si, à travers le vinyle et la chaine de reproduction (tubes par exemple) on ne compensait pas (artificiellement) quelque chose qui existe dans la réalité mais qu'on ne sait pas très bien enregistrer: en gros, l'enregistrement même très bien réalisé ne simplifie t'il pas la réalité ?


C'est une question intéressante, et présente depuis longtemps, introduit-on des harmoniques "agréables" (ou d'autres formes de distorsion "agréables"), dans le cas d'amplis à tubes ou de lecture vinyle, ces formes ont elles un rapport avec quelque chose qui aurait été perdu, ou sont elles juste arbitrairement perçues comme agréables...
Pourquoi coupler le problème lecture vinyle et tubes d'ailleurs, se passe-il des choses similaires, sinon le fait qu'elles peuvent dans les deux cas être perçues comme "agréables".
Les tubes sont ils appréciés parce qu'ils génèrent une forme de distorsion mieux tolérée, ou parce qu'ils génèrent une distorsion flatteuse importante ?

C'est une question qui mérite d'être posée...
Et c'est une question différente de savoir si le vinyle contient plus ou moins d'information que le CD, informations de faible amplitude... etc dont il peut aussi être question.

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Re: Une écoute vinylesque

Message #187 par mambojet » 24 Juin 2014 à 13:17

En tous les cas, ce sont des questions qui, pour une fois, ne sont pas hors sujet   :wink:
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Re: Une écoute vinylesque

Message #188 par mulciber » 24 Juin 2014 à 14:12

shal » 21 Juin 2014, 12:14 a écrit:

Salut,
Désolé mais je ne comprends toujours pas  :surprised:
Je pense que tu parle de quantification.
Je reformule avec mes mots:
La fréquence du Cd est de "44,1khz" donc ce que dit Shannon c'est que une prenant la "valeur" du signal 44100 par secondes, on auras une description précise et sans aucunes pertes de toutes les fréquences de moins de 22,05. Ceci inclus les fondamentales et toutes les harmoniques (inférieures à 22khz). Il n'y a pas de différence de traitement entre fondamentales et harmoniques. A cette étape, une harmonique et parfaitement reproduite ou pas du tout (si trop haute).
Alors oui, ensuite il y a l’étape de quantification et là il y a une perte qui est proportionnelle avec le nombre de bit . Mais sachant que 16bit est une valeur déjà énorme. Même un son a -40 ou -60db est très bien quantifié , l'erreur est vraiment perdu dans le bruit bien plus bas.


Pour ceux que cela intéresse, une excellente vidéo sur l'encodage numérique : http://xiph.org/video/vid2.shtml
Cela dure 23 minutes en anglais mais sous titré .  C'est très bien fait, par quelqu'un qui maîtrise le sujet et qui est pédagogue . Il a même créer des logiciel et des expériences pour bien montrer visuellement comment ca fonctionne .


Olivier


Tu oublies juste un truc c'est que la fréquence d'échantillonnage n'est pas stable et que les multiples traitements  numériques vont gentiment générer des déphasages et donc sérieusement dégrader les données d'origines et vont souvent nous vriller les oreilles.
Tu vas me dire que ce pb existe aussi en analogique, sauf que les limites techniques de l’analogique ne nous vrillent pas les oreilles.
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Re: Une écoute vinylesque

Message #189 par Gism » 24 Juin 2014 à 22:43

shal » 23 Juin 2014, 23:04 a écrit:Et ?

Je t’écoute ....


Et ton raisonnement ne tient donc pas.

Ton échange avec Jperrot est un classique du genre très pratiqué sur les forums de débat entre partisan de l'analogique et partisan du numérique.

Le partisan de l'analogique dit :

J'entends la différence X entre CD et vinyle et je l'attribue à la raison théorique Y.

Le partisan du numérique répond alors.

Ton argument théorique n'est pas pertinent

On voit bien que ce n'est pas parce que la raison théorique invoquée est (éventuellement) erronée que la différence identifiée disparait.

Mais ce genre d'échange permet au partisan du numérique de marquer quelques points faciles.

Ceci étant, dans ton exemple ta réfutation théorique non seulement ne s'applique pas à ce que dit Joe Perrot, mais en plus elle est erronée. Donc, tu marques 0 point !

En effet, quand tu dis : La fréquence du Cd est de "44,1khz" donc ce que dit Shannon c'est que une prenant la "valeur" du signal 44100 par secondes, on auras une description précise et sans aucunes pertes de toutes les fréquences de moins de 22,05., tu oublies de préciser que dans la pratique cet idéal théorique n'est jamais atteint car un signal musical est limité dans le temps (et donc forcément illimité en fréquence). En d'autres termes, ce que dit Joe Perrot n'est pas du tout incompatible avec ce que la théorie de Shannon.

http://en.wikipedia.org/wiki/Bandlimiting

One important consequence of this result is that it is impossible to generate a truly bandlimited signal in any real-world situation, because a bandlimited signal would require infinite time to transmit. All real-world signals are, by necessity, timelimited, which means that they cannot be bandlimited. Nevertheless, the concept of a bandlimited signal is a useful idealization for theoretical and analytical purposes. Furthermore, it is possible to approximate a bandlimited signal to any arbitrary level of accuracy desired.
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Re: Une écoute vinylesque

Message #190 par Gism » 24 Juin 2014 à 23:14

mambojet » 24 Juin 2014, 11:15 a écrit:Pour avoir vécu la transition vinyle vs CD, je suis donc complètement d'accord avec Joperrot sur le coté simplificateur du message CD vs vinyle. C'est subjectif bien sur et je ne sais absolument pas si cela a une réalité physique ou si c'est juste le vinyle et sa chaine de reproduction qui introduisent des harmoniques donnant cette impression de richesse.
En tous les cas, j'avoue trouver cela "crédible" même si cela n'existe pas sur le master.


Comme toi et Joperrot, donc, je trouve en effet que le CD simplifie la réalité (et la rend tout a fait inintéressante).

Quand à savoir pourquoi, c'est une autre paire de manche. Certains se désintéressent du problème (l'ingénieur du son Steve Albini, par exemple. il se contente de constater).

Mais c'est vrai que ce sujet me passionne, et j'ai, au fil de mes débats sur Delphi, trouvé quelques arguments techniques qui résistent assez bien aux attaques des digitophiles.

La structure de la distorsion : en numérique, la distorsion augmente quand le signal diminue (sur un signal très faible, tu ne le quantifies que sur quelques bits, ce qui te donne des taux de distorsion de malade), alors qu'en analogique, c'est le contraire (la distorsion augmente avec le niveau du signal)

La résonance stochastique  (C'est un terme très utile dans un débat avec un défenseur du CD. Une fois que tu prononces l'expression "résonance stochastique", tu vois très nettement ton interlocuteur objectiviste défaillir et son regard devenir hagard. C'est une tactique de déstabilisation très efficace) : cela fait référence au fait, qu'en analogique, un humain peut entendre un signal qui est inférieur de 20db au bruit (car le signal module le bruit). C'est un phénomène très utilisé par les sous-marinier. En numérique, il n'y a rien sous le bruit (numérique), donc rien à entendre.

C'est ce phénomène, combiné au précédent, qui explique, à mon avis, la supériorité évidente (pour ceux qui l'entendent) du rendu du vinyle par rapport au CD des les "micro-informations.

Le slew rate C'est le temps de montée, le temps d'établissement d'un son. Dans ce domaine, l'analogique est de façon inhérente très supérieur au numérique (car non limité en fréquence). C'est ce phénomène qui explique, à mon avis, la sensation de dynamique subjective très supérieure de l'analogique par rapport numérique.

-- 24 Juin 2014, 23:25 --

shal » 23 Juin 2014, 22:35 a écrit:Je suis un peu frustré de cette phrase car (je le dit comme je le pense) malgré tout le respect que je te dois , je pense que tu te goure de problème.
Je suis complètement prêt a admettre que tu as fait des tests et que tu as entendus des différences mais est-tu certain que tu a fait cela de façon suffisamment sérieuse pour dire que le 16bit est le problème ?


Et toi, qu'est-ce qui te fait dire que le 16 bit n'est pas le problème ? Qu'est-ce qui te fait rejeter cette hypothèse ?

Est-ce que, par exemple, tu connais un CD qui sonne comme un vinyle (vinyle purement analogique, évidemment) ?
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Re: Une écoute vinylesque

Message #191 par PP_65 » 25 Juin 2014 à 00:31

Dither
La résonance stochastique est donc aussi utilisée en numérique .
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Re: Une écoute vinylesque

Message #192 par jazzouf » 25 Juin 2014 à 10:30

Comme chacun sait je suis une tache en teccchhheunique  , mais c' est vrai que j'ai souvent été étonné par la sensation de dynamique supérieure du vinyl .
Ce n ' est d'ailleurs pas toujours seulement une impression car mon pré qui  comporte 2 vu- mètres et qui   m ' indique la variation du signal d ' ENTREE est éloquent à cet égard
Alors ce slew rate qu ' évoque Gism me paraît assez séduisant comme élément d' explication ..... :wink:
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Re: Une écoute vinylesque

Message #193 par AJMARS » 25 Juin 2014 à 10:39

jazzouf a écrit:mais c' est vrai que j'ai souvent été étonné par la sensation de dynamique supérieure du vinyl .


C'est étonnant parce que dans mon cas, il est très difficile d'évaluer ça... si je fais une comparaison à disque identique (je ne possède pas vraiment les mêmes masters... mais bon...) c'est pas évident de donner une opinion, sur le critère de la dynamique.... si j'essaie d'évaluer une opinion d'ensemble subjective tous disques confondus, une sorte d'impression moyenne, non, je ne peux pas dire que le vinyle (ou le CD) me laissent une impression de dynamique supérieure, l'impression qu'il me reste, c'est que ça dépend du disque...

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Re: Une écoute vinylesque

Message #194 par peyrerouge » 25 Juin 2014 à 11:10

AJMARS a écrit:C'est étonnant parce que dans mon cas, il est très difficile d'évaluer ça... si je fais une comparaison à disque identique (je ne possède pas vraiment les mêmes masters... mais bon...) c'est pas évident de donner une opinion, sur le critère de la dynamique.... si j'essaie d'évaluer une opinion d'ensemble subjective tous disques confondus, une sorte d'impression moyenne, non, je ne peux pas dire que le vinyle (ou le CD) me laissent une impression de dynamique supérieure, l'impression qu'il me reste, c'est que ça dépend du disque...

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Heureusement que tu gardes les pieds sur terre, notre faux prophète nous ferait accroire par ses théories de concepts nécessaires mais ô combien suffisants que le numérique ça ne marche jamais jamais jamais et que ça ne peut pas marcher déjà au plan théorique ... Il serait étonnant que personne ne s'en soit rendu compte depuis 50 ans au point de ne pas pouvoir proposer autre chose ... que le retour au vinyle.
L'expérience quotidienne me montre effectivement que la sensation de dynamique   dépend des enregistrements plus que du support, mon intuition me dit aussi que les passages les plus dymaniques sur un LP sont aussi sans doute ceux où la densité d'information vs temps devient plus forte et que la pointe de lecture peut trouver là ses limites physiques, d'autant qu'il me semble aussi que l'usure historique du sillon sera plus sensible dans ces passages, là même où le lecteur numérique ne sera limité dans l'absolu que par sa capacité de calcul.
Toutes ces considérations gismiesques s'affranchissent aussi de la perception auditive et de son traitement plus ou moins chimérique par nos neuronnes, nul doute que dès qu'il aura lâché les petites filles il ne puisse porter sa pensée à l'heuristique exceptionnelle sur ce sujet à moins qu'elle ne soit encore occupée à résoudre les mystères de la VTA...
"...No dark sarcasm in the classroom..."
  
                     
  UNE MERVEILLE: LOVE I OBEY   https://www.youtube.com/watch?v=is3ilPcIwFA
  OUVERTURE Mozart: birthday   https://www.youtube.com/watch?v=Qg8q1VjjeWo
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Re: Une écoute vinylesque

Message #195 par jazzouf » 25 Juin 2014 à 11:18

D ' accord avec toi André , c' est pourquoi j ' ai dit souvent et pas toujours , et il est exact que mon " mouchard " ( les aiguilles des vu - mètres de mon pré ) ne m ' indique pas non plus systématiquement qu ' il y a plus de dynamique sur le vinyl .
Et globalement je suis OK : çà dépend des disques et des cd
Ceci dit , lors de l' avènement du CD ( 1983 en France et je m ' étais payé le gros Sony à pas de prix à l ' époque ) on nous vantait cette supériorité du cd au plan de la dynamique .
A l' époque , ébloui par l 'avantage ergonomique du cd et par l ' absence de petits bruits parasites , j 'ai rapidement apprécié mon achat ( sauf qu ' au niveau du catalogue je m ' arrachais les cheveux quand je voyais les choix opérés par les maisons de disques ).
Là où par contre j ' ai fait la connerie du siècle ( celui d ' avant ! :biggrin: )c ' est quand j ' ai vendu une très grand partie de mes vinyls .....
Heureusement , j' ai réussi à quasi la reconstituer et là je dois dire : " merci internet " , car sans lui je n ' y serais sans doute pas parvenu .
En tous cas presque  tous mes disques préférés je les ai retrouvés et je les ai donc maintenant relativement souvent en cd aussi ....
Comme çà , au pied levé , j' ai un mal fou à retrouver , tant  en CD  qu ' en vinyl , 2 disques que je tiens personnellement pour les plus beaux de Chuck Berry :
                                            "   Bio "  d' une part et " San Francisco Dues " de l' autre
En fait je les ai encore en vinyl  , mais dans un état ....hum hum et je ne détesterais pas les retrouver aussi en CD
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Re: Une écoute vinylesque

Message #196 par mambojet » 25 Juin 2014 à 11:20

Quelques éléments de réflexion supplémentaires...
J'ai évoqué dans mon propos ce coté "simplificateur" du CD et j'avais noté que cela s'améliorait très sérieusement avec les formats à haute définition, ces derniers apportant plus de richesse.
Je m'étais donc dit, très logiquement il me semble, que ce n'était pas forcément le numérique qui était en cause mais bien le CD.
J'avais également acheté ici et là des SACD hybrides et le très joli coffret ABKCO SACD des Rolling Stones couvrant toute leur première période. Cela s'arrête à "let it bleed"
Ce sont des remasters très soignés en DSD à partir des bandes master originales. Keith Richard y aurait participé (entre deux bouteilles de Jack...sans doute)
Je remarque déjà sur ces SACD des Stones que la couche CD est de bonne qualité.
Afin d'évaluer si un lecteur multiformat " de course" pourrait être une bonne solution, je me fais prêter le lecteur universel UNIDISK 1.1 que je conserve un WE.
Je n'ai pas trouvé le moyen d'écouter la couche CD du SACD sur l'Unidisk donc j'ai comparé avec mon lecteur CD et l'écoute confirme bien la plus grande richesse et complexité du SACD face à la couche CD.
Coté vinyle, à l'époque, je n'avais pas à ma disposition une cellule de course: c'était une Benz Wood L2. Niveau pas top du top mais très correct.
Premiers essai SACD contre mon vinyle DECCA original et première déception: je trouve que mon original est beaucoup plus séduisant à l'écoute tout en reconnaissant malgré tout que l'écoute du SACD est de bonne qualité et ne frustre pas trop. Normal, on va me dire puisque le master original est en analogique, la "supériorité" du numérique apparait lorsque tout le processus est numérique y compris l'enregistrement.
Peut être mais en fait la surprise est ailleurs, on va le voir...
Comme je voulais faire les choses à peu près correctement j'ai également acquis quelques vinyles issus de ce remaster en DSD, en particulier "Let it beed"
Là on part d'un même master en DSD et vu les supposées "limitations" du vinyle, le SACD devrait faire beaucoup mieux?
Oui...mais non
Le vinyle "numérique" sonne mieux et reste plus attrayant (pour moi bien entendu) que le SACD
Possible que ce soit l'Unidisk qui est en cause mais la bestiole coutait quand même "un bras" (ce n'est pas une garantie de bons résultats, je sais)
Je n'ose penser que le vinyle est un format supérieur, donc je me dit que la différence ne peut provenir que du mastering très particulier nécessaire pour la fabrication du vinyle. Auquel il faudrait ajouter toute la chaine de reproduction propre au vinyle (bras, cellule, prepre, prephono et sa RIAA)
Puisque dans ce cas, ce n'est plus vraiment un débat analogique vs numérique à partir du moment où la bande master est en numérique
Je me dis malgré tout qu'au delà du mastering, il est fort plausible qu'effectivement, comme déjà dit, la chaine de reproduction analogique puisse avoir un effet "musical" salutaire en introduisant des harmoniques agréables: on analogise le numérique si on peut dire...
Du reste, je n'étais pas le seul à penser cela puisque plusieurs expérimentateurs avaient fait l'essai de passer leur CD à travers une RIAA inverse pour pouvoir ensuite attaquer le pré phono. C'est tordu mais beaucoup signalaient une musicalité supérieure au CD direct
Des années se passent et récemment, je fais écouter à mon fils les deux vinyles (l'original Decca et le vinyle numérique DSD). Pour ma part, je préfère clairement l'original. La préférence de mon fils va au vinyle DSD. Il n'est pas audiophile mais possède un petit système correct.
Donc la question est: pourquoi je préfère l'original et pourquoi préfère t'il le DSD ?
Son explication est qu'il trouve le DSD plus ouvert, plus précis et plus spatial, l'original sonnant plus punchy et compact
Je ne sais pas ce qu'il faut en déduire: peut être que la sonorité du DSD lui parait plus familière ?
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Re: Une écoute vinylesque

Message #197 par Alleuze » 25 Juin 2014 à 11:56

Même constatation avec ma fille. Leurs oreilles n'ont pas été formatées de la même façon...


Dans un autre registre, la bande son analogique des films dits à grand spectacle tels "Laurence d'Arabie" me paraissait

autrement impressionnante que les 7.1 ou 5.1 du Home Cinema. D'un côté, j'étais immergé dans l'action,

de l'autre, je suis obligé de baisser le volume pour ne pas être distrait de l'action.

Je veux bien croire que la mémoire auditive soit tout sauf certaine et que les enceintes du MKII Biblithèque ne valent

pas les Altec du Balzac d'antan mais c'est mon ressenti et je n'y peux rien...
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Re: Une écoute vinylesque

Message #198 par jazzouf » 25 Juin 2014 à 12:16

Il va sans dire que si quelqu' un ....pour les 2 Chuck que j ' ai cités ..... :wink:
" je n ' ai plus confiance en rien , même plus en mes oreilles , car elles me trompent , Eustache ! "
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Re: Une écoute vinylesque

Message #199 par AJMARS » 25 Juin 2014 à 12:21

Alleuze a écrit:Même constatation avec ma fille. Leurs oreilles n'ont pas été formatées de la même façon...


mambojet » 25 Juin 2014, 11:20 a écrit:Des années se passent et récemment, je fais écouter à mon fils les deux vinyles (l'original Decca et le vinyle numérique DSD). Pour ma part, je préfère clairement l'original. La préférence de mon fils va au vinyle DSD. Il n'est pas audiophile mais possède un petit système correct.


ça rajoute, un ensemble d'éléments, plus sociologiques...

C'est étonnant, ça me rappelle le boulot, je bosse dans un labo d'analyse du mouvement fortement pluridisciplinaire ou les approches peuvent aller
de l'analyse sociologique à la biomécanique en passant par les neurosciences...

Il n'est pas étonnant que l'audio suive un chemin similaire... Il y a beaucoup de points communs.

A plus
André

-- 25 Juin 2014, 12:25 --

peyrerouge » 25 Juin 2014, 11:10 a écrit:

Heureusement que tu gardes les pieds sur terre, notre faux prophète nous ferait accroire par ses théories de concepts nécessaires mais ô combien suffisants que le numérique ça ne marche jamais jamais jamais et que ça ne peut pas marcher déjà au plan théorique ... Il serait étonnant que personne ne s'en soit rendu compte depuis 50 ans au point de ne pas pouvoir proposer autre chose ... que le retour au vinyle.
L'expérience quotidienne me montre effectivement que la sensation de dynamique   dépend des enregistrements plus que du support, mon intuition me dit aussi que les passages les plus dymaniques sur un LP sont aussi sans doute ceux où la densité d'information vs temps devient plus forte et que la pointe de lecture peut trouver là ses limites physiques, d'autant qu'il me semble aussi que l'usure historique du sillon sera plus sensible dans ces passages, là même où le lecteur numérique ne sera limité dans l'absolu que par sa capacité de calcul.
Toutes ces considérations gismiesques s'affranchissent aussi de la perception auditive et de son traitement plus ou moins chimérique par nos neuronnes, nul doute que dès qu'il aura lâché les petites filles il ne puisse porter sa pensée à l'heuristique exceptionnelle sur ce sujet à moins qu'elle ne soit encore occupée à résoudre les mystères de la VTA...


Disons que comme pour tous les trolls, sa contribution est plus de tenter de marquer sa présence (comme si ces sujets avaient commencés à être traités à son arrivée   :cheesygrin:  :cheesygrin:  :cheesygrin: ), que de s'insérer dans un ensemble de contributions qui existe sur ce forum depuis bien longtemps...

A plus
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Re: Une écoute vinylesque

Message #200 par PP_65 » 25 Juin 2014 à 12:57

jazzouf » 25 Juin 2014, 12:16 a écrit:Il va sans dire que si quelqu' un ....pour les 2 Chuck que j ' ai cités ..... :wink:

Ils sont sur Discogs !

-- 25 Juin 2014, 13:01 --

Donc la question est: pourquoi je préfère l'original et pourquoi préfère t'il le DSD ?
Son explication est qu'il trouve le DSD plus ouvert, plus précis et plus spatial, l'original sonnant plus punchy et compact
Je ne sais pas ce qu'il faut en déduire: peut être que la sonorité du DSD lui parait plus familière ?

Avec un disque que l'on connait par coeur , on ne peut mettre de côté le fait que support avec lequel on l'a découvert nous influence beaucoup ; ainsi, j'ai du mal à comparer un original mono de Blonde on Blonde ( US ou FR) avec la version US stéréo mi 70s que j'ai pratiquée  initialement .
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