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Duke Ellington at newport 1956

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Duke Ellington at newport 1956

Message #1 par Bébert » 10 Fév 2011 à 12:40

Queqlues mots sur un album d'un jazzman dont il est rarement question. Même Alleuze dans son fil de discophile jazz n'y consacre pas un chapitre entier, grave lacune à mon sens.

Duke Ellington at newport, donc...

En 1956, La carrière du Duke flagelle un peu. La grande époque des big bands qui a fait sa fortune (et celles de quelques autres comme Count Basie, Cab Calloway, ou des musiciens blancs comme Benny Goodman ou Glenn Miller) est passée, semble-t-il. L'heure a tourné au Bebop, puis au hardbop, au cool, ou bien, au rythm and blues avec de jeunes et talentueux artistes comme Ray Charles, à la frontière du rock naissant et du blues .

mais le Duke reste le Duke et frappe un grand coup à Newport, et relance sa carrière. Cela lui permettra d'enregistrer ensuite quelques albums de références, et ça aurait été dommage de s'en priver, comme "the Duke meets the Count", ou bien encore le somptueux "The Great Sumit - Ellington and Armstrong" avec des compositions ou interprétations remarquables comme "Azalea", "Solitude" ou bien "Duke's place".

mais revenons au Newport festival et à une curiosité que je viens de découvrir.

Il existe plusieurs versions de cette cession qui a fait date et relancé la carrière du Duke.

Un LP original, d'abord. Mais il semble que cet "original" n'en soit pas vraiment un. Un article de wiki prétend en effet que la découvrte des bandes originales dans les archives de Voices of America 10 ans oplus tard a permis de constater que seuls 40% de l'album produit a été réellement enregistré lors du Newport Festival:

http://en.wikipedia.org/wiki/Ellington_at_Newport


Un pressage français et partiel du festival existe, en mono (avec trois titres du Duke, et une face B consacrée à Louis armstrong au même festival), mais il recèle l'essentiel:

Take the "A" train et surtout "Diminuendo and crescendo in blue", avec le fabuleux solo de gonsalves. il y a dans cette composition, longue pour l'époque et qui réunit en réalité deux morceaux existants (diminuendo in blue et crescendo in blue), une énergie et une vitalité extraordinaire, un swing terrible et inimitable, celui du Duke. A écouter le disuqe, la salle est transportée, pour un peu on verrait les specateurs danser sur le rythme endiablé de cet authentique bijou.

L'album est illustré en outre de magnifique manière, dont voici la pochette:



La face B de cet album est (à mon sens) de moindre intérêt, avec une performance assez classique de Louis Armstrong au même festival.

C'est la version que je possède.

Enfin, en 1999, Sony ressort en CD un enregistrement complet, à partir des bandes de CBS et de Voice of America, en version stéréo. Cet album serait donc le seul enregistrement intégral de la prestation du Duke et de son orchestre lors du festival de newport. Voilà qui donne l'eau à la bouche... :vinyl:

Se met tout doucement aux 78trs... http://www.youtube.com/watch?v=57VH8dUZEeU
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #2 par PP_65 » 10 Fév 2011 à 13:44

Notes (extraits) de Phil Schaap dans le livret du CD ci-dessus :
-The album is Duke Ellington's best seller . (ce n'est donc pas un disque marginal)
-this CD delivers the concert : in its entirety and as performed .
-this CD reissues the original "Ellington at Newport"
-the original album is 60% studio recordings , the remaining 40% is live but only 10% of the actual performance .
On a pas attendu le numérique pour trafiquer le son ...
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #3 par Bébert » 10 Fév 2011 à 13:53

Je ne voulais pas écrire que l'album était marginal (et il ne l'est pas), mais simplement qu'on ne parlait pas souvent de Duke Ellington sur le vert, et en particulier sur le fil d'Alleuze, où il apparaît certes de manière récurrente mais n'a pas semblé mériter un chapitre. Peut-êtreest-ce juste une question de temps.

Sinon, oui, on  n'a pas attendu le numérique pour trafiquer le son. Simplement je ne connaissais pas l'histoire de cet enregistrement, et ça m'a semblé intéressant d'en faire part ici.
Se met tout doucement aux 78trs... http://www.youtube.com/watch?v=57VH8dUZEeU
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #4 par pdobdob » 10 Fév 2011 à 14:05

AaaHhh « Diminuendo and Crescendo in blue » toute ma jeunesse.



La comparaison des deux albums est intéressante, sur le pressage Philips un enregistrement mono est d’une qualité rare mais je n’en connais pas
la provenance.

Pour le cd « Ellington at Newport » 1956, on se retrouve avec un enregistrement Stéréo comment cela est possible à cette époque, et comme le dit Bébert ce festival a été enregistré en mono par la : « Voice of America »
et également enregistrer en mono par “George Avakian”



Avec ces deux enregistrements mono CBS a re-synchroniser les bandes, l'une à gauche l’autre à droite avec toutes les difficultés que cela impose ( vitesse de défilement différent, changement de bobines pas au même moment etc. ) pour nous livrer une version + / - stéréo.
C’est une expérience et un document intéressant.

Pierre.
Dernière édition par pdobdob le 10 Fév 2011 à 18:51, édité 1 fois.
On ne peut savoir à la fois exactement quand ça va foirer où ça va foirer et pourquoi ça va foirer.
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #5 par PP_65 » 10 Fév 2011 à 14:39

Bébert » 10 Fév 2011, 12:53 a écrit:Je ne voulais pas écrire que l'album était marginal (et il ne l'est pas), mais simplement qu'on ne parlait pas souvent de Duke Ellington sur le vert, et en particulier sur le fil d'Alleuze, où il apparaît certes de manière récurrente mais n'a pas semblé mériter un chapitre. Peut-êtreest-ce juste une question de temps.

Sinon, oui, on  n'a pas attendu le numérique pour trafiquer le son. Simplement je ne connaissais pas l'histoire de cet enregistrement, et ça m'a semblé intéressant d'en faire part ici.

Au temps pour moi, je pensais que tu disais qu'Alleuze avait omis d'en parler dans une discographie du Duke (travail de titan ) ; c'est bien sûr très intéressant de voir comment la pureté du bon vieux temps n'est qu'un leurre . Très grand disque quand même, il y a aussi :
http://www.amazon.com/All-Star-Road-Ban ... B000055YT9
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #6 par castellu » 10 Fév 2011 à 16:04

pdobdob » 10 Fév 2011, 13:05 a écrit:AaaHhh « Diminuendo and Crescendo in blue » toute ma jeunesse.
Pierre.

Quel beau LP !

(Graphiquement aussi...).

Comme on parle de Ellington que j'adore (merci Bébert), j'ai réécouté il y a peu chez un ami
le magnifique Ella and Duke at The Côte d'Azur, enregistré en 1966 à Juan-Les-Pins, une merveille également :

http://rock.kazaa.com/album/Ella_And_Du ... zur/73916/



Enregistrement ambiance live signé Verve de premier ordre !

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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #7 par Bébert » 10 Fév 2011 à 17:33

le LP philips est en effet superbe, faudra que je vérifie si mon exemplaire est numéroté également  :cheesygrin: .

Il l'est: E=244! L'icongraphie est superbe (jusqu'à Duke Ellington dans sa baignoire), les explications nombreuses.

C'est aussi un souvenir de jeunesse pour moi, puisque ce disque me vient de la collection de mon père et que la première fois que je l'ai écouté, c'était effectivement chez mes parents, lorsque j'explorais fébrilement leur discothèque au lieu de réviser mes examens ou d'aller en cours  :redface:
Dernière édition par Bébert le 11 Fév 2011 à 00:09, édité 1 fois.
Se met tout doucement aux 78trs... http://www.youtube.com/watch?v=57VH8dUZEeU
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #8 par Alleuze » 10 Fév 2011 à 19:16

Bébert » 10 Fév 2011, 11:40 a écrit:Queqlues mots sur un album d'un jazzman dont il est rarement question. Même Alleuze dans son fil de discophile jazz n'y consacre pas un chapitre entier, grave lacune à mon sens.





Hein ! Quoi ! Comment ose-tu, malappris !

Dis moi, jeune jeddi, tu as une vague idée du boulot que ces 25 articles du coin du discophile représentent déjà ?  :cheesygrin:
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #9 par Bébert » 10 Fév 2011 à 19:36

Alleuze a écrit:


Hein ! Quoi ! Comment ose-tu, malappris !

Dis moi, jeune jeddi, tu as une vague idée du boulot que ces 25 articles du coin du discophile représentent déjà ? :cheesygrin:



hahem... :redface:
je suis d'ailleurs certain que le chapitre sur Duke ellington est déjà en réparation...

Sinon, et blague à part, je suis évidemment conscient du boulot que cela représente, indépendamment du fait que je l'ai lu avec le plus grand intérêt. C'est d'ailleurs pour ne pas le polluer que j'ai créé un nouveau sujet, au départ, je voulais y mettre ma petite histoire du live at newport dans cette section.  :wink:
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #10 par Alleuze » 10 Fév 2011 à 19:42

Je n'ai pas, bien entendu, oublié le Duke, ni même le Count et tous les big bands d'avant 1940...

Mais, tout ceci est parti d'une discussion sur Miles Davis et c'est le bop qui a été privilégié.

Sans compter que des casses-b.... de classe internationale m'ont fait le reproche de ne parler que des vieux jazzmen, alors le Duke !

Cela-dit, rien n'interdit de parler de jazz ailleurs que dans le coin, bon courage avec PP  :cheesygrin:  :cheesygrin:  :cheesygrin:
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #11 par PP_65 » 10 Fév 2011 à 19:49

Plus que 5 jours si vous le voulez en (pouark) LP :
http://cgi.ebay.fr/DUKE-ELLINGTON-All-S ... 0654673399
Même pour un non officiel, le son est très bon, et c'est du niveau du Newport .
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #12 par Bébert » 11 Fév 2011 à 00:14

PP_65 a écrit:Plus que 5 jours si vous le voulez en (pouark) LP :
http://cgi.ebay.fr/DUKE-ELLINGTON-All-S ... 0654673399
Même pour un non officiel, le son est très bon, et c'est du niveau du Newport .


Merci, il est dans mes "affaires à suivre".

A noter une "compil" de Lil Green qui ne doit pas être mal chez le même vendeur:

http://cgi.ebay.fr/LIL-GREEN-Romance-in ... 4aa878d6b7
Se met tout doucement aux 78trs... http://www.youtube.com/watch?v=57VH8dUZEeU
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #13 par objectifnul » 11 Fév 2011 à 10:23

Quand il s'agit d'Ellington, je risque de perdre un peu de mon objectivité : j'ai de lui une perception particulière. Je vois sa période 1926-1947 (en gros, l'ère du 78-tours) comme préparatoire et annonciatrice de sommets à venir. C'est vers 1950 qu'Ellington s'est mué en un musicien universel, d'une portée bien plus large que le monde du jazz. En particulier, le pianiste a pris de l'ampleur (cf. "Piano Reflections" mais aussi quelques moments d'exception au milieu de prestations orchestrales, comme "The Clothed Woman"), tandis que l'orchestre changeait progressivement de voilure (éviction de l'alcoolique Sonny Greer, percussionniste injustement décrié mais devenu ingérable, retour de Hodges, nouvelles recrues et nouvelles techniques d'enregistrement entraînant une évolution de la palette sonore). Il ne faut pas négliger non plus les contributions de plus en plus déterminantes de Billy Strayhorn, l'alter ego du Duke, toujours dans l'ombre mais toujours présent. Dans cette perspective, "Newport 1956" m'apparaît anecdotique, surtout parce que le public a bruyamment exprimé son enthousiasme (au point de déstabiliser les organisateurs qui tentèrent vainement de clôturer le festival), que ça a fait la une de Time Magazine et que ça a dopé les ventes. L'événement était incontestablement de première importance (j'aurais donné un bras pour y être), mais il n'est que la manifestation et la révélation d'une évolution qui n'est pas advenue subitement ce jour-là. En décembre 1947 au Carnegie Hall, on l'entrevoyait déjà.

Les sommets auxquels je faisais allusion se nomment par exemple "Back To Back", "Jazz Party", "Money Jungle", "The Pianist", "Latin American Suite", pour en venir à ce que j'appelle son testament : "This One's For Blanton" et "Duke's Big Four", son dernier enregistrement en studio.

Ce testament-là, on n'en finira pas de le décortiquer, l'analyser et surtout de le réécouter, tant il est complexe, dense, riche, infiniment moderne.
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #14 par Alleuze » 11 Fév 2011 à 11:35

objectifnul a écrit:
Les sommets auxquels je faisais allusion se nomment par exemple "Back To Back", "Jazz Party", "Money Jungle", "The Pianist", "Latin American Suite", pour en venir à ce que j'appelle son testament : "This One's For Blanton" et "Duke's Big Four", son dernier enregistrement en studio.

Ce testament-là, on n'en finira pas de le décortiquer, l'analyser et surtout de le réécouter, tant il est complexe, dense, riche, infiniment moderne.


Eh bien, voila un excellent programme ! Au taf, jeune homme, au taf... Nous attendons avec impatience.
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #15 par objectifnul » 11 Fév 2011 à 12:49

Eh bien, voila un excellent programme ! Au taf, jeune homme, au taf... Nous attendons avec impatience.


Au taf, moi ? Ah non : cette musique n'a nul besoin de salive ou d'encre, mais d'oreilles attentives et ouvertes. Commencer par écouter l'éveil de l'Ellington dont se souviendront les générations futures : Piano Reflections (1953), Great Times (avec Strayhorn, 1950), Piano in the Foreground (1957-61), Back To Back (avec Hodges, Edison et Jo Jones, 1959), etc.

Aborder ensuite les premiers sommets orchestraux de la période : Jazz Party (avec neuf percussionnistes et Gillespie, 1959) et quelques autres déjà cités, ainsi que les rencontres avec d'autres individualités d'exception (Coltrane, Hawkins, Roach et Mingus, Basie, Armstrong, Ella). Il n'y a pas eu de rencontre avec Miles Davis, en dépit d'une estime mutuelle avérée.

Après avoir digéré cette évolution -au moins aussi importante que celle qui s'est déroulée entre l'ère "Jungle" (1927-29) et les inoubliables sessions de l'ère Blanton-Webster (1940-41), ouvrir le testament (This One' For Blanton et Duke's Big Four). Ce testament ne se commente pas, il est au-delà des mots, il s'impose comme un monument, définitif.

Pour naviguer dans la discographie ellingtonienne, deux adresses indispensables :

A Duke Ellington Panorama et Ellingtonia.
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Message #16 par castellu » 11 Fév 2011 à 12:50

objectifnul » 11 Fév 2011, 09:23 a écrit:Les sommets auxquels je faisais allusion se nomment par exemple "Back To Back", "Jazz Party", "Money Jungle", "The Pianist", "Latin American Suite", pour en venir à ce que j'appelle son testament : "This One's For Blanton" et "Duke's Big Four", son dernier enregistrement en studio.

Ce testament-là, on n'en finira pas de le décortiquer, l'analyser et surtout de le réécouter, tant il est complexe, dense, riche, infiniment moderne.

La face 2 de ce LP est magnifique et surprenante, le Duke explorant des voies plus novatrices et en même temps très personnelles.

Merci Sondier :wink:

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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #17 par objectifnul » 11 Fév 2011 à 13:20

Ah oui, la Fragmented Suite For Piano And Bass en quatre mouvements. Ray Brown a écrit des choses simples et magnifiques là-dessus.

Incidemment, pour moi ce disque n'a qu'une face. J'ai possédé en son temps le disque noir, mais la réédition Analogue Productions (24 Karat Gold Limited Edition, Ref. CAPJ015) le surclasse aisément.

Pour les fidèles de l'église vinylique (dont je ne fais pas partie), Analogue Productions a également publié cet enregistrement en disque noir 45-tours, évidemment tout aussi introuvable que l'édition CD que j'écoute en ce moment.

Ces versions restituent probablement à la perfection la bande master d'origine, mais certains audiophiles leur reprochent une certaine métallisation des cordes du piano. Je pense que la faute en incombe au producteur Norman Granz, qui n'aimait pas l'acoustique des studios et faisait placer les micros dans le piano (et dans la contrebasse). Je luis rends grâce d'avoir rendu possibles de telles merveilles, mais je déplore sa conception chirurgicale de la prise de son, à l'opposé de celle d'un Frank Laico (CBS) qui savait jouer comme personne de l'acoustique aérienne du studio "C" de la trentième rue à Nouillorque.
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #18 par objectifnul » 11 Fév 2011 à 14:21

Échantillons à écouter sans attendre d'avoir pu mettre la main sur les disques : ceci et cela.

Une belle image prise dans la "Church" (le studio C de CBS dans la 30ème rue) pendant l'enregistrement de Blues in Orbit en 1959 :

(C'est Billy Strayhorn qui est au piano)
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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #19 par objectifnul » 13 Fév 2011 à 11:03

Quelques disques clefs :

(aka "Piano Reflections")



(Enregistrement qui a bien failli ne pas se faire. Mingus voulait récuser Roach! Ellington, clairvoyant, a dû se montrer persuasif)
(Le pressage de l'édition originale était proprement infect. Les fidèles de l'église vinylique devront se faire violence et écouter l'édition CD, sous peine de se faire mal aux tympans)

(Édition originale pressée en un seul exemplaire. Réédité après la mort d'Ellington)

Le testament :

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Re: Duke Ellington at newport 1956

Message #20 par castellu » 13 Fév 2011 à 11:12

Que du bon !

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