Nouveautés Munich ?

[fedup]

C'est bien possible, en effet...

Je précise quand même que je conserverai précieusement tous mes CD, après les avoir rippés... Faut pas déconner non plus  

[Alleuze]

Arf, le faux-cul !

Heureusement que des malades ont conservé pieusement tout un tas de bazars idiots pour nous renseigner un ou vingt siècles plus

tard sur leur façon de vivre.

Les Romains ont été les premiers grands collectionneurs et, sans eux, il resterait certainement moins d'exemplaire survivant

de la statuaire grecque (et il devait déjà y avoir un Caïus Fedupus pour moquer ce gros porc de Crassus avec ses Phidias)  

[JérômeB]

et il me manque toujours ce #¤#@ de film mais la traque continue.

Et le bonheur (pour moi) est dans la traque...

Si c'est "Monique en Tunisie", je l'ai.
Pas aussi bien que "Monique met une fessée à Moska", mais pas mal quand même ...

-- 24 Mai 2013 à 19:45 --

http://www.grapheine.com/bombaytv/graph ... c2726.html

[PP_65]

pourquoi inventes tu cela ?
"mieux placé" ??
j'explique seulement que j'avais un bon disquaire..

Un bon disquaire, c'est quelqu'un avec du caractère, la notion d'incontournable, c'est autre chose ( assez flou d'ailleurs) .

-- 24 Mai 2013, 20:12 --

Comme quoi, nous ne sommes pas tous fait de la même étoffe ! Après avoir écumé force cinémathèques et cinéclubs il me manquait

toujours THE film signalé en son temps par les Cahiers ou Positif. Et là, il faut bien dire qu'avant la vidéo, on pouvait se brosser pour

espérer voir la pellicule en question. Et puis la VHS est arrivée. En soi rien de génial, le Betamax était meilleur, mais la VHS s'est

accompagnée de la multiplication des chaînes de télé et l'apparition, Hosanna ! de films rares sur le cinéclub puis sur le câble...

Et je me suis retrouvé avec des centaines de cassettes enregistrées. Mais il me manquait toujours THE film. Ce n'était plus le même,

mais il me le fallait à tout prix. Et de négocier des magnétoscopes exotiques pouvant lire les cassettes en PAL puis en NTSC.

N'écoutant que mon délire je me suis même lancé dans le biz avec Ciné Laser et les LD. Idem, home cinoche, close caption,

imports jap et US, total quelques centaines de LDs s'ajoutant aux cassettes encombraient deux placards chez moi...

Mais il me manquait etc.

Et le DVD est arrivé. Et avec lui, le graveur de DVD. Que les Dieux de la vidéogravure et de la cinéphilie combinée en soit loués !!!

Je dois maintenant en être à quelque chose comme 1500 DVD et Blu Rays (ce qui est raisonnable je connais des amateurs qui en

ont plus du triple) et il me manque toujours ce #¤#@ de film mais la traque continue.

Et le bonheur (pour moi) est dans la traque...

C'est bon de te lire, je suis reconforté dans mon choix axiomatique : "je n'aime pas le cinéma" , parce que je sais vers quoi m'aurait entraîné le prédicat contraire ...
PS : tu as tout du néo-réalisme Italien ?

-- 24 Mai 2013, 20:18 --

Intéressant... Et puisque l'on donne dans la psychologie (de comptoir, bien évidemment), ma conclusion à moi, quand j'entends les uns et les autres exprimer leur préférence pour l'objet physique (versus le stockage de données), est que cela est lié surtout au besoin/désir de possession. On peut lire d'ailleurs fréquemment, ici et ailleurs, des allusions à "tel disque que l'on possède", ou "telles enceintes que l'on a possédées"... J'avoue que cela me fait toujours un peu sourire -- en-dehors de toute autre considération, je précise !

En ce qui me concerne, je me contente volontiers de "disposer" de (l'accès à) telle œuvre, ou de tel matériel... Mais au bout du compte, seul le plaisir importe, n'est-ce pas ?

Mais posséder, de manière temporaire par la force des choses, est essentiel ;  je crois que la matérialité d'un disque ( LP, CD, rouleau, peu importe) détermine un choix, matérialise la potentialité du "disponible" pour que l'immatérialité du contenu artistique vive .

[ricouxxx]

hello les z'audiophiles :)

après avoir lu les 4 pages de ce fil avec grand interet (comme d'hab) je rajoute mon grain de sel :

J' ai renoué avec la hifi en sortant du grenier la Thorens de papa que j' avais maltraité quand j' était gamin, donc loin de moi l' idée de sous estimer le plaisir de la manipulation des vinyles, le coté "cérémoniel" et  la dynamique de l' analogique...
Ceci posé, des considérations betement terre à terre du type "cout de l' installation" font pencher très vite la balance du coté du dématérialisé.
Une solution serveur audio bit perfect sur raspberry + dac par exemple  permet d' atteindre un niveau de qualité qui impose un budget 10 fois supérieur pour obtenir l' équivalent en vinyle (difficile d' y arriver avec une petite project par exemple...). Le fait d' avoir 1500 albums qui tiennent dans un tiroir est également à considérer, et selectionner sa zique depuis une tablette dans le fauteuil tout en lisant des infos sur l' artiste ou le texte de la chanson, est un confort dont on prends vite l' habitude...

Quand a la "possession de la matérialité d' un support qui déterminerait la "potentialité du disponible" et de ce fait la vivacité du contenu artistique", le coté fondamentalement immatériel de la musique l' infirme, (le streaming provoquerait moins d' emotion à l' écoute?...)
et je mets des guillemets  

[louison]

@ Alleuze : je comprends bien ce que tu dis et effectivement je ne m'inscris pas du tout dans cette démarche.

Le bonheur que tu trouves dans la traque, je le cerne assez bien je pense, mais j'ai choisi de ne pas suivre cette voie, parce qu'elle ne me rendait pas heureux : toujours un truc mieux à trouver quelque part et donc une forte frustration liée à ce constat. Je ne dis pas que c'est le cas de tout le monde, certains comme toi trouveront un réel plaisir à chercher, alors que je préfère me contenter de trouver (c'est donc, quelque part, un pis aller), et de profiter.

Par ailleurs, je suis de nature assez obsessionnelle, c'est-à-dire que j'écoute et réécoute des centaines de fois le même disque avant de passer au suivant. Du coup il n'est pas possible pour moi de posséder 4 ou 5000 disques (je n'aurais pas assez de temps à consacrer à chacun).

Pour revenir aux sensations liées aux disques/livres par opposition aux DVD, je crois que je pourrais effectivement trouver un plaisir comparable à ce moment avec une installation home-cinéma correcte, et surtout un écran de projection et la possibilité de faire le noir. Finalement recréer quelque chose de l'ordre du cérémoniel pour passer au-dessus de la froideur de l'objet DVD.

Mais ce n'est que mon ressenti, bien sûr...

[AJMARS]

Pour revenir aux sensations liées aux disques/livres par opposition aux DVD, je crois que je pourrais effectivement trouver un plaisir comparable à ce moment avec une installation home-cinéma correcte, et surtout un écran de projection et la possibilité de faire le noir. Finalement recréer quelque chose de l'ordre du cérémoniel pour passer au-dessus de la froideur de l'objet DVD.

Mais ce n'est que mon ressenti, bien sûr...

Oui, je pense que ça change tout, je n'ai jamais eu de TV, je n'aime pas du tout l'objet... par contre depuis que j'ai un projecteur, un grand écran, j'apprécie vraiment de voir quelques films en DVD, dans des condions et un feeling assez proche du cinéma (je ne suis pas un boulimique, un film par semaine environ me suffit bien)...
Je n'ai pas du tout la même approche de l'objet DVD, que des disques, ou des livres.... je crois que ça vient du fait qu'ayant grandi avant le DVD, avec le Ciné comme seul endroit pour voir des films, je suis psychologiquement habitué à ne pas les avoir en permanence. Je me sens mal dans des maisons sans livres ni disques, je ne sais pas où me mettre, c'est un peu aussi comme dans des maisons sans lieu agréable pour faire la cuisine.... ou manger.

A plus
André

[louison]

C'est tellement vrai des maisons sans livre ou sans lieu pour faire et/ou partager un repas ! A la rigueur une bonne cuisine bien chaleureuse sans salle à manger passe encore, alors que l'inverse me pose plus problème . On peut passer facilement une soirée et une nuit à discuter en buvant des coups dans une cuisine et les odeurs de bouffe, c'est d'ailleurs souvent là que j'ai passé mes meilleures soirées.
Pour revenir aux maisons sans livres, c'est vraiment un sentiment étrange, quand ça m'arrive (mais c'est assez rare finalement, on a comme amis souvent des gens qui partagent un corpus de choses en commun, et souvent le voisinage des livres).
L'autre jour, un collègue de travail qui m'aidait à déménager se plaignait du nombre de cartons de livres à brasser. Je lui demandai combien il en avait chez lui. Réponse : "deux ou trois, donc Le Pack Office pour les Nuls"...tristesse infinie

[Cartel]

Y a-t-il un(e) analyste dans la salle ?  

[loase]

>tu fonctionnes avec quoi comme démat ?
>Peux-tu nous dire les plus et les moins (en qualité) par rapport à ton (tes) ancienne(s) installation(s) cd ?

Je reviens bien tard, mes excuses.
Force est de constater que je n'ai jamais aimé le cd. Je ne parle pas là de ses qualités et ne souhaite surtout pas relancer une quelconque polémique (qui a dit "trop tard" ?), mais bien du support.
Incapable je suis de mettre des ronds dans un lecteur "digne de ce nom" tant j'ai toujours considéré la chose comme un consommable. Je sais, on n'est pas franchement dans le rationnel, mais c'est ainsi. J'ai du coup tourné longtemps avec un 723 modifié par CB sans en ressentir de frustration : il m'a accompagné le temps de choisir les différents éléments de ma chaîne et je le savais donc en CDI.
Depuis pas mal de temps, il a été remplacé par une Rosita.

Franchement, je suis incapable de les comparer tant j'ai oublié le 723 ! Mais maintenant que mes maillons sont stabilisés, (pour mémoire, Audiofolia Black&Blue, VTL MB125, Spendor SP100) je perçois bien combien la source numérique entrave le potentiel des autres éléments : médium et grave, ça va, mais l'aigu frise un brin et surtout l'image reste ecrasée entre les deux enceintes, malgré la baie vitrée derrière !

Bref, alors que je devrais me rapprocher de la générosité du Duc, je reste toujours un peu cul-serré. Ce qui m'agace franchement, bien que pas assez cependant pour foutre des milliers d'euros dans un lecteur reseau.
Allez, disons que mille zorros est mon plafond.
History repeating...